La Ligue des familles a désormais tous les visages, et s’affirme bien ancrée dans les enjeux d’aujourd’hui. De Brigitte, qui tient la bourse aux vêtements de Jodoigne, à Michel, qui milite pour la gratuité scolaire, en passant par Malika active sur l’enjeu des logements pour les familles monoparentales. La Ligue évolue et veut être de son temps.
Aujourd’hui, ses priorités revêtent clairement une portée politique et sociétale. Avec un pourcentage croissant de familles en situation de pauvreté, et face à un système assez complexe d’aides sociales, notamment pour les allocations familiales, la Ligue sort du bois ce mercredi pour faire signer une pétition «Allocations familiales, plus simples, plus justes».
Cette action n’est qu’un début. La Ligue entend se mobiliser auprès de ses usagers pour préparer le transfert des allocations du fédéral aux Régions et aux Communautés. Delphine Chabbert, sa directrice Études et politique, est inquiète: pour l’instant, il n’y a aucune garantie que les moyens financiers du fédéral iront bien aux politiques en question, puisque c’est via une globalisation des transferts que l’on passera. Comment vont se faire les suivis, la répartition par matière (emploi, allocations familiales, santé…)? De durs mois de lobby commencent pour les acteurs sociaux, maintenant que les budgets s’affinent dans les entités, et que le nom du Premier ministre et ses premières orientations se font connaître.
