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Regard critique · Justice sociale

Petite enfance / Jeunesse

«Les ados imaginent la sexualité comme une ‘to-do list’»

Ce n’est pas une surprise: le smartphone joue désormais un rôle central dans la sexualité des ados. Pas seulement pour transformer les codes de la rencontre et de la séduction. Les images échangées véhiculent aussi des comportements sexuels qui peuvent se révéler contraignants. Il faut faire comme dans les films, et tant pis si ça ne fait pas nécessairement plaisir.

(c) Sophie Le Grelle

Donner du corps à l’Evras

L’Éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (Évras) existe depuis les années 1980, d’abord pour améliorer la prévention du VIH et l’accès à la contraception. Depuis, les thématiques se sont élargies, évoluant avec la société, mais son cadre reste flou et son accès, limité. Face à ces manquements, un accord de coopération se met en place, une révolution structurelle qui montre combien ce sujet reste sensible.

Petite enfance, un secteur au bord de l’explosion?

En Flandre, les problématiques liées aux milieux d’accueil font la une des journaux. Fermetures de crèches, manque de places, cas de maltraitance, pénurie de personnel: le nord du pays connaît une crise profonde. Qu’en est-il de ce côté-ci de la frontière linguistique? Alter Échos prend la tension d’un secteur sous pression.

En Terre-1-Connue : pour sortir du cadre

En Terre-1-Connue accueille des jeunes en décrochage, en rupture avec leur milieu de vie, qu’il soit institutionnel ou familial. En pleine nature, au cœur de la ferme Écosphère, à Loupoigne dans le Brabant wallon, ces jeunes dits «incasables» trouvent du lundi au vendredi un peu de répit et augmentent leur estime de soi grâce à un outil qui crée un réseau autour du jeune et qui casse les barrières entre les secteurs de l’aide à la jeunesse, de la santé mentale et du handicap. Le tout dans un mode d’accueil alternatif. Une école de la vie, en somme, inédite en Fédération Wallonie-Bruxelles.

17-10-2022

Les écoles de devoirs mises à rude épreuve

Les écoles de devoirs sont souvent présentées comme une solution à l’échec scolaire. Pourtant, elles sont aussi des lieux de socialisation et d’émancipation des enfants et des parents, et des actrices essentielles de la lutte contre les inégalités scolaires et sociales. Ces missions sont parfois rendues difficiles à remplir, et ces idées difficiles à défendre, par manque de financement, de personnel et de temps. Aperçu des enjeux.

Obésité infantile : en finir avec la culpabilisation

L’obésité infantile est devenu un réel problème de santé publique à l’échelle mondiale. Dans notre société, c’est surtout dans les couches les plus précarisées de la population que ce fléau sévit. Seuls deux centres spécialisés dans l’obésité infantile encadrent les jeunes tout en leur permettant de suivre leur scolarité, en Belgique. À la frontière entre Ottignies et Louvain-la-Neuve, Clairs Vallons accueille une quarantaine d’enfants par an en misant sur un credo: déculpabiliser, comprendre la souffrance, rassurer.

Évaluation du «code Madrane»: tableau nuancé d’un secteur contrasté

En 2018, un nouveau décret relatif à l’Aide à la jeunesse voyait le jour. Le «code Madrane», du nom de son ministre compétent de l’époque, Rachid Madrane (PS), avait fait l’objet de critiques de toutes parts, notamment pour son manque de concertation. Le cabinet de sa successeure, Valérie Glatigny (MR), a commandité son évaluation: une recherche d’un an, axée autour de l’écoute, sur le terrain, des acteurs de l’aide à la jeunesse.

« Les juges restent dans la logique de la sanction »

Déjudiciariser. Cela fait trente ans au moins que ce mot est au programme des ministres chargés de l’Aide à la jeunesse. Et pourtant, le placement en IPPJ des mineurs délinquants semble un passage obligé, quasi automatique. Quelles que soient les alternatives mises en place. Pourquoi une telle résistance?

Les IPPJ au cœur d’une guerre de territoires entre juges et administration

La réforme des projets éducatifs des institutions publiques de protection de la jeunesse (IPPJ) a déclenché des réactions outrées de magistrats et d’avocats. L’arrêté du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles renforce le poids de l’administration dans les décisions qui s’appliquent aux mineurs délinquants. Les juges y voient une attaque de leur indépendance. La réforme est partiellement suspendue.

«Ce que je voudrais, c’est que les juges se mettent à notre place»

Ces articles ont été écrits par des jeunes lors d’ateliers Scan-R réalisés dans des IPPJ. 

24 h avec… la TINA caravane

C’est une caravane qui passe de maison de jeunes en maison de jeunes. Son objectif: faire parler les jeunes de près ou de loin de la précarité. Rencontre avec la TINA caravane et ceux qui l’accompagnent.

EMA. Éveiller le changement chez les jeunes en conflit avec la loi

Pendant trois, six, neuf mois, parfois douze, ils accompagnent, au sein de leur famille, des jeunes ayant commis des «faits qualifiés infractions» (FQI). Ils, ce sont les accompagnants éducatifs des EMA – pour «équipes mobiles d’accompagnement». Sur mandat d’un juge de la jeunesse, ils s’efforcent d’impulser une dynamique de changement chez ces jeunes, mais aussi d’agir sur leur contexte de vie en mettant quelques gouttes d’huile dans des rouages familiaux souvent grippés.

18-05-2022