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Défendre le secret professionnel et la déontologie des travailleurs sociaux : des réponses
Un Comité de vigilance de travailleurs sociaux est en train de sortir du bois pour trouver des réponses structurelles aux dérives répressives et sécuritaires queles travailleurs sociaux sont de plus en plus nombreux à subir. Démarche illustrée à merveille par la manière dont le CPAS de St-Josse, fin mai, est parvenuà résister à des demandes d’information qu’il jugeait abusives de la part de la police et de la justice.
Le Goéland à Nivelles : des logements d’insertion pour des jeunes femmes de 18 à 35 ans
« J’ai reçu beaucoup d’amour et mon plus grand bonheur, c’est de le partager. Voir une mère qui abandonne son enfant, des jeunes de 17 ans sans famillem’ont terriblement donné envie de combler tout cela. Je me suis cassé le nez. Je me suis donc formée, pour être efficace », confie sœur Paule De Cleyre,administratrice déléguée de l’asbl Le Goéland1, créée en 1976. Dans un but de préparation à l’autonomie, l’accueil etl’hébergement d’adolescentes en difficulté ont commencé en 1971 de manière privée, pour prendre la forme d’une maison familiale,agréée en 1981. Le choix d’accompagner des filles s’est naturellement posé pour la religieuse. De toute façon, quand il y a des filles, les garçonssuivent, explique-t-elle. Nous remarquions que les jeunes s’installaient dans la maison familiale, et des anciennes revenaient. Il fallait une étape en plus qui les incite àsortir de l’assistanat. En 1982, nous avons créé la Goélette, dans une maison qui appartenait à la congrégation des Sœurs de l’Enfant Jésus.Le passage de la majorité à 18 ans suscite de nouveaux besoins et de nouvelles réponses. Les jeunes quittent les institutions sans être préparées àassumer leur autonomie toute fraîche, assoiffées de liberté. Sœur Paule quittera en 1995 la direction de la maison familiale pour se consacrer aux jeunes majeures qui seretrouvent en dehors de toute structure encadrante. La Goélette est agréée en 2000 pour trois ans comme maison d’accueil pour adultes par le ministère des Affairessociales, sans subvention. L’agrément a été renouvelé, avec cette fois un subside qui permet d’engager en juillet prochain un assistant social à tempsplein et une éducatrice à mi-temps.
Les CPAS belges réclament une augmentation importante de l’intervention de l’État dans le RI
L’ensemble des CPAS de Belgique a transmis ce 4 juin au formateur du nouveau gouvernement Guy Verhofstadt un mémorandum1 rassemblant diverses propositions. Le document est lefruit d’une concertation entre les sections CPAS de l’Union des villes et communes de Wallonie (UVCW), de l’Association de la ville et des communes de la Région deBruxelles-Capitale (AVCB) et de la Afdeling van Maatschappelijk Welzijn van de Vereniging van Vlaamse Steden en Gemeenten (VVSG). Parmi les différentes mesures préconisées, onpeut en pointer une d’importance : l’augmentation de l’intervention de l’État dans le revenu d’intégration. Actuellement, elle s’élèvepour la plupart des CPAS à 50%. Pour les CPAS avec au moins 500 bénéficiaires du revenu d’intégration, cette intervention est portée à 60% et pour lesCPAS avec au moins 1 000 bénéficiaires, à 65%. La charge financière supportée par les CPAS, et indirectement par les communes, est importante. « Cettesituation est difficilement tenable compte tenu du fait que l’assiette de la solidarité au niveau local est limitée », lit-on dans le mémorandum. Afin de compenserl’augmentation de la charge supportée par les CPAS, ceux-ci demandent que la contribution de l’État soit fixée à 90%.
Fonds sectoriels et formation professionnelle : une étude indispensable
Sur le point d’être publiée, l’étude clôturée en mars par l’Ichec sur l’action des fonds sectoriels en matière de formationprofessionnelle lève le voile sur le pan le plus méconnu de l’offre de formation. L’enjeu mis en avant, autant par les chercheurs que par le commanditaire, la CCFEE,Commission consultative formation emploi enseignement, est celui de la lisibilité de l’action déployée par ces fonds.
Comment les CPAS wallons digèrent le droit à l’intégration sociale
La Fédération des CPAS de l’Union des villes et communes de Wallonie a sondé les CPAS sur la manière dont ils mettent en œuvre le nouveau droit àl’intégration sociale, entré en vigueur le 1er octobre 2002. Elle a réservé à Alter Échos la primeur des résultats de l’enquêtemenée en avril, puis des quatre » Carrefours » organisés avec les responsables et personnels des CPAS en mai et juin1. Nous profiterons aussi de cette actualité pourdécouvrir le recours introduit contre la loi par la Ligue des droits de l’homme.
Injustices sociales, migration et sécurité, au programme de la Fondation Roi Baudouin
La mission de la Fondation Roi Baudouin est à la fois très claire et très large : contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population. Elledispose pour cela d’un budget de fonctionnement d’environ 25 millions d’euros par an. Ce budget permet de réaliser pas mal de choses mais malheureusement pas tout.C’est pourquoi la Fondation a choisi de mettre l’accent sur certains thèmes prioritaires à travers quatre programmes centraux : Justice sociale, Sociétécivile, Gouvernance et Fonds et Philanthropie d’aujourd’hui. Nous avons souvent parlé dans Alter Échos des projets « Justice sociale » comme le Fonds pauvreté, le Fondsexpérimental services de proximité ou le jobcoaching. Certains de ces projets se clôturent, d’autres continuent tandis que de nouveaux surgissent. L’occasion de faire lepoint avec Françoise Pissart, directrice du programme « Justice sociale ».
Contrat de Ville: 25 projets dans huit quartiers liégeois
Via la consultation des représentants de la population dans les « quartiers à difficultés », le collège liégeois dit jouer sacrédibilité.
Titres-services : premiers agréments et premières embauches en Wallonie
Le titre-services commence à se vendre. Les premiers agréments suivent en Wallonie, tandis qu’on attend toujours les premières demandes en Région bruxelloise.Tour d’horizon du démarrage effectif d’une politique dont la gestation aura pris trois ans.
Lire et Écrire Namur possède un service d’écrivain public
« Un adulte sur dix en Belgique éprouve des difficultés de lecture et d’écriture ». Cette petite phrase est le constat repris en bannière par lemouvement Lire et Écrire. Mission : agir pour le droit à une alphabétisation de qualité pour tous. Sensibiliser et interpeller l’opinion publique et les pouvoirspublics, multiplier des lieux de formation accessibles et adaptés aux adultes, rechercher des moyens et des structures de lutte contre l’illettrisme sont les objectifs del’association. En pratique, les actions prendront des colorations particulières selon les régions.
Les étudiants émargeant au CPAS sont-ils condamnés à « jober » l’été ?
Le 26 juin, la Fédération des étudiants francophones (FEF)1 et le Comité de défense des usagers du CPAS (CEDUC)2 ont organisé uneconférence de presse commune concernant le respect des droits des étudiants émargeant au CPAS. Pour eux, la nouvelle loi sur l’intégration est trop axée surla mise au travail et ne tient pas assez compte des intérêts des étudiants.
13 % des Belges vivent sous le seuil de pauvreté
Quatorze pour cent des Wallons, 13 % des Flamands et 13 % des Belges vivent sous le seuil de pauvreté fixé en fonction des indicateurs européens, selon une récenteétude du Service des études et de la statistique (SES) du ministère de la Région wallonne.
Attribution des bénéfices de la Loterie nationale : Ecolo propose un décret pour plus de transparence
Ce début juillet, trois députés Ecolo, Bernadette Wynants, Jean-Michel Javaux et Dany Josse, déposaient une proposition de décret relative à l’utilisationde la part de bénéfices de la Loterie nationale attribuée à la Communauté française. Cette démarche prend place sur fond d’interpellations del’opposition. En effet, des interventions notamment de Anne-Marie Corbisier et de André Namotte, députés CDH ont successivement critiqué le mode de répartitionactuel. Le second déclarait en séance parlementaire que « des règles d’attribution de ces subsides devraient être fixées. Des critères de choix et descritères relatifs aux montants attribués seraient essentiels pour garantir l’objectivité de la répartition de ces subsides ».