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Quel futur pour les Fonds structurels européens ? Des décisions imminentes…
Les Fonds structurels en Europe visent à réduire les écarts entre les groupes sociaux et les régions. Ils concrétisent l’idée de solidarité,puisque le principe est que les États les plus riches payent pour les États les plus pauvres. Les Fonds structurels drainent un tiers du budget européen, ce qui représentela deuxième dépense communautaire, après l’agriculture. Les aides financières, dans le cadre des Fonds structurels européens, courent pour la période2000-2006. Mais que va-t-il se passer au-delà de ce terme ? Toutes les hypothèses sont permises, y compris les plus pessimistes car les restrictions financières sont sur toutesles lèvres. Dans quelques semaines, en janvier prochain, la Commission européenne va préciser son point de vue, en clarifiant ses propres propositions de réforme, tout enadoptant un document politique important : le Troisième rapport sur la cohésion en Europe.
Éducation permanente, les textes prennent du retard pour la mise en route de la réforme du secteur
Alors qu’ils étaient annoncés pour septembre, les arrêtés d’application nécessaires à l’entrée en vigueur du nouveau décretdu secteur de l’éducation permanente, se font attendre. Ils sont actuellement en phase d’analyse auprès du Conseil supérieur de l’éducationpermanente1, et soumis à des allers-retours avec le cabinet du ministre Dupont2. D’après les estimations de ce dernier, la finalisation est «prévue pour le début de l’année 2004 ».
Stratégie de Lisbonne : vers l’échec des réformes des politiques d’éducation et de formation ?
Depuis le Conseil européen de Lisbonne de mars 2000, l’Union s’est fixé l’objectif de « devenir l’économie de la connaissance la pluscompétitive et la plus dynamique du monde ». Pour rencontrer ces nouvelles exigences socio-économiques d’ici 2010, l’Union a ouvert une série de chantiersessentiellement axés sur l’éducation et la formation. Au printemps 2004, un Conseil européen des chefs d’États et gouvernements devra évaluer le cheminparcouru. C’est dans cette perspective que la Commissaire européenne à l’éducation et à la culture, Viviane Reding, a remis le 11 novembre dernier auxministres de l’éducation un rapport (« Éducation et formation 2010. L’urgence des réformes pour réussir la stratégie de Lisbonne ») danslequel elle tire la sonnette d’alarme. Elle y affirme notamment qu’il est temps de « passer la vitesse supérieure et de transformer les engagements politiques en actionsconcrètes, car sans l’éducation, Lisbonne sera un échec ».
Une valeur temporairement plus élevée pour tous les titres-services
Les après-midi d’information sur les titres-services destinées aux employeurs francophones et néerlandophones ont eu lieu les 27 et 28 janvier dernier dans les locaux dela Banque nationale. Au total, quelque 600 personnes intéressées y ont assisté. Une brochure d’information à l’intention des entreprises a étéprésentée au cours de ces séances.
FSE et Région wallonne donnent un coup de pouce à l’emploi à Liège
La ville de Liège compte un taux de chômage de 21,7 % contre 18,2 en Wallonie et 12,7 en Belgique. Le ministre wallon de l’Emploi et de la Formation, Philippe Courard, vient deprésenter plusieurs projets socio-économiques pour favoriser l’emploi. Les initiatives seront financées sur cinq ans via quelque 30 millions d’euros répartisentre le Fonds social européen (FSE), la Région wallonne et la Ville de Liège. La Région compte également investir 4,9 millions d’euros dans les centres decompétences liégeois spécialisés en électromécanique.
La nouvelle version de SINE est sur les rails
Depuis le 1er janvier 2004, la mesure SINE (Sociale inschakelingseconomie) a été adaptée. Pour rappel, cette disposition prévoit l’activation des allocations dechômage, du revenu d’intégration sociale (RIS) ou de l’aide sociale financière, à durée indéterminée, en faveur desbénéficiaires de ces allocations. Les changements s’inscrivent dans la démarche d’harmonisation et de simplification des régimes de déductions decotisations de sécurité sociale. Les modifications portent essentiellement sur la durée de l’intervention, les personnes admissibles, les employeurs admissibles et le tempsde travail.
Nouvelles mesures sociales pour les coupures d’électricité en Wallonie
Après deux années de négociation, un nouveau pas vient d’être franchi dans le respect du droit d’accès à l’énergie pour toutcitoyen. À l’initiative du ministre wallon de l’Énergie, José Daras (Écolo)1, le gouvernement wallon a mis en place une nouvelle réglementation quidéfinit les droits et les devoirs tant des fournisseurs d’électricité que ceux des ménages en difficulté et des acteurs sociaux amenés àintervenir. En effet, l’ancien système de mesures sociales Minimelec privait encore de gaz et d’électricité plus de 11.000 familles. Dans plus de la moitié descas, les coupures dépassaient les 30 jours.
Le Télé-Service flémallois au service des personnes à mobilité réduite
Avec 15 conducteurs bénévoles, l’asbl Télé-Service Flémalle1, implantée sur le plateau flémallois des Trixhes, effectue quelque 4.000 coursespar an pour les personnes démunies, sans voiture, âgées, malades ou handicapées. Les chauffeurs assurent le transport, l’attente (3 heures au maximum) et une aideéventuelle chez le médecin, le pharmacien, l’avocat, à l’hôpital, chez un ami ou au magasin d’alimentation. Le prix ? « Par exemple 10,40 euros pourun aller-retour et 3 heures d’accompagnement dans les services de l’Hôpital de la Citadelle, répond l’assistant social Christophe Brehl. Nous n’exigeons pas unefiche des revenus, mais si nous nous rendons compte qu’un vieux grippe-sou nous appelle souvent pour économiser le coût du taxi, nous lui faisons remarquer qu’il monopoliseles conducteurs ». Les habitants flémallois peuvent « commander » une course par téléphone, par fax et, depuis le début du mois de janvier, en consultantle nouveau site Internet de l’association. « Les personnes qui font appel à nos services disposent rarement d’un ordinateur, reconnaît Christophe Brehl, mais leursenfants et leurs petits-enfants surfent de plus en plus souvent sur le Net et peuvent ainsi demander une aide pour leurs parents. »
Détenus internés : une médecine du tiers-monde
Surpopulation, manque de personnel, vétusté des locaux, encadrement insuffisant. C’est un constat accablant qu’a dressé le 21 janvier l’Observatoireinternational des prisons (OIP)1 lors de la présentation à la presse de son « Rapport sur l’internement en Belgique ». Des observations récurrentes cesdernières années lorsqu’il s’agit d’étudier le système carcéral belge, sauf que cette fois, il est question d’internement,c’est-à-dire d’une mesure décidée à durée indéterminée, rappelle l’OIP.
La Cour d’arbitrage annule trois articles de la loi sur le droit à l’intégration sociale
Il y a juste un an, la Ligue des droits de l’homme1 introduisait à la Cour d’arbitrage un recours en annulation totale ou partielle de la loi sur le droit àl’intégration sociale. L’arrêt n°5/2004 rendu le 14 janvier lui donne raison sur trois points et se félicite des motifs invoqués par la juridiction.2 Ducôté de la ministre Arena, on veut éviter de se retrouver devant un vide juridique.
Les centres wallons de télé-accueil voient leurs missions élargies
On croise souvent leurs affichettes dans le métro ou dans le bus avec ce seul slogan : « 107, quelqu’un à qui parler ». Ces affiches renvoient vers les centres detélé-accueil où des bénévoles encadrés par des professionnels se relaient 24h sur 24, tous les jours de l’année. Ils proposent un espace deparole et d’écoute à toute personne qui vit une situation de crise ou une difficulté sur le plan moral, social ou psychologique. Actuellement, il existe 5 centres de cetype en Région wallonne. Chacun compte plus de 60 collaborateurs et reçoit une subvention de 16.110 euros pour ses frais de fonctionnement majorée de 5.000 euros pour ce quiconcerne les missions liées à l’enfance maltraitée ou gravement négligée. Or, depuis quelques années déjà, ces centres doivent faire faceà des évolutions telles, notamment au niveau du public rencontré, qu’il devenait urgent de réviser l’arrêté de l’Exécutif de laCommunauté française du 5 novembre 1987 fixant leurs conditions d’agrément et de subventionnement. C’est ce qu’a fait le gouvernement wallon1 en adoptant unnouvel arrêté le 21 décembre dernier, celui-ci a pris cours le 1er janvier 2004.
La Politique des grandes villes au chevet du logement
Lors du conseil des ministres de Petit-Leez, des 17 et 18 janvier1, Marie Arena, en charge de la Politique des grandes villes2, a obtenu que 24 millions d’euros soient affectésà la politique du logement, dans le cadre des contrats de villes. Cette mesure sera mise en œuvre à partir de 2005.
