
Des refuges pour jeunes LGBT: une priorité?
Loin du cliché de l’homme gay, blanc, issu de la classe moyenne et vivant en ville, les personnes LGBTQIA+ sont en fait plus à risque de basculer dans la (grande) précarité. Est-ce aux structures LGBTQIA+ d’intégrer davantage les questions sociales ou au secteur social-santé de devenir davantage «LGBTQIA+ friendly»?

La pauvreté oubliée des provinces riches
Certains viennent vivre à la campagne pour «profiter du bon air». D’autres y vivent comme des clochards. La précarité rurale pose un énorme défi au travail social. Comment repérer ceux qui passent sous les radars des CPAS? Quels outils mettre en place? Zoom sur deux provinces, connues pour être les plus inégalitaires de Wallonie.

Des refuges pour jeunes LGBT : une priorité?
Cela bouge vite et fort pour les sans-abri LGBTQIA+. Les pouvoirs publics multiplient les places dans les refuges ou logements dédiés. Mais sur le terrain, on s’interroge. Faut-il mettre en concurrence les publics précarisés et les jeunes LGBT sont-ils davantage vulnérables que les autres? La question fait débat.

Violence sur toute la première ligne
Ils sont ambulanciers, pompiers, infirmiers, médecins généralistes. Ils font partie de ces métiers dits «de première ligne» en contact direct avec la population, mais ce contact fait de plus en plus souvent des étincelles. Et si la violence à leur égard était d’abord dirigée contre ce qu’ils représentent?

Cachez ces chips dans les boîtes à tartines…
La malbouffe à l’école reste une réalité. Vingt ans d’incitations, de recommandations en faveur des collations «saines» n’ont pas permis de déloger les «crasses» des boîtes à tartines. Sans doute parce que la malbouffe est aussi et surtout un problème de précarité, matérielle, culturelle. Et la stigmatisation des familles pauvres rendues coupables de négligence n’arrange rien.

« Les juges restent dans la logique de la sanction »
Déjudiciariser. Cela fait trente ans au moins que ce mot est au programme des ministres chargés de l’Aide à la jeunesse. Et pourtant, le placement en IPPJ des mineurs délinquants semble un passage obligé, quasi automatique. Quelles que soient les alternatives mises en place. Pourquoi une telle résistance?

Avec l’inflation, la consommation bio se dégrade
C’était il y a deux ans, c’était il y a un siècle. Le confinement avait déclenché une vague d’enthousiasme pour les produits bio et en vrac. Aujourd’hui, c’est le ressac et il balaie des petits producteurs et vendeurs. Une première pour un secteur qui a grandi très (trop?) vite et voit parfois se développer les mêmes maux que ceux qui touchent le commerce traditionnel: concurrence féroce, pressions sur les producteurs, flou sur l’origine des produits… Le bio vit aussi une crise de confiance.

Lait, beurre et sourire des bénévoles. En Gaume, l’épicerie sociale livre tout à domicile
Il ne suffit pas d’ouvrir une épicerie sociale, une banque alimentaire ou un resto du cœur pour lutter contre la pauvreté. Ces formes d’aide matérielle ne fonctionnent que si elles sont physiquement accessibles aux plus précarisés. Cela marche dans [...]

Lait, beurre et sourire des bénévoles. En Gaume, l’épicerie sociale livre tout à domicile
Il ne suffit pas d’ouvrir une épicerie sociale, une banque alimentaire ou un resto du cœur pour lutter contre la pauvreté. Ces formes d’aide matérielle ne fonctionnent que si elles sont physiquement accessibles aux plus précarisés. Cela marche dans les villes, les grosses communes, pas dans les zones rurales. Dans le sud de la Gaume, l’équipe de la Croix-Rouge a fait le choix de ne plus attendre les bénéficiaires. Si tu ne viens pas à l’épicerie sociale, c’est l’épicerie qui viendra à toi. Elle apporte savons, fromages, sel, poivre et lien social. Nous l’avons accompagnée dans les villages et hameaux de Rouvroy.

« Le rôle politique des mutuelles dérange »
Les mutuelles ne veulent plus être assimilées à de simples guichets de remboursement. Elles sont et veulent rester un acteur incontournable de la politique de la santé. Un rôle qui passe par une autre approche de la santé et surtout par un travail social où disponibilité et proximité sont les principales balises.

«La bureaucratie prend la place du travail social»
Mars 2021, grève au CPAS de Schaerbeek. Juin 2021, arrêts de travail à Anderlecht et Charleroi et en septembre 2020, c’était au tour du CPAS de Molenbeek. Dans les quatre cas, les doléances syndicales sont les mêmes: une charge de travail excessive aggravée par le Covid, un manque récurrent d’assistants sociaux qu’on peine à engager. Les CPAS ont mauvaise réputation. Ils sont désormais perçus comme l’antithèse du vrai travail social. Comment en est-on arrivé là?

« Nous étions dans une crise du logement. Nous sommes dans une crise du relogement »
Le projet du gouvernement wallon est ambitieux, surtout pour le logement public, avec la création et la rénovation annoncées de 6.000 logements. Ambitieux aussi pour le logement privé avec la promesse d’«éradiquer»(!) le sans-abrisme. Les inondations ont-elles emporté, comme un tsunami, tous ces engagements? Christophe Collignon, ministre PS chargé du Logement et des pouvoirs locaux, veut rassurer.