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Regard critique · Justice sociale

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Flandre : une solution de compromis pour l’accueil flexible et occasionnel à la petite enfance

Cela faisait des mois, sinon des années, que l’on en discutait au sein de l’exécutif flamand, notamment autour de la question des titres-services, mais finalement ils sont là: les arrêtés d’application pour l’accueil flexible et occasionnel (c’est-à-dire, en dehors des heures normales) de la petite enfance. Ils prévoient un renforcement dessecteurs existants via un pool de 200 collaborateurs, 193 places d’accueil supplémentaires dans des structures locales et un usage possible des titres-services, mais seulement dans des casbien précis.

Les scouts ont 100 ans

Jamboree le week-end dernier à Bruxelles : plus de 80 000 scouts se sont réunis pour fêter les cent ans du mouvement. À ce sujet, un livre vient de paraître fortopportunément aux éditions Luc Pire1 ; il analyse la réalité des mouvements de jeunesse aujourd’hui.

À Laeken, un contrat de quartier fait pousser un jardin pédagogique

Rue Albert, à Laeken, un jardin pédagogique sera bientôt inauguré. Créé dans le cadre du contrat de quartier Palais Outre Ponts (2002-2006), il prend placesur le site d’une ancienne usine. Porté par l’asbl Albert Street1, il sera accessible aux écoles alentours, aux associations et aux habitants du quartier Outre-Ponts. Leprojet a reçu le soutien de l’asbl Bruxelles, Ville-Région en santé2.

Avenir du FSE fédéral : Flora dans l’incertitude

La réduction des subsides fédéraux du Fonds social européen ne réjouit pas les initiatives qui en bénéficiaient jusqu’alors. Au sein duréseau Flora1, on s’attend à plus de complexité dans la remise des dossiers. L’emploi est également précarisé.

Régionalisation de l’emploi : de quoi parle-t-on ?

Lors des dernières élections législatives, les revendications flamandes en matière de sécurité sociale ont porté prioritairement, mais sanssuccès, sur la défédéralisation des soins de santé et des allocations familiales. Pour celles du 10 juin 2007, il semble bien que le relais ait étépris par la question de l’Emploi, dont le SP.A, au moins, semble faire un de ses grands thèmes de campagne. Alter Échos publie, à partir de ce numéro (voirl’interview d’Eddy Courthéoux), une série d’entretiens avec des hauts fonctionnaires de l’Emploi, et des représentants des partenaires sociaux et dela société civile. Cet article introductif vise à présenter sommairement la situation institutionnelle actuelle des politiques d’emploi en Belgique, sousl’angle de la répartition de compétences entre entités fédérale et fédérées.

Accueillir les demandeurs d’asile et rétablir les liens familiaux : deux missions de la Croix-Rouge

L’asile est une question complexe, à l’image des réalités vécues par les personnes qui ont dû quitter leur pays. Afin de mieux aborder les diversesdimensions du suivi des demandeurs d’asile, la Croix-Rouge de Belgique a mis en place un département qui propose plusieurs services d’accompagnement des personnesdéplacées, dont notamment le rétablissement des liens familiaux.

Quand féminin rime avec salaire en moins

Année européenne de l’égalité des chances pour tous, 2007 voit la publication du premier rapport annuel sur l’écart salarial entre hommes et femmes enBelgique1. Réalisé par l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IEFH)2 et commandité par le SPF Emploi, Travail et Concertationsociale, il met en exergue les causes structurelles à la source des différences qui persistent entre les salaires masculins et féminins (de 15 à 25 % selon les indicateursretenus). Outil de travail et d’autocritique pour les acteurs du domaine de l’Emploi, la parution du rapport a été l’occasion pour les ministres Vanvelthoven et Dupont de s’entretenirsur la question avec les partenaires sociaux.

Secret professionnel : les enseignants sont-ils concernés ?

Quand on évoque la question de la déontologie, le secret professionnel devient rapidement le centre de toutes les attentions. Le personnel des centres psycho-médico-sociaux(CPMS) ainsi que les enseignants n’échappent pas à la règle. Pour définir le cadre législatif et juridique du secret professionnel, en établirl’étendue mais aussi les limites, la direction générale de l’enseignement obligatoire vient de sortir deux brochures qui leur sont destinées.

L’Entre-temps accompagne des jeunes en rupture de liens sociaux

On se souvient de la grogne à l’Institution publique de protection de la jeunesse de Fraipont. Le 12 février dernier, éducateurs et surveillants de la sectionfermée partent en grève. En cause, la présence d’un jeune qualifié de délinquant mais présentant également des troubles psychiatriques. Soncomportement « imprévisible et violent » déstabilise l’équipe et la met en grandes difficultés. Et le climat est à la perte de patience face auxintentions déclarées, mais non traduites dans les faits, de prévoir des centres d’accueil pour ces jeunes qui relèvent aussi de la santé mentale.
Nous ne reviendrons pas ici, sur les mesures annoncées depuis (voir Alter Éduc n°141). Mais plutôt sur l’Entre-temps1, le service appelé « à la rescousse » par le cabinet de la ministre Fonck. Quel est ce service ? Commentest-il intervenu à l’IPPJ ? Quels sont ses apports à la réflexion sur l’accompagnement de jeunes pour lesquels on peut se sentir parfois dépassé ?Comment s’inscrit-il dans la transversalité entre secteurs ?2

Eddy Courthéoux : « La collaboration plutôt que la régionalisation »

Pour ce premier entretien autour de la question de la régionalisation de l’Emploi, Alter Échos donne la parole à Eddy Courthéoux. Sa position de directeurgénéral de l’Orbem1 constitue en effet un poste d’observation doublement privilégié : en tant que haut fonctionnaire chargé de mettre en œuvre uneéventuelle réforme, bien sûr, mais aussi en tant que Bruxellois. Dans une région où la majorité des emplois sont occupés par des non-résidents,la question de la régionalisation, et des entraves à la mobilité qui pourraient en découler, se pose en effet avec une acuité particulière.

Un an de « tolérance zéro » pour les violences conjugales : un bon début mais un début seulement…

En avril 2006, la circulaire « Tolérance zéro » a vu le jour. Elle s’adresse aux commissariats de polices et aux magistrats, et propose une série derecommandations pour faire évoluer les mentalités et les pratiques en matière d’accueil et de suivi des victimes de violences conjugales. Elle vise aussi à abolir lapolitique des plaintes classées sans suite… et à permettre de donner des sanctions claires aux auteurs de violences conjugales. Un an après sa mise en œuvre, force estde constater, selon l’association Vie féminine1, que si des avancées encourageantes sont perceptibles, beaucoup de questions relatives à l’accueil et au suivi desvictimes restent sans réponses concrètes.