Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Social Bistrot

(c) Olivia Sautreuil

Prison break épisode 4 – Chronique d’un fiasco annoncé

Une fois n’est pas coutume, notre brigade Social Mic Mac a dû provoquer la rencontre avec deux courroies de transmission engagées entre le monde du dehors et celui du dedans lors d’un entretien croisé dans un lieu public.

Prison Break Épisode 3 – La joyeuse rentrée de Murmuziek

Fil rouge de cette série : la quête de traces, de témoignages autour des prisons de Saint-Gilles et de Forest amenées à disparaître prochainement du paysage. C’est avec une joie particulière que notre brigade Social Mic Mac, nourrie jusqu’à présent de regards extérieurs de riverains, a pu enrichir sa chronique de voix du dedans à l’occasion de la joyeuse rentrée du projet Murmurziek.

Prison Break – Épisode 2

Rendez-vous a été pris devant l’entrée monumentale de la prison de Saint-Gilles un beau matin de juin, sur le trottoir face aux portes du pénitencier, à l’arrêt du bus 54.

Prison Break – Épisode 1

C’est dans l’air depuis un moment: à terme, les prisons de Saint-Gilles, Berkendael et Forest vont fermer leurs portes, laissant le champ libre à de nouvelles affectations. Et ouvrant la voie à un déménagement non sans complications vers Haren pour les détenu.e.s et le personnel pénitentiaire. Pour ses prochains épisodes, la brigade Social Mic Mac vous emmènera sur les traces du projet EXIT(1), destiné à collecter les témoignages de l’ensemble des parties, qui de près ou de loin, sont connectées à ces prisons à «libérer». Premier épisode: le comité de quartier JonctionS.

« Service après-vente, bonjour ! »

Improviser une «performance» dans l’espace public en glanant des impressions parfois défouloirs sur l’un des corps intermédiaires épinglés dans le dossier de cette édition? Tel est le pari stimulant et frigorifiant que la brigade Social Mic Mac a relevé pour vous transporter, l’espace d’une poignée d’heures, dans le hall d’entrée d’un syndicat.

Grève au Parvis, (nouvelle) lutte des classes contemporaine ?

Place publique stratégique de la commune de Saint-Gilles à Bruxelles, le Parvis incarnait depuis des lustres le brassage entre des publics hétéroclites. Depuis quelque temps, le Covid aidant, la situation s’est détériorée. À tel point que les commerçants ont entrepris une action de grève pour dénoncer l’insécurité croissante et les comportements ingérables de «certaines» personnes à la marge de notre société de consommation.

Convivialité et vie trépidante des objets

Espace populaire qui mélange les publics, crée du lien et des échanges codés et non codés autour d’une pratique ancestrale? Bon sang, mais c’est bien sûr, pour étoffer notre inventaire, il nous fallait, pour la rentrée, mettre les pieds dans cet endroit de brassage: la brocante de quartier.

Social Bistreau – « Tournée wasserette et terrasse mouillée »

«À défaut de merles, on mange des grives.» Dans notre dernière chronique, nous avions entamé avec les gares une série inventaire des lieux publics où les gens peuvent encore se mélanger, avec les précautions d’usage. Puisque les bistrots étaient [...]

Gare fantôme, gare déshumanisée

Feu le social bistrot* se recycle en inventaire des lieux publics où le passage et le rassemblement contrôlés des individus sont encore possibles. Où de surprenantes interactions peuvent voir le jour. Où le mélange de genres opère encore. Première halte: les gares.

«Enfermés dehors»

Paradoxe affligeant: alors que nombre d’entre nous saturent d’avoir pour seul horizon les murs intérieurs de leurs maisons, une «société parallèle», constituée de migrants, de sans-papiers et autres âmes inc(l)as(s)ables, reste, elle, enfermée dehors. Hors toit, hors statut, hors radar, hors soins, hors tout. Covid ou pas.

Le bistrot est mort, vive le Social Bistrot !

Lieu d’émulsion sociale par excellence, l’objet de cette chronique s’est lui-même pris un sérieux coup dans l’aile ces derniers temps… De confinement en déconfinement, de fermeture à horaire variable en couvre-feu, cette gueule de bois infernale se transforme en indisponibilité pure et simple jusqu’à nouvel ordre. Laissant sur le carreau les humains qui les tiennent, ces endroits, mais aussi et surtout les humains qui les fréquentent. Rendons au bistrot ce qui appartient au bistrot avec une dernière déclaration… avant de passer à autre chose, pour une parenthèse encore imprévisible.

Au Faubourg Saint-Denis, quel temps de merde, dis !

Au Faubourg Saint-Denis, à Forêt, notre social bistrot continue son exploration des cafés de Bruxelles et bien au-delà. En cette rentrée estampillée « Covid », l’heure n’est pas des plus réjouissantes.