#Bruxelles
Journée des insertions : La coopération vue d’une commune, d’une université et du Forem
Trop souvent, la tendance serait de penser que la coopération ne se passe qu’au niveau fédéral qui détient, jusqu’à ce jour, cette compétence.Séjours diplomatiques des ministres de la Coopération au développement (Armand De Decker, VLD) ou des Affaires étrangères (Karel De Gucht, VLD), missionshumanitaires des grandes ONG : ces événements sont relatés, le plus souvent, à fortes doses d’émotivité dans les médias audiovisuels.Qu’en est-il dès lors des actions menées aux échelons locaux ? Quelques exemples d’initiatives prises « ici » pour collaborer avec « là-bas».
Évaluation titres-services : d’autres chiffres
La société Idea Consult, qui avait déjà réalisé le rapport d’évaluation du dispositif titres-services pour l’année 2004, vient deprésenter les résultats de la cuvée 2005. Au-delà des résultats mis en évidence dans la presse en termes de création d’emplois (plus de 29.000 fin2005), la recherche fondée sur des enquêtes menées auprès des travailleurs, des utilisateurs et des firmes, regorge de chiffres moins souvent mis enévidence1.
Ouvrir les yeux sur les centres fermés : exposition photographique urbaine
« Ni ici ni ailleurs, ni dedans ni dehors, ni morts ni vivants. Des gens qui ne sont nulle part. »1 Tel pourrait être résumé le message transmis par larécente campagne de sensibilisation du Ciré (Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers)2, du FAM (Forum asile migration)3 et duJRS Belgique (Jesuit Refugee Service)4.
Un centre d’accueil pour les victimes de violences conjugales au sein de l’hôpital
Ce 11 mai, c’était l’inauguration officielle du centre « Violences conjugales : ça vaut pas l’coup » au Centre hospitalier régional (CHR) Val deSambre à Sambreville1. Ce centre pilote offre aux victimes de violences intrafamiliales un accueil, une orientation et un accompagnement, dans l’anonymat, au cœurmême de l’institution hospitalière.
Journée des insertions : L’insertion des jeunes par la culture
L’espace-rencontre culture a réuni huit expériences de terrain. Chacune met en avant, à sa manière, l’intérêt de travailler l’insertion à partir dulevier culturel. Ces projets mettent l’accent sur la dimension participative, l’expressivité, l’intérêt de croiser les points de vue, de se décentrer, travailler lesdifférences…
Journée des insertions : RIS étudiant : entre les pièges à l’emploi et les chausse-trappes de la bureaucratie
Si le minimex était déjà octroyé aux étudiants, la loi de 2002 en a fait une catégorie spécifique, pour laquelle on décline de façonparticulière la condition de disponibilité sur le marché de l’emploi. « Dans la mesure où, a expliqué en introduction Chistophe Ernotte, directeur de laFédération wallonne des CPAS, œuvrer à décrocher un diplôme constitue une amélioration de ses capacités d’insertion ».
Protection juridique des travailleurs sans-papiers : les écueils restent nombreux
Les 23 et 24 mars derniers se tenaient à Bruxelles deux journées de réflexion et d’échange de pratiques de divers acteurs européens – ONG, syndicats,lobbys, juristes, chercheurs – sur le dilemme suscité par la reconnaissance des droits fondamentaux d’une catégorie de travailleurs pourtant dans l’ombre : lessans-papiers. Ces rencontres étaient organisées par la Platform for International Cooperation on Undocumented Migrants (Picum)1, le European Policy Centre (EPC)2,la Fondation Roi Baudouin3 et la Confédération européenne des syndicats (CES)4. De Bruxelles à Amsterdam en passant par Londres ou Genève, leconstat est identique à l’issue de la rencontre : les travailleurs migrants même « illégaux » ont des droits, même si ces derniers leur sont trop souventrefusés.
Atelier photo pour primo-arrivants : derrière les clichés, des vies !
C’est en 2000 à la suite de la vague de régularisation de près de 40.000 dossiers de personnes en situation irrégulière qu’est lancé le projetSampa (acronyme du Service d’aide aux Molenbeekois primo-arrivants)1. Cette même année, l’Académie de dessin – datant de 1880, et classéedepuis 1996 – se voit également octroyer un budget communal et régional pour répondre au besoin des habitants et artistes de disposer d’un lieud’échanges dans le quartier. Ce lieu deviendra la Maison des cultures et de la cohésion sociale (MCCS)2. Le 7 juin prochain, une dizaine d’adultes primo-arrivantsexposeront le travail effectué dans ce cadre durant une année. Le moment de s’arrêter un instant sur les parcours de vie de ces personnes, de parler « d’avant etd’ailleurs »3…
Quartier européen : du logement obtenu à l’arraché
Ce 26 avril, la secrétaire d’État bruxelloise au Logement, Françoise Dupuis1, annonçait à la presse que près de 1.000 logements étaienten voie de réalisation dans le Quartier européen. L’Arau (Atelier de recherche et d’action urbaines)2 relativise : certains projets sont vieux de plusieurs années etillustrent parfaitement la spéculation immobilière vécue par ce quartier.
« Gagne un an de loyer gratuit » : polémique et révélateur ?
Pure FM1, radio de la RTBF, lançait ce 17 avril un concours invitant ses auditeurs à gagner jusqu’à un an de loyer gratuit. Une opportunité en ces temps decrise du logement ? Peut-être, mais les spots d’annonce également passés en TV offrent un contraste flagrant avec la réalité quotidienne de milliers depersonnes.
Evénement culturel et agenda politique pour l’expression et la créativité de monsieur Tout-le-monde
En février, ils « se livraient » à la foire du Livre. Aujourd’hui, ils « s’exposent » à la Maison de la culture de Tournai1.Demain, ils s’expliqueront. Après-demain, ils se décréteront. Les Centres d’expression et de créativité (CEC) sont sous les projecteurs.
Québec : une boîte à outils pour les futurs profs en milieux défavorisés
Issus de la banlieue de Montréal, les étudiants, et surtout étudiantes, en éducation ont rarement mis les pieds dans un quartier défavorisé et rares sontceux qui envisagent de faire carrière dans ces écoles. En effet, un prof sur cent provient d’un milieu pauvre. À la Faculté des Sciences de l’éducationde l’Université du Québec à Montréal, on a décidé d’agir pour encourager les profs de demain à se diriger vers les quartiers pauvres, telSaint-Henri (quartier historiquement populaire comme Les Marolles à Bruxelles), une fois leur formation terminée.