#Belgique
Sans-boulot : tous suspects ?
«On aurait donc bien un problème de mentalité en Wallonie. C’est d’autant plus dérangeant que les aides sociales chez nous sont très généreuses.» Cette phrase est tirée du documentaire «Sans-boulot: tous fraudeurs?», réalisé par Christophe Deborsu et diffusé sur RTL TVI le 7 novembre dernier.
Lever le voile sur le post-partum
La Ligue des familles propose une exposition sensible et engagée qui donne la parole aux parents, mêlant témoignages vécus et éclairages professionnels pour révéler cette période encore taboue. Enrichie par plus de 150 témoignages de parents venus de tous [...]
Un métier à tout fer
Les ferrailleurs, on les entend mais on ne les voit pas vraiment. Pionniers du recyclage, leur activité est salutaire pour notre société. Elle est également soumise aux aléas du marché international, qui fixe les règles du jeu.
Excision : une prévention sur le fil
En Belgique, l’excision – ablation du clitoris chez l’enfant ou la jeune femme – concernerait plus de 30.000 personnes. Alors que le dépistage, la formation des structures de terrain et la prévention se mettent peu à peu en place – malgré quelques angles morts -, le sujet reste cependant tabou.
Le genre de la fête
Quatre ans après le lancement du mouvement Balance ton bar qui a mis sous les projecteurs les violences sexuelles et discriminatoires dans le monde de la nuit et de la fête, qu’en est-il aujourd’hui? Les femmes et les personnes minorisées peuvent-elles faire la fête plus en paix, lâcher prise sans craindre pour leur sécurité et leur intégrité? Dans cette chorégraphie toujours très masculine, des femmes – par envie et par survie – dessinent de nouvelles pratiques pour une fête plus inclusive, plus responsable, plus sûre.
Tenue de soirée
La législation a beau les condamner depuis plus de 40 ans, les discriminations de personnes racisées dans l’accès à la fête sont encore nombreuses. Des initiatives tentent de faire pencher la balance, mais le secteur de la nuit ne pourra pas éviter la remise en question.
Des soirées «stupéfiantes»:
accompagner plutôt que punir
Alors que la «guerre» contre la drogue se solde par un échec sanitaire et social, notamment dans la capitale, des acteurs de terrain défendent une autre voie, celle de la réduction des risques. Un modèle qui peine à s’imposer face à une politique répressive qui absorbe l’essentiel des financements publics.
La fête à Bruxelles :
une espèce en voie de disparition ?
Est-il compliqué de faire la fête à Bruxelles aujourd’hui? Y organiser des événements festifs est-il en passe de devenir mission impossible? Ou est-ce le contraire?
Répondre à ces questions nécessite d’analyser la politique urbaine de la capitale et la manière dont la fête y est intégrée. Ou pas…
Le sens de la kermesse
Quand il s’agit de faire la teuf, les campagnes wallonnes ne sont pas en reste. Les bals, kermesses, sans oublier les ducasses, rythment la vie de nos patelins. Prises en charge par des comités des fêtes ou leur version ardennaise, les Jeunesses de village, ces célébrations nourrissent un imaginaire teinté de souvenirs et de fantasmes dans toute la Belgique. Il s’agit pourtant d’une culture de la fête qui est peu décrite ou étudiée. Cela méritait bien un reportage.
De la crise à la rigueur:
le néolibéralisme à la belge
Entre la fin de 1981 et 1987, Wilfried Martens est à la tête de deux gouvernements de centre droit, associant les familles socio-chrétiennes et libérales (respectivement CVP/PSC et PVV/PRL, ancêtres du CD&V/Engagés et Open Vld/MR). Durant ces années Martens-Gol (du nom du Premier et du vice-Premier libéral), crise, compétitivité, et redressement deviendront les maîtres mots de la politique belge. Pour s’implanter en Belgique, le néolibéralisme n’a pas eu besoin de Dame de fer mais plutôt de bons conciliateurs.
Solayman Laqdim: «Quand l’État n’assume plus ses responsabilités,
c’est le religieux ou la délinquance
qui prend le relais»
Solayman Laqdim, délégué général aux Droits de l’enfant depuis 2023, tire la sonnette d’alarme. Entre pauvreté infantile galopante, crise de santé mentale et violences policières, il dresse un constat sans concession d’une Belgique qui abandonne ses enfants les plus vulnérables.
Sans papiers, mais pas sans droits:
la sécu autogérée qui comble
les manquements de l’État
Face à un système qui exclut plus qu’il ne protège, des personnes sans papiers ont créé leur propre caisse de solidarité. À Liège, cette sécurité sociale autogérée pallie depuis six ans les lacunes de l’aide médicale urgente (AMU). Une initiative qui révèle l’échec d’un droit théorique, mais inaccessible: jusqu’à 90% des sans-papiers renoncent à l’AMU.
