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Cefa : des difficultés de mise en œuvre, en attendant une première évaluation
Cela fait maintenant bientôt deux ans que la réforme des centres d’éducation et de formation en alternance (Cefa) a été mise en place. Un de ses pointscentraux consiste dans la distinction de deux formes d’alternance, conformément à ce que prévoyait déjà le décret Mission de 1997, les « articles49 » et les « articles 45 ».
Nouvel outil pour les acteurs de l’insertion socioprofessionnelle : le Passeport cognitif pour l’insertion
Fort d’une expérience acquise depuis 1993, le CPAS de La Louvière a multiplié les projets et les actions en matière d’insertionsocioprofessionnelle1. Jusqu’à l’aboutissement, en 1998, à savoir : la création d’un centre d’Évaluation et de Remédiation (CER)en collaboration avec les EFT Format 21 et l’asbl Cedar2. À l’époque déjà, le CPAS louviérois s’était doté du logicielEval II, qui permettait de tester les aptitudes professionnelles des candidats à la réinsertion3. Les résultats définissaient alors la recherche du profil etl’orientation à donner à la personne testée (soit une formation qualifiante, soit une préformation, soit une mise à l’emploi)4.
Equal dans les Cefa du Centre : des projets attendent l’ensemble de l’enveloppe financière
Depuis septembre 2002, huit centres d’éducation et de formation en alternance (Cefa) sont engagés dans des projets européens « Equal », centrés surles élèves qui rencontrent le plus de difficultés à s’intégrer dans la démarche de formation à temps partiel en entreprise. Mais lesactivités menées dans ce cadre (avec différents partenaires locaux et en relation avec des homologues espagnols) sont entravées par des problèmes definancement.
Agences-conseil : l’avant-projet de décret en première lecture
Le 15 mai, Serge Kubla, ministre wallon de l’Économie1, a fait approuver par le gouvernement son avant-projet de décret sur les agences-conseil en économiesociale.
Le Fonds de l’économie sociale et durable sur les fonts baptismaux
Ce n’est plus un secret pour personne, les placements éthiques commencent à avoir le vent en poupe, et, rentabilité oblige, le grand public pointe son nez. Unintérêt qui devrait se renforcer dans les jours qui viennent grâce au lancement d’une union pour le moins originale : pour la première fois en Belgique,l’économie sociale rencontre le marché des capitaux. C’est que depuis le 21 mai, une émission d’obligations de 75 millions d’euros est proposée auxépargnants afin de financer le nouveau fonds de l’économie sociale et durable. L’émission obligataire est garantie par l’État, le gouvernement «souhaitant permettre à un large public d’accéder à des placements éthiques » nous dit le communiqué de presse de la cellule économie sociale ducabinet Vande Lanotte. Ce fonds est né quelques jours avant l’échéance électorale venant rappeler que la déclaration gouvernementale comprenait un tout petitvolet concernant l’incitation fiscale de l’épargne éthique. Les associés fondateurs du Fonds, érigés en société coopérativeà finalité sociale, sont la Société fédérale d’investissement, la Société fédérale de participation et le Fonds departicipation. L’État belge fait apport d’un capital de 2,5 millions d’euros dans le Fonds. Un fonds monté, selon les acteurs du secteur, aveccélérité, efficacité et en concertation avec le terrain par le cabinet Vande Lanotte. Reste que les organismes financiers spécialisés dansl’économie sociale auraient sans doute préféré la mise en place d’incitants fiscaux à leur égard plutôt que celle d’un fonds maiscelui-ci étant là, ils essaieront d’en tirer le meilleur parti puisqu’ils y ont été associés.
« Coopérative jeunesse » offre des services encadrés par l’AMO Plan J de Tubize
L’an passé, l’AMO (Aide en milieu ouvert) Plan J de Tubize1 avait réalisé « coopérative jeunesse » un projet pilote soutenu par laCommunauté française (CFWB). Celui-ci visait à encadrer des jeunes de moins de 18 ans offrant des services payants pendant leurs vacances. Le cabinet de l’Aide à lajeunesse n’ayant toujours pas donné de réponse par rapport à une reconduction éventuelle, Plan J s’est dégotté d’autres moyens. Le pointavec Geneviève Perreaux, responsable du projet.
Le Rallye de l’emploi carolo : deuxième édition
Dans le cadre du 10e anniversaire de la Mirec1, les responsables avaient décidé en 2002 de créer un événement ponctuel important afin de poursuivre etde grandir leur mission de mise à l’emploi de personnes d’un premier niveau de qualification. Baptisée « Rallye de l’emploi », l’édition 2002s’était clôturée par un bilan plus que positif puisque 104 postes vacants avaient été trouvés par les agents de développement et un millier devisiteurs avaient parcouru les stands. Quelque 282 demandeurs d’emploi avaient quant à eux été accueillis par le centre d’évaluation des potentialités,composé d’accompagnants sociaux et psychologues, dont une cinquantaine ne correspondaient pas aux critères des missions régionales (trop qualifiés,gradués…). Cette première action a amené la conclusion de 20 contrats à durée indéterminée, 27 CDD longue durée, 6 intérims, 9 CDDde courte durée et 24 intérims de courte durée. Tenant compte des demandes des entreprises, deux projets en formation alternée ont été lancés :opérateur de production alimentaire (12 personnes sont sous contrat CDI au travers d’un PFI) et agent de gardiennage (15 personnes ont obtenu le brevet « Tobback » d’uncoût de ± 1 000 euros), 9 sont à l’emploi (7 CDI et 2 agents de prévention et de sécurité). Lors du rallye de 2002, les partenaires tels quel’Onem, T’intérim (devenu Trace), le CSEF, le Forem, les syndicats et plusieurs entreprises étaient présents.
Le Fonds de créances alimentaires entrera en fonction en septembre prochain
La saga déjà longue de la création d’un Fonds des créances alimentaires a connu son épilogue le 23 janvier dernier avec le vote à la chambre de laloi instaurant le Fonds fédéral de recouvrement des créances alimentaires. Publiée au Moniteur le 23 mars dernier, elle entrera en application le 1er septembre 2003. Nousretraçons ici succinctement historique et fonctionnement.
Règles de tutelle et règles financières modifiées pour les CPAS bruxellois
Un projet important d’ordonnance modifiant la loi organique du 8 juillet 1976 des CPAS a été adopté le 15 mai 2003 par l’Assemblée réunie de laCommission communautaire commune. Sa date d’entrée en vigueur est fixée au 1er janvier 2004. Ce projet d’ordonnance comprend deux parties. L’une porte sur lesrègles de tutelle, l’autre sur les règles financières, budgétaires et comptables. « Les dispositions sont assez techniques, explique ÉricTomas1, membre de la Cocom et chargé de l’Aide aux personnes et de la Fonction publique, mais devraient contribuer à un meilleur fonctionnement des CPAS. »
Des associations se réunissent autour du « Vivre ensemble » à la recherche d’une parole commune…
Ce 15 mai, le Centre pour l’égalité des chances1 a terminé le rassemblement des contributions des participants à la journée « Vivreensemble », qu’il a transmises à la ministre à ce moment en charge de l’Égalité des chances, Laurette Onkelinx. Le 10 mars 2003, en effet, le Centreorganisait à Bruxelles une journée associative : « Journée vivre ensemble ». Cette rencontre qui a réuni quelque 120 associations et a vu passer près de800 personnes constituait une des actions prévues dans la déclaration commune « Vivre ensemble »2.
Un livre de contes créé à l’Atelier de LST à Namur : « Ferme les yeux, imagine… »
L’Atelier d’expression du mouvement namurois Luttes Solidarité Travail1, association de lutte contre la pauvreté, a produit avec les Éditions « LaRose des Vents » un livre de contes intitulé : Ferme les yeux, imagine…, quatre contes ponctués d’illustrations réalisées par les auteureselles-mêmes. Rêve d’Afrique par Blanche Waregne, Les oiseaux, par Myriam Dangreau, La chanson de Sarah par Marina Waregne, et L’arbre frère par Isabelle Van De Maelle,quatre contes comme quatre rêves où transparaît la vie de chacune comme une histoire universelle.
Le polar pour mieux comprendre la réalité sociale
À l’occasion de la journée portes ouvertes de l’EOS1, section sociale de la Haute École Ilya Prigogine, une conférence-débat étaitorganisée le 10 mai à Bruxelles sur un sujet pour le moins original : « Le polar en tant qu’analyseur du social ». Une petite centaine de personnes avaient fait ledéplacement. Essentiellement des élèves, mais aussi des travailleurs, et anciens de l’école. Pour débattre de l’intérêt du polar commereflet de notre société contemporaine, deux auteurs de romans noirs, Serge Quadruppani et Gérard Delteil, ainsi qu’un philosophe, Aram Mékhitarian, étaientréunis sous l’impulsion de Marc Milants, chargé de cours à l’EOS et spécialiste de la question. Selon le chargé de cours, qui aborde sesséminaires de sociologie par le biais de l’étude du roman noir, ce dernier « agit comme un microscope théorique très souvent critique, incisif et doncparticulièrement révélateur de l’ensemble des problématiques sociales vécues. » Il poursuit en exprimant que « la richesse concrète de cestyle de littérature, longtemps décriée, réside, pour nous, dans son caractère directement en prise avec la réalité sociale et politique ». Ilajoute que « la réalité brute, noire, décrite dans ce genre littéraire, se base très souvent sur les catégories sociales les plus opprimées, surles marges stigmatisées, sur les faits sociaux et politiques les plus cachés ».