Plate-forme Mineurs en exil et Une BD pour feuille de route

Les mineurs étrangers non accompagnés sont des jeunes arrivés en Belgique sans leurs parents ou tuteur légal.

Le centre Fédasil de Rixensart a ouvert en 2008 une halte-accueil, baptisée Kirikou, pour les enfants de mineures non accompagnées. Une première en Belgique.

Chaque jour de l’année, en moyenne trois à quatre Mena sont pris en charge dans un centre d’observation et d’orientation (COO). La moitié d’entre euxdisparaît dans les 48 heures.

Cela fait cinq ans cette année que la loi tutelle est d’application en Belgique. Une avancée pour les Mena, certes, mais non exempte de dysfonctionnements etd’imprécisions.

Nichée à Maillen, sur la commune d’Assesse, l’initiative locale d’accueil du CPAS, baptisée Les Hirondelles, héberge vingt-quatre Mena, tousdemandeurs d’asile.

A contrario des sujets habituels dont raffolent les médias, Bernard De Vos a choisi pour son premier rapport thématique de parler de l’incidence de la pauvreté sur lesenfants et leurs familles.

Si la pauvreté ne peut se résumer à quelques chiffres, le baromètre social bruxellois, publié chaque année, constitue néanmoins une bonne prise depouls.

Un ménage belge sur huit est confronté à des difficultés financières du fait de ses frais de santé.

Les organisatrices du concours miss SDF semblent avoir trouvé la poule aux œufs d’or. La finale à peine terminée, elles comptent s’attaquer au concours misterSDF.

À la veille de l’Objectif 2010 d’éradication de la pauvreté, un seul constat : l’Europe doit revoir sa copie.

Chaque année, l’enquête EU-silc sur la pauvreté en Belgique est publiée. Sans surprise, les chiffres ne s’améliorent pas : 15 % des Belges, soit environ 1sur 7, vivent sous le seuil de pauvreté.