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Regard critique · Justice sociale
Catherine Daloze

Catherine Daloze

Une culture des droits de l’homme pour les jeunes : quelques pistes

Connue surtout pour ses interventions en tant que lobbying politique, la Ligue des droits de l’homme1 développe également des actions de formation, notammentau sein des écoles. Éveiller aux droits humains en est la préoccupation. Elle a concocté quelques outils susceptibles de soutenir cette perspective.

Le stage parental a son opérateur

On connaît aujourd’hui l’heureux élu pour l’organisation du stage parental en Communauté française, parmi les trois candidats. Il s’agitd’un projet présenté par Michel Amand, le directeur du Pensionnat Henri Jaspar (service d’accueil et d’aide éducative1 et centre d’accueild’urgence2).

Mineurs récidivistes français, comment vous fixer des limites ?

« Les adolescents ne sont pas des adultes ». Ainsi est titrée une pétition à signer en ligne sur le site de l’hebdomadaire français, Le NouvelObs’. Ce mois de juillet a, en effet, été le théâtre de quelques discussions en France, sur le projet de loi relatif à la récidive des majeurs etdes mineurs, un projet présenté par la toute nouvelle Garde des sceaux, lisez ministre de la Justice française, Rachida Dati. Le 26 juillet, le projet passait cependant avecsuccès l’examen par le Parlement.

Santé mentale: la ministre wallonne réforme

Les 56 services de santé mentale, que d’aucun reconnaîtront sous l’appellation « centre de guidance », sont engagés dans une réforme par laministre de tutelle en Région wallonne, Christiane Vienne (PS)1. Elle entend « renforcer l’ancrage et la visibilité des services dans le réseau de soins etaugmenter les effectifs au sein des équipes ».

Des accueillantes d’enfants en mal de statut

Elles étaient quelque 750 à manifester avant les élections fédérales de ce mois de juin pour réclamer un véritable statut de travailleuse. Ellestentaient ainsi, une fois encore, d’attirer l’attention des politiques. Elles, ce sont des accueillantes d’enfants conventionnées. Celles que l’on nommait par lepassé « gardiennes encadrées ». À l’heure où l’ouverture de places d’accueil pour les tout jeunes enfants semble activer lesdécideurs, elles poussent la sonnette d’alarme pour l’avenir d’un accueil de type familial.

Extraits d'une journée d'études sur les violences conjugales

La lutte contre les violences conjugales était au centre d’une journée d’étude organisée ce 18 juin1. L’hôte : le cabinet de laministre wallonne en charge de la Santé, de l’Action sociale et de l’Égalité des chances, Christiane Vienne (PS). Les invités : « des associations et desservices publics qui ont pour objectifs de réduire la violence entre partenaires », détaillent les organisateurs. Le programme s’attachait à permettre principalementla rencontre, le dialogue entre acteurs, à remettre les coordinations provinciales2 au centre des dispositifs.

35 jeunes d'AMO, réalisateurs, monteurs et acteurs de citoyenneté

Avec ou sans sel est un court métrage réalisé au retour d’un voyage à Auschwitz, « par des jeunes, pour des jeunes » comme le soulignent lesservices d’aide en milieu ouvert (AMO) qui l’ont encadré. L’œuvre et la démarche qui y a mené s’éloignent des commémorations plus habituellesou d’un certain pathos, ou encore d’un discours formel, pour entrer dans un véritable travail de citoyenneté. Le film se fait révélateur des traits que desjeunes se donnent à eux-mêmes.

Encadrer la fugue

La « fugue encadrée »… Un dispositif existant ? Un concept théorique en voie de mise en pratique ? Comment imagine-t-on encadrer la fuite, la rupture ? Est-ilpossible d’accompagner sans dénoncer ?

Des agents dédiés au suivi de jeunes handicapés

En juin 2002, dans le cadre de son contrat de gestion, l’Awiph (Agence wallonne pour l’intégration des personnes handicapées) instaurait la fonction d’agent spécialisédans le suivi des mineurs. Cinq ans après, la fonction reste méconnue. Elle faisait tout récemment l’objet d’une matinée d’information à l’interne du secteur,à l’attention des services pour jeunes agréés par l’Agence. Bénédicte Dapsens, attachée au bureau régional de Namur1 dresse le portrait decette fonction nouvelle; qui ne manque certes pas de dossiers.

Une institution de l'Aide à la jeunesse se remémore

« Livre de vies. Plus d’un siècle d’accueil de l’enfance à Bruxelles », est le périple auquel convie le home Juliette Herman1. Unegrande traversée de l’histoire au départ de l’orphelinat, devenu aujourd’hui service d’accueil et d’aide éducative (SAAE). Une plongée dansla mémoire de l’institution et dans l’atmosphère du métier d’éducateur. Une exploration du temps par les enfants et jeunes hébergés, qui apu éclaircir leur avenir.

La Commission nationale des droits de l'enfant émerge

Suggérée par Genève, elle était attendue depuis longtemps. Quasiment dix ans que le chantier est ouvert. Elle vient de tenir sa première réunion. LaCommission nationale des droits de l’enfant sort de terre1.

« Prostitution en mode mineur »

« J’étais en fugue de l’internat. J’allais me promener à la gare et quelqu’un m’a fait un clin d’œil. Alors on a commencéà parler, et il m’a demandé si je voulais pas avoir des sous en échange… de certaines choses. J’ai dit « Pourquoi pas ? » (…) ». Jean. Ces quelquesmots comptent parmi les témoignages de prostitués recueillis dans le cadre d’une recherche intitulée : « Jeunes prostitué-es et réponses sociales». Ce 15 mai, lors de la journée d’étude « Prostitution en mode mineur », la chercheuse, Myriam Dieleman, résumait deux années de recherches ;tandis que professionnels, policiers, juges, intervenants sociaux… étaient invités à réfléchir ensemble à l’adéquation des réponsessociales1.