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Regard critique · Justice sociale

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Les CPAS bruxellois s’arc-boutent sur leurs missions sociales face aux plans d’assainissement

À l’heure où les différents CPAS bruxellois concoctent leur budget pour la rentrée, la conférence des 19 présidents des CPAS bruxellois tire lasonnette d’alarme. « Il nous a paru important d’attirer l’attention sur la pression que la Région exerce sur les communes en difficultés financières, afinque leur CPAS participe à l’effort d’assainissement », a expliqué Yvan Mayeur, président du CPAS de Bruxelles-Ville et président de la conférencedes CPAS, lors d’une conférence de presse organisée le 17 juin dernier.

La SWL intéresse les investisseurs étrangers

En octobre 2002, la Société wallonne du logement (SWL)1 avait émis sur le marché européen des Euro-obligations – soit un emprunt public –pour un montant de 211 millions d’euros2. Ces émissions doivent servir à financer les programmes d’investissement de 1997 à 20013 pour la création etla rénovation des logements de service public wallons. Ces emprunts s’ajoutent aux dotations régionales. « Ce type de financement a été choisi pour diversifier lessources de financement de la SWL et lui permettre, ainsi qu’à la Région qui garantit les emprunts, de se faire connaître sur les marchés financiers internationaux »,explique Olivier Dechenne, en charge du dossier à la SWL. « Le marché belge s’avérait trop étroit et nous avions déjà d’importantes lignes decrédits dans les grandes banques. »

Programmes communaux de logement 2004-2006 : plus en phase avec la politique régionale ?

Dans le cadre de l’ancrage communal du logement, la Division du Logement de la DGATLP (Division générale de l’Aménagement du territoire, du Logement et duPatrimoine)1 a organisé une série d’informations régionales, en collaboration avec la SWL (Société wallonne du logement)2, concernant lesnouveaux plans triennaux du logement 2004-2006. Ceux-ci devront être rentrés à la DGATLP le 31 décembre 2003. En termes de planning, les communes sont invitéesà élaborer leurs programmes de juillet à septembre. Une date de pré-clôture des dossiers (même incomplets) est prévue au 30 septembre. L’administrationpropose aux communes de faire un préexamen des programmes rentrés à cette date pour permettre aux administrations locales de rectifier le tir en cas d’erreurs.

Flandre : discrimination à l’accès au logement social à Beringen et état des lieux du secteur

Le logement était au cœur de l’actualité ces deux dernières semaines dans la presse flamande1. Avec d’abord une polémique qui a fait rage cemois-ci à Beringen (Limbourg) autour de la politique locale d’attribution des logements sociaux. La société KBM (Kantonale Bouwmaatschappij van Beringen), qui gère 4000 logements sociaux dans l’ouest du Limbourg, utilise en effet un système de quotas, basés sur la nationalité mais aussi le type de famille, l’âge et lesrevenus des candidats au logement. La société limbourgeoise déclare ainsi lutter contre la formation de ghettos dans les quartiers. Cette politique a cependant pour premier effetde rallonger démesurément les délais d’attente pour certaines catégories de personnes. Ainsi, à Beverlo, le temps d’attente moyen pour un logement avecdeux chambres est de 35 mois pour les familles européennes, et de 114 mois pour les autres familles. Au niveau régional, la Vlaamse Huisvesting Maatschappij (VHM) a adressé uneprotestation à la KBM pour ces pratiques contraires à la législation belge et en contradiction avec les objectifs du logement social.

Eric Tomas : « Les contrats de quartier ne sont pas la panacée »

Le 14 juin, plus d’une centaine de personnes ont participé à une matinée de Forum sur la revitalisation urbaine à Bruxelles. Organisée par le secrétariatrégional au développement urbain (SRDU)1, cette activité avait pour but de dégager des pistes de travail permettant le renforcement des processus derevitalisation. Trois axes de réflexion ont été développés au cours d’ateliers de travail sur la base d’exemples : participation (le projet Four Cities), espacepublic (le parc Bonnevie) et culture (la Zinneke Parade).

Améliorer les relations entre ruraux et néoruraux, objectif 2008 pour trois communes gaumaises

LEADER+, Liaison entre actions de développement de l’économie rurale, est un programme européen qui met en œuvre une stratégie de développement dupatrimoine social, culturel, naturel et économique en territoire rural. Pour y accéder, les partenaires locaux constituent un Groupe d’action locale (GAL)1. L’approche viseà valoriser les ressources locales existantes et à tenir compte des enjeux en matière de protection de l’environnement, de développement durable, de créationd’emplois. En Région wallonne, le gouvernement a confié les missions d’assistance technique et administrative à la Fondation rurale de Wallonie (FRW) et au Centred’économie rurale. La programmation 2003-2008 est lancée.

Professionnalisation dans le secteur non marchand

L’évolution de l’emploi dans le secteur non marchand est le thème d’un séminaire organisé par le Centre de sociologie du travail, de l’emploi et de laformation de l’ULB1. Plusieurs rencontres sont prévues. La première a eu lieu ce mercredi 11 juin et les questions abordées lors de cette scéanceserviront de terreau pour la suite programmée après les mois d’été. L’intitulé de cette première rencontre, « la professionnalisation :histoire d’effets pervers et nouvelles opportunités », a amené les invités chargés de dresser le cadre du débat, à s’exprimer surl’évolution dans le temps des « engagements » dans la vie associative.

Rio + 10 : douze lauréats primés par la Fondation pour les générations futures

En août 2002, la Fondation pour les Générations Futures (FGF)1 lançait l’appel à projet «Rio, 10 ans après. Et si onconcrétisait.» Après une longue période de sélection de près de 200 projets, incluant un processus constructif avec les porteurs de projets (formations,entretien…), la FGF a porté son choix sur douze lauréats. Il s’agit des projets suivants : Mérytherm SA (projet alliant technologie hydraulique et insertionsocio-professionnelle); Commercialisation des produits andins; Vers une école Agora Ecosociostructure porté par l’Institut Robert Shuman des Cantons de l’Est; Formation à lastratégie des responsabilités sociales des entreprises porté par l’asbl Cedac; l’Ambassade universelle (premier accueil des sans-papiers); Sustainable Added Value portépar l’Union wallonne des entreprises; Guilde pour un commerce solidaire à Liège; Le futur futé aux ateliers de la rue Voot; Avanti popolo (asbl Zogma); Assesse Energie (unecommune qui vise une indépendance énergétique via le renouvelable et l’URE); la Ferme Delsamme (CPAS de la Louvière – projet d’agriculture bio et deréinsertion socioprofessionnelle) et le Centre de médiation des Gens du Voyage. Les lauréats se partageront 125 000 euros pour développer leurs projets.

Comment les CPAS wallons digèrent le droit à l’intégration sociale

La Fédération des CPAS de l’Union des villes et communes de Wallonie a sondé les CPAS sur la manière dont ils mettent en œuvre le nouveau droit àl’intégration sociale, entré en vigueur le 1er octobre 2002. Elle a réservé à Alter Échos la primeur des résultats de l’enquêtemenée en avril, puis des quatre  » Carrefours  » organisés avec les responsables et personnels des CPAS en mai et juin1. Nous profiterons aussi de cette actualité pourdécouvrir le recours introduit contre la loi par la Ligue des droits de l’homme.

Injustices sociales, migration et sécurité, au programme de la Fondation Roi Baudouin

La mission de la Fondation Roi Baudouin est à la fois très claire et très large : contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population. Elledispose pour cela d’un budget de fonctionnement d’environ 25 millions d’euros par an. Ce budget permet de réaliser pas mal de choses mais malheureusement pas tout.C’est pourquoi la Fondation a choisi de mettre l’accent sur certains thèmes prioritaires à travers quatre programmes centraux : Justice sociale, Sociétécivile, Gouvernance et Fonds et Philanthropie d’aujourd’hui. Nous avons souvent parlé dans Alter Échos des projets « Justice sociale » comme le Fonds pauvreté, le Fondsexpérimental services de proximité ou le jobcoaching. Certains de ces projets se clôturent, d’autres continuent tandis que de nouveaux surgissent. L’occasion de faire lepoint avec Françoise Pissart, directrice du programme « Justice sociale ».

Michel Daerden a trouvé le milliard d’euros nécessaire à la rénovation du parc locatif social wallon

Deux semaines avant le vote final sur le Code bruxellois du logement, le 3 juillet, Michel Daerden, ministre wallon du logement, n’a pas voulu être en reste en rendant public uninvestissement d’un milliard d’euros destiné à sécuriser et à rendre salubres les logements sociaux wallons. Le lendemain, la Société wallonne du logement aprésenté son rapport d’activités 2002. Dans ce document, il est également question de consacrer un milliard d’euros pour rénover le parc locatif social wallon. Cetinvestissement reflète une évolution de la société, un bâti qui n’a pas suivi ou a été délaissé, et une volonté de rectifier letir. Le drame des « Mésanges », survenu le 19 février dernier, à Mons, avait remis cruellement l’accent sur cette problématique. Pour rappel, l’incendie avait causéla mort de sept personnes.

Adoption du projet de Constitution européenne et réactions : un pas important est franchi

La Convention sur l’avenir de l’Europe, lancée officiellement le 28 février 2002, a clôturé ses travaux en juillet. Elle était censée jeter lesbases de la prochaine Conférence intergouvernementale (CIG) en proposant un projet constitutionnel pour l’Europe du futur.1 Pourquoi une Convention avant une nouvelle Conférenceintergouverne-mentale? Parce que l’expérience de la rédaction de la Charte des droits fondamentaux avait permis de dépasser certains blocages traditionnels de laconstruction européenne.