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Regard critique · Justice sociale
 

 

L’Ancre, un service de gardes-malades de nuit au CPAS de Saint-Ghislain

Le 23 septembre, le CPAS de Saint-Ghislain1 inaugurait son nouveau service insertion et par la même occasion un service de proximité à l’attention de sesusagers. Un projet qui s’inscrit directement dans le cadre de l’Accord de coopération relatif à l’économie sociale conclu en 2000 par l’Étatfédéral, les Régions et la Communauté germanophone. Le service en question est un service de gardes-malades, baptisé « L’Ancre ». Mis sur pied etsubsidié à la suite d’un appel à projets lancé par l’ex-ministre wallonnie de l’Emploi, Marie Arena, dans le cadre de l’économie sociale(intégration de personnes précarisées par des formations qualifiantes), le service de gardes-malades de nuit est né d’une double nécessité. D’unepart, la volonté du Conseil de l’Aide sociale saint-ghislainois de favoriser l’engagement de minimexés (57 Articles 60 sont actuellement au travail à Saint-Ghislain),principalement des femmes, espérant obtenir une formation qualifiante, dans des délais rapides2. D’autre part, le constat de carence en matièred’encadrement social, pour les personnes âgées, la nuit, période propice au sentiment d’insécurité, d’isolement et dedépendance3.

Proxemia : une nouvelle SCFS dans le domaine du nettoyage à domicile

L’arrivée des titres-services suscite la création d’entreprises. C’est dans ce contexte qu’a vu le jour, à Chapelle-lez-Herlaimont, unecoopérative de services à finalité sociale. Créée le 16 juin dernier, lancée le 1er juillet, « Proxemia » se veut le chaînon manquant dansla cohésion sociale chapelloise, le prolongement du Plan social intégré mis en œuvre en 1998. Et plus loin encore, s’inscrit dans une réflexion menéedepuis 1995, contre l’exclusion sociale et pour l’insertion professionnelle par diverses structures associatives locales telles que la maison de l’emploi, l’agence locale pourl’emploi, l’agence de développement local, le CPAS ou l’asbl Symbiose1.

Schéma de structure : changer le visage de La Louvière d’ici à 2015

Commune-pilote et première ville du Hainaut à vivre en décentralisation en 1987, la ville de La Louvière a dû se doter d’un schéma de structure,rédiger un Règlement communal d’urbanisme et créer une Commission consultative de l’aménagement du territoire (CCAT). Dix-sept ans plus tard, confrontéeau phénomène des garnis et en quête d’une identité, la cité des Loups réactualise sa politique d’aménagement territorial et sonschéma de structure. Le nouvel outil a pour objectif de donner un nouveau visage à La Louvière d’ici à 2015, dans le respect du schéma de développementde l’espace régional (SDER). Mobilité, logements, infrastructures, tourisme, transport, patrimoine, environnement et urbanisme figurent parmi les grandes étapes de cettetransformation.

La société de quartier carolo aura bientôt une petite soeur à Seneffe

La mutualisation des petits boulots fait son chemin. Après Défi +, dans le Hainaut occidental1, l’Union des classes moyennes2 envisage la création à Seneffed’une société de quartier, sur le modèle déjà mis en œuvre à Charleroi. Son lancement est prévu pour la fin du 1er trimestre 2005.Christophe Wambersie, secrétaire général de l’UCM, précise la démarche envisagée : « Nous en sommes toujours à la rencontre despartenaires, actuellement, mais notre volonté est de voir comment, dans le cadre de son activité économique, l’UCM peut apporter sa quote-part d’entreprise citoyennepar la mise en place d’une société coopérative à finalité sociale d’insertion, sur un site géographique à définir aux alentours deSeneffe. Sur base d’une étude de marché, l’UCM tenterait ainsi de mettre en présence différents types d’employeurs, publics, parapublics, issus dulogement, du social, de la construction, des commerces, des classes moyennes. Et de nouer un partenariat autour de petits boulots, qui pourraient être mutualisés en vue de mettre despersonnes à l’emploi dans le cadre de la société de quartier. »

Le CPAS de La Louvière crée ImagiBulle

L’action sociale sied au CPAS de La Louvière. Pour preuve, les nombreuses activités qu’il met sur pied et auxquelles il collabore : l’EFT Ferme Delsamme le magasinde seconde main Vestibulle, la cuisine des Loups, la formation aux techniques du théâtre, etc. Au début de l’été, le CPAS de La Louvière1présentait son nouveau service Imagibulle. Celui-ci répond à plusieurs objectifs : informer l’ensemble du public bénéficiaire de l’aide sociale del’importance de la culture et du sport ; permettre à ce public de réaliser un souhait d’accès à une activité sportive, culturelle et/ou sociale, demanière individuelle ou collective ; enfin, motiver et mobiliser le personnel et la population ciblée à s’investir personnellement dans les souhaits exprimés.

L’EFT de la ferme Delsamme connaît un succès grandissant pour ses produits bio

Il est long le chemin parcouru depuis le lancement du projet de la ferme Delsamme1, en avril 2002, par le CPAS de La Louvière2. Vouée principalement à l’insertionsocioprofessionnelle par la pratique de la culture maraîchère biologique, la ferme a depuis longtemps atteint ses objectifs : elle a d’abord obtenu un statut d’entreprise deformation par le travail et s’est vu octroyer (deux ans après avoir introduit sa demande) un label bio en juin dernier.

Un colloque pour sauver le logement

Le logement est en crise. L’information n’est pas neuve. Par contre, que les acteurs hennuyers du secteur se rassemblent pour dégager des pistes de solution en lamatière, voilà qui est nouveau. Le 28 juin dernier se tenait à La Louvière un colloque mis sur pied à l’initiative de l’asbl bruxelloise Espacecitoyen1. Le thème, la rénovation des centres-villes en Wallonie et à Bruxelles s’inscrit dans le contexte plus large de l’augmentation des prix, lesdifficultés qu’éprouvent les ménages à contracter un prêt, parallèlement à la difficulté du logement social de répondre àune demande sans cesse croissante2. Dans les centres urbains s’ajoute la multiplication des bâtiments laissés à l’abandon, voire des garnis.

Une extension et des projets pour la ferme de la Clarine

Service d’accueil de jour pour personnes handicapées mentales adultes (SAJA), la ferme La Clarine a vu le jour en 1995 à Fayt-lez-Manage1. Née peu avant lemoratoire sur les services d’accueil de jour (1996), elle fonctionnera d’abord sous statut ART 292. Un statut qui ne lui permet pas d’obtenir de subvention maisl’autorise à accueillir 18 personnes. La fermeture de l’IMP Reine Paola à Soignies, en mai 2002, lui offre une seconde chance. A la demande de l’AWIph, La Clarinereprend le personnel sonégien et reçoit, en échange, un agrément SAJA pour 23 personnes. Depuis, la ferme ne cesse de s’étendre : un serviced’hébergement et un service résidentiel de transition ont vu le jour dans la foulée.