Emploi/formation

L’IA va-t-elle prendre notre place?
L’intelligence artificielle rebat les cartes du travail – ou, en tout cas, de certains emplois. Derrière les promesses d’efficacité de ces nouveaux outils, une réalité plus ambivalente se dessine, teintée de peurs et d’espoirs. Comment le travail s’adapte-t-il, résiste-t-il, se redéfinit-il à l’ère de l’IA?

Devenir Belge, toute une histoire
L’accord de gouvernement fédéral de l’Arizona est clair: l’accès à la nationalité pour les étrangers doit être durci et «des attentes et exigences plus élevées» doivent être fixées pour l’octroi de celle-ci. Quarante ans plus tôt, le 1er janvier 1985, le premier «Code de la nationalité belge» était mis en vigueur. En l’espace d’une nuit, il accorda la nationalité automatiquement à 71.000 personnes. Qu’en était-il à l’époque? Et comment en sommes-nous arrivés aux lois actuelles en matière de nationalité?

Les femmes d’origine non européenne, entre plafond de verre et plancher collant
L’insertion socioprofessionnelle des femmes d’origine non européenne se caractérise aussi bien par des difficultés à trouver un emploi que par la surreprésentation de ces femmes dans des métiers peu rémunérateurs, peu gratifiants et offrant peu de perspectives d’ascension professionnelle. Derrière les statistiques, des dynamiques de discriminations simultanées liées au genre, à l’origine et à la classe sociale sont à l’œuvre.

En marge de ses indices de pauvreté, Farciennes bouge
Petite entité wallonne du bassin de Charleroi, Farciennes porte encore les traces de son passé minier. Malgré de multiples investissements ces vingt dernières années, la commune reste l’une des plus précarisées du pays.

Bpost, un leader sous pression
Au terme d’une année marquée par un changement de direction, une chute libre du cours en Bourse et la perte des subsides pour la distribution des journaux, bpost est dans la tourmente. En parallèle, l’entreprise semi-publique doit parvenir à diversifier ses activités et à se démarquer face à une concurrence recourant massivement à la sous-traitance et aux faux indépendants.

La semaine de 32 heures: le bonheur du temps retrouvé
Travailler 32 heures et quatre jours par semaine, sans perte de salaire, c’est un combat porté par les syndicats et les partis politiques de gauche dans notre pays. Alors qu’un cadre législatif existe pour inciter les entreprises à réduire le temps de travail de leurs employés, la mesure peine à s’imposer. Pourtant, sur le terrain, les travailleurs qui en bénéficient sont plus que ravis.

Loi quotas: où sont les failles?
Depuis 2011, la loi fédérale sur les quotas de genre dans les conseils d’administration a prouvé sa nécessité. Le plafond de verre qui empêchait les femmes d’accéder à des postes d’administratrices s’est doucement brisé. Mais une résolution récemment adoptée par la Chambre met en lumière plusieurs lacunes dans l’application de cette législation.

Temps partiel, entre la contrainte et le choix
Le recours au temps partiel est le plus élevé chez les moins de 25 ans et à 60 ans. Outre l’âge, le niveau de qualification et le genre sont des facteurs déterminants, qui influent sur le caractère «choisi» ou «subi» de ce régime de travail.

Précarité: quand les indépendants font naufrage
Si la précarité des indépendant(e)s n’est pas un phénomène nouveau, celle-ci ne cesse d’empirer avec la succession des crises et l’inflation, nouveaux facteurs de stress, de surmenage et d’isolement. Malgré le contexte électoral, les pistes peinent à se dessiner et les structures d’aides souffrent d’un manque de visibilité auprès d’un public vulnérable.

Conciergerie sociale: gardienne du droit à l’emploi
Bricolage, dépannage, livraison, nettoyage ou encore réparation de vélos : la palette des services proposés par les « concierges sociaux » est large. Grâce à un cofinancement du gouvernement wallon et du Fonds social européen, visant l’accompagnement et l’engagement de personnes durablement privées de travail, la Régie des quartiers de Liège a mis sur pied le projet innovant de conciergerie sociale. Un dispositif prêt à l’emploi qui, depuis mai 2023, bénéficie à neuf anciens chômeurs.

Activation, le chômage en mode déconstruction
En 2004, le dispositif de contrôle de la disponibilité des chômeurs voyait le jour. Un sujet qui a fait couler des rivières d’encre. Pour rappel, ce mécanisme instaurait un contrôle par étapes des efforts déployés par les demandeurs d’emploi pour décrocher un job. Depuis son instauration, le suivi des demandeurs d’emploi s’est intensifié avec la dégressivité des allocations de chômage ou la régionalisation du contrôle de leur disponibilité. Un détricotage de l’assurance-chômage sur lequel Alter Échos revient, notamment avec des témoins de l’époque.

«Métiers en pénurie? Les entreprises ont un rôle clé à jouer et nous allons les aider»
La nouvelle administratrice générale du Forem aime les chiffres. Elle jongle avec eux pour argumenter, convaincre. Pour Raymonde Yerna, le Forem, cette grosse boîte de près de quatre mille agents, peut et doit relever les nombreux défis qui se posent pour augmenter le taux d’emploi. L’ex-patronne de l’Ifapme (Institut de formation des classes moyennes) mise sur le partenariat associatif, syndical, mais n’exclut pas les entreprises de leurs responsabilités pour s’attaquer aux métiers en pénurie.