#justice
Parole contre parole
C’est devant une chambre correctionnelle à trois juges qu’une mère et sa fille comparaissaient le 5 novembre dernier. Trois juges, parce que l’affaire présente une certaine gravité, comme des faits de mœurs ou des crimes qui ont été correctionnalisés. Dans une salle à peu près vide, à part les juges, la greffière, la substitute du procureur du Roi, mère et fille se confrontent par avocats interposés. Et la douleur semble intense… de part et d’autre.
Regards de penseurs sur la crise
Sept penseurs ont partagé leur analyse de la crise sanitaire et sociale actuelle et leurs pistes pour reconstruire le monde de demain au micro de Naïm Kharraz, conseiller juridique à l’Atelier des droits sociaux.
Le règlement collectif de dettes, une spirale sans fin
En 1998, le parlement fédéral approuvait la loi relative au règlement collectif de dettes (RCD). Un règlement qui a fait l’objet d’une évaluation par le Réseau belge de lutte contre la pauvreté (BAPN), en identifiant des problèmes et en formulant des recommandations face au problème de l’endettement des citoyens. Rencontre avec Judith Tobac, auteure du rapport «Sortir de l’endettement» (1).
Rattraper le retard avant la probable casse
Alors que, durant l’été, les palais de justice sont en sommeil pour cause de vacances judiciaires, certaines audiences se sont tenues en juillet et en août pour rattraper celles qui n’ont pu avoir lieu durant le confinement. Ce fut le cas pour la procédure de règlement collectif de dettes (RCD) dont le but est de trouver des arrangements entre des personnes surendettées (les médiés) et leurs créanciers. Compte rendu d’audience du 8 juillet dernier, sous la présidence de Gauthier Mary, juge au tribunal du travail francophone de Bruxelles.
La confusion des peines
En Europe, vingt administrations pénitentiaires ont libéré plus de 118.000 détenus pour limiter la propagation du Covid-19 aux premiers mois du confinement, indiquait un rapport du Conseil de l’Europe. Le 18 juin, la «vie normale» – c’est le terme de l’administration – a repris son cours…
Au suivant !
Qualifiée de «snelrecht» (justice expéditive), partiellement invalidée par la Cour constitutionnelle en 2002, la comparution immédiate est de retour depuis 2012 dans les prétoires sous une forme adoucie. Arrêt sur images à la 67e chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles.
Droits sans toit, pour une justice accessible aux plus démunis
Au cœur de la gare Centrale, la permanence d’aide juridique Droits sans toit accueille les personnes précarisées, parfois accompagnées de travailleurs de rue. L’équipe d’avocats propose gratuitement du premier conseil. Pour rendre visibles des droits souvent ignorés et retisser les liens rompus entre justice et grande pauvreté.
Narcotrafic et justice : le jeu du chat et de la souris
Selon les spécialistes, la production mondiale de cocaïne avoisinerait les 3.000 tonnes et les bandes organisées criminelles rivaliseraient d’ingéniosité pour acheminer la drogue jusqu’au consommateur. Démonstration devant la 59e chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Bruxelles, où dix prévenus comparaissaient durant quatre jours à la mi-janvier.
Avec ou sans avocat?
Des risques de comparaître sans avocats… Maître Corbeau s’en est allée glaner quelques infos de première main dans les prétoires.
Tranche de vie au palais de justice
Comme dirait Renaud, le chanteur jadis énervé, « On choisit ses amis, mais rarement sa famille… »
Justice is coming (ou pas)
L’histoire commence dans un royaume pluvieux et divisé. Des forces hostiles et séparatistes venues du nord, réunies sous la bannière d’un lion de sable à la langue flamboyante, bousculaient l’unité du pays. Des clans rouges, verts, bleus et jaunes s’affrontaient dans d’interminables joutes verbales. Dans la grande capitale cosmopolite et désargentée trônait un immense palais déconfit. Le palais où l’on proclamait la justice.
