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Regard critique · Justice sociale

#Belgique

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Le combat contre les centres fermés et pour les sans-papiers de deux collectifs de Liège

La manière actuelle dont fonctionne la procédure d’asile en Belgique a pour conséquence que le nombre de sans-papiers grandit de jour en jour. Si leur situation estaujourd’hui portée sur la place publique, peu de personnes connaissent encore ce qui se passe réellement dans les centres fermés (cf. article sur la campagne du Cirédans ce même numéro d’Alter Échos) sur notre territoire. Un groupe de citoyens liégeois tente pourtant, avec de petits moyens il est vrai, d’informer lapopulation.

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Ouvrir les yeux sur les centres fermés : exposition photographique urbaine

« Ni ici ni ailleurs, ni dedans ni dehors, ni morts ni vivants. Des gens qui ne sont nulle part. »1 Tel pourrait être résumé le message transmis par larécente campagne de sensibilisation du Ciré (Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers)2, du FAM (Forum asile migration)3 et duJRS Belgique (Jesuit Refugee Service)4.

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Journée des insertions : L’insertion des jeunes par la culture

L’espace-rencontre culture a réuni huit expériences de terrain. Chacune met en avant, à sa manière, l’intérêt de travailler l’insertion à partir dulevier culturel. Ces projets mettent l’accent sur la dimension participative, l’expressivité, l’intérêt de croiser les points de vue, de se décentrer, travailler lesdifférences…

Protection juridique des travailleurs sans-papiers : les écueils restent nombreux

Les 23 et 24 mars derniers se tenaient à Bruxelles deux journées de réflexion et d’échange de pratiques de divers acteurs européens – ONG, syndicats,lobbys, juristes, chercheurs – sur le dilemme suscité par la reconnaissance des droits fondamentaux d’une catégorie de travailleurs pourtant dans l’ombre : lessans-papiers. Ces rencontres étaient organisées par la Platform for International Cooperation on Undocumented Migrants (Picum)1, le European Policy Centre (EPC)2,la Fondation Roi Baudouin3 et la Confédération européenne des syndicats (CES)4. De Bruxelles à Amsterdam en passant par Londres ou Genève, leconstat est identique à l’issue de la rencontre : les travailleurs migrants même « illégaux » ont des droits, même si ces derniers leur sont trop souventrefusés.

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Atelier photo pour primo-arrivants : derrière les clichés, des vies !

C’est en 2000 à la suite de la vague de régularisation de près de 40.000 dossiers de personnes en situation irrégulière qu’est lancé le projetSampa (acronyme du Service d’aide aux Molenbeekois primo-arrivants)1. Cette même année, l’Académie de dessin – datant de 1880, et classéedepuis 1996 – se voit également octroyer un budget communal et régional pour répondre au besoin des habitants et artistes de disposer d’un lieud’échanges dans le quartier. Ce lieu deviendra la Maison des cultures et de la cohésion sociale (MCCS)2. Le 7 juin prochain, une dizaine d’adultes primo-arrivantsexposeront le travail effectué dans ce cadre durant une année. Le moment de s’arrêter un instant sur les parcours de vie de ces personnes, de parler « d’avant etd’ailleurs »3

Forem La Louvière : formation à distance grâce à Interreg III

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication rapprochent la Belgique et la France. Dans le cadre du projet Interreg III Chaw1, qui met en relation laRégion wallonne et la Champagne-Ardennes, le Forem formation de La Louvière et le Greta de Charleville-Mézières, ont mis leurs ressources et leurs stagiaires en communafin de développer un projet transfrontalier de travail collaboratif à distance. Baptisé « Au fil de l’eau », il a pour but la remise au travail par la mise enpratique des acquis et la complémentarité des compétences.

Des journées ouvertes sur la médiation à l’UCL : rencontre entre universitaires et gens de terrain

Dans une société qui évolue rapidement, on constate depuis plusieurs années que le sens de toute une série d’éléments, dans un ensemble de domainestrès variés, change. En Belgique, les politiques ont incité à développer de nouvelles instances regroupées sous le vocable « médiation ». Lesmédiateurs, encore peu, voire mal connus, répondaient présents ces 28 février et 1er mars aux journées ouvertes organisées par ledépartement de communication de l’Université catholique de Louvain-la-Neuve, à l’initiative d’Elisabeth Volckrick1, professeure du cours « Théories et pratiquesde la médiation ».

Flandre : Marino Keulen teste personnellement ses parcours d’intégration

Aller voir les acteurs de terrain est une chose, mais se mettre, ne fût-ce qu’une matinée, à la place des usagers du système, c’est encore plus concret. Dans cet esprit,Marino Keulen, ministre flamand en charge de l’Intégration (VLD), et l’échevine gantoise des affaires sociales, Martine De Regge (SP.A), ont expérimenté en versionaccélérée le parcours d’intégration que suivent depuis 2004 les primo-arrivants en Région flamande. Pour l’occasion, le ministre s’étaitmétamorphosé en Biélorusse, avec une formation de monteur, à la recherche d’un travail. L’échevine gantoise était, elle, supposée être unecitoyenne britannique désireuse d’apprendre le néerlandais.

Le fonds de traitement du surendettement renfloué

Pour pallier l’accroissement du nombre de gens recourant au règlement collectif de dettes, la ministre chargée de la Protection de la consommation, Freya Van den Bossche(SP.A)1, a décidé de relever de 2,7 à 4 millions d’euros les moyens financiers du Fonds du traitement du surendettement, d’élargir le cercle des bailleurset de lancer une grande campagne de prévention.

Les supermarchés Bioplanet se sont ouverts à l’économie sociale

Y a-t-il un marché pour les produits biologiques issus de l’économie sociale ? Les supermarchés Bioplanet1 du groupe Colruyt en ont en tout cas fait le paripuisqu’ils proposent parmi leurs produits des produits alimentaires fabriqués par des entreprises dont les travailleurs présentent un léger handicap ou sontdéfavorisés sur le marché du travail en raison de leur faible scolarisation.

Sociologie au service du travail social

Entre travail social et sociologie, s’est instauré, depuis la naissance des deux disciplines, un rapport complexe fait de proximité et de méfiance, decomplémentarité et de domination. Cette dimension d’amour-haine est théorisée, entre autres, par François Dubet, dans Le déclin de l’institution :« Le travail social est suspendu à deux grands univers intellectuels qui lui donnent du sens : la sociologie et la psychanalyse. Les travailleurs sociaux sont donc tenus de chercher lasignification de leur action dans des travaux théoriques qu’ils ne produisent pas eux-mêmes. […] Leur seul discours « authentique » est celui du vécu, mais le vécu ne ditjamais rien s’il n’est pas interprété. […] Les travailleurs sociaux sont donc en situation d’être colonisés par des modèles théoriques dont ils n’ont pas lamaîtrise quand ils veulent échapper à l’engluement dans leur « vécu ». » C’est pour tenter d’échapper à cet engluement, sans pour autant basculer dans lacolonisation, que Patrick Dubéchot a rédigé La sociologie au service du travail social1. Son objectif : « montrer l’intérêt de l’approchesociologique pour la mise en œuvre des pratiques d’intervention sociale et décrire les articulations possibles entre les deux champs. »

Comment les jeunes rêvent-ils de leur avenir professionnel ?

Selon Dream, un projet national d’ICHEC-PME (département PME de l’Institut catholique des hautes études commerciales)1 et de son pendant néerlandophone EHSAL, en 4ans, la vision des jeunes de leur avenir professionnel est restée assez stable, voire même traditionnelle. Mais, alors qu’ils se sentent bien préparés pour l’affronter, lesemployeurs ont une opinion tout autre. Plongée dans l’enquête réalisée par ces équipes.