Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

#diplôme

Archives

Les missions régionales vont élargir leur panoplie d’actions

Le 16 janvier, la ministre Arena1 a présenté en première lecture au gouvernement un avant-projet de décret sur les missions régionales. Reconnues pararrêté en 94 puis en 98, il existe aujourd’hui 10 missions régionales pour l’emploi en Wallonie. Leur activité principale : la mise en œuvre d’opérationsnégociées avec les employeurs de façon à garantir au stagiaire un emploi à la sortie.

Archives

Flandre : nouvelles pistes pour l’accueil de l’enfance

Dans le cadre des discussions de la Conférence nationale sur l’emploi, Renaat Landuyt, ministre flamand de l’Emploi (SP.A), avait lancé l’idée d’ouvrirle système des chèques-services aux structures d’accueil à l’enfance (voir Alter Échos n° 150), mais, à peine lancée, l’idée asuscité quelques réactions négatives. Pour Renaat Landuyt, cette ouverture pourrait se faire via des agences d’intérim ou d’autres sociétéscommerciales. Pour Adelheid Byttebier (Agalev), ministre du Bien-être, dont le département est également concerné par la mesure, au départ, c’était horsde question. Par la suite, les deux ministres sont tombés d’accord pour qu’on tente l’expérience dans des quartiers où les besoins en termes d’accueilsont les plus criants, mais des divergences de vues subsistent. La plus importante porte sur la formation que doit avoir le personnel accueillant. En d’autres termes : comment des agencesd’intérim, par exemple, peuvent-elles garantir que le personnel qu’elles proposent est qualifié pour accueillir des enfants ? Dans les structures d’accueilextrascolaires, le personnel dispose rarement des diplômes de puériculture requis dans les crèches. Mais Kind en Gezin (l’ONE flamande) organise déjà desformations pour les gardiennes à domicile et pourrait donc mettre sur pied de nouveaux modules de cours, avec diplôme à la clef (cf. infra également).

Archives

Le Collectif des entreprises d’insertion du Québec

Le Collectif des entreprises d’insertion du Québec1, créé en 1996, regroupe 42 entreprises d’insertion sur les 50 existantes au Québec. Lesentreprises d’insertion correspondent, en Belgique, aux entreprises de formation par le travail. Le Collectif remplit quatre mandats : la représentation politique et la mise en valeurdes centres, la promotion et le développement des affaires, la formation du personnel, la recherche et le développement. Il s’emploie à « réseauter » lesentreprises d’insertion et se porte garant du respect des sept critères de définition d’une entreprise d’insertion2. Des critères pris en compte parle gouvernement provincial du Québec, en charge des questions d’emploi, dans l’établissement du cadre de reconnaissance et de financement actuel des entreprisesd’insertion.