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Regard critique · Justice sociale

Petite enfance / Jeunesse

John Rizzo, un sauveur de l’école… parmi d’autres

Dans le prochain Alter échos on parlera d’excellence. De pacte d’excellence. Un pacte qui mobilise beaucoup d’énergies et beaucoup d’acteurs. Parmi tout ceux qui s’expriment, un certain John Rizzo veut « sauver l’école ».

29-04-2015

Dans le prochain Alter Échos, on parlera d’excellence. De pacte d’excellence. Un pacte qui mobilise beaucoup d’énergies et beaucoup d’acteurs. Parmi tous ceux qui s’expriment, un certain John Rizzo veut «sauver l’école».

Mission sauvetage de l’école. Depuis le début de l’année, des syndicats, des associations, des chercheurs et beaucoup d’autres personnes se rencontrent pour élaborer le projet phare de la législature en fédération Wallonie-Bruxelles: le pacte pour un enseignement d’excellence. Un pacte qui suscite espoirs et critiques.

C’est bien ce pacte qui est au cœur du prochain numéro d’Alter Échos. Les premiers travaux y sont analysés; les premiers échanges aussi. Permettront-ils de dépasser les différends ancestraux entre acteurs de l’école?

Parmi les urgences: le redoublement. La Belgique francophone conserve son bonnet d’âne en ce domaine. Un article fouillé fait le point: Pourquoi la Communauté française est-elle accro au redoublement? Quelles sont les solutions alternatives?

Dans ce contexte de grand débat sur l’enseignement, les publications s’enchaînent. Tout le monde veut apporter son grain de sel. Notons par exemple la parution de «Sauver l’école», de John Rizzo, publié aux éditions Ker, dont on parle abondamment dans les médias grand public.

Après avoir «dirigé une start-up» qu’il avait fondée, cet ancien formateur dans le domaine de l’informatique s’est lancé dans une étude approfondie de l’école belge francophone. Il a donc décidé d’écumer les écoles de Belgique en tant que remplaçant. En parallèle à son étude de terrain, il s’est consacré à la lecture compulsive des textes concernant l’école belge et en a rencontré les principaux acteurs.

De cette expérience, l’auteur tire quelques leçons. Il dénonce les nombreux cloisonnements de l’école belge. Cloisonnements par année (1re primaire, 2e primaire, etc.), entre primaire et secondaire, le cloisonnement social, le cloisonnement par réseaux, le cloisonnement des matières. «Une manière de sortir de l’immobilisme est d’enlever le plus de cloisons possible», nous dit-il.

Dans cet ouvrage, il propose des pistes pour renouveler l’approche pédagogique: «Qui a dit que les élèves doivent être groupés par âge, qui a dit qu’ils doivent tous passer les mêmes examens alors qu’ils ont tous un niveau différent? Qui a dit que l’école devait davantage ressembler à une caserne qu’à une bibliothèque?» Il imagine des enseignants «coaches», polyvalents, qui guident les élèves, leur donnent une partie du pouvoir de décider comment atteindre l’objectif qu’il leur a fixé. Des élèves qui s’entraideraient en fonction des difficultés de chacun. Le tout dans un contexte où l’informatique jouerait un rôle central.

Un avis parmi d’autres à retrouver dans notre dossier spécial pacte d’excellence.

Cédric Vallet

Cédric Vallet

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