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Regard critique · Justice sociale

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Agences immobilières sociales : toujours sur la brèche

En 2002, Alter Échos avait interviewé une série d’AIS (agences immobilières sociales) wallonnes et bruxelloises. Dans nos conclusions d’alors, nous pointions leséléments suivants : la pérennité des AIS dépend principalement du volume de subsides dont elles bénéficient, de la pression foncière locale, deleur capacité à résorber leur arriéré locatif et de la qualité de leurs ressources humaines. En termes de subsides, la situation en Région wallonnes’avérait plus critique qu’en Région bruxelloise. Certaines AIS wallonnes étaient prêtes à mettre la clé sous le paillasson – ce qui a étéle cas de celle de Huy -, tandis qu’à Bruxelles, on redoutait déjà la hausse des loyers avec l’élargissement de l’Europe. Des projets de fédération d’AISétaient dans l’air. Et les AIS wallonnes se demandaient quels seraient leurs rapports avec le Fonds du logement wallon, dont elles allaient dépendre désormais.

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Les Goujons ont enfin leur lavoir social

S’inspirant du lavoir social de Saint-Gilles, l’Union des locataires Anderlecht-Cureghem (Ulac)1 a adapté le concept sur le site des Goujons. En novembre, l’Ulac évoquaitdéjà ce projet dans nos pages, projet qui a pris corps cet été, au grand contentement des locataires.

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Bilan mitigé un an après la première conférence interministérielle sur l’alpha

Le 8 septembre, c’est la Journée mondiale pour l’alphabétisation. Désormais, c’est aussi l’occasion pour le secteur et les politiques en charge de cettematière de faire le point sur cette problématique. D’année en année, les communiqués se ressemblent : 1 belge sur 10 est analphabète. Lephénomène reste bien présent, de même que les difficultés rencontrées par les associations de terrain pour approcher les personnes concernées ou encorel’articulation entre les réponses à apporter aux difficultés rencontrées par ces personnes et le découpage entre les politiques sectorielles et niveaux de pouvoir.Depuis 2005, les instances politiques concernées ont décidé de travailler de manière concertée, avec pour point d’orgue cette conférenceinterministérielle annuelle. Un an après sa mise en œuvre, quels sont les premiers résultats de cette tentative de coordination d’une politique par essence transversale ?Catherine Sterq, coprésidente de Lire & Écrire1, dresse un premier bilan, en amont de la Conférence. Régis Dohogne, expert au cabinet de la ministre Arenapour les questions d’alpha répond dans les grandes lignes aux préoccupations des associations. Nous reviendrons dans le prochain numéro sur les propositions et le bilan des cinqministres concernés.

Ordonnance bruxelloise sur les entreprises sociales : 400 emplois en perspective

Presque deux ans après son vote au Parlement régional et dix mois après son entrée en vigueur effective, où en est la mise en œuvre de l’ordonnancebruxelloise définissant l’agrément et le financement des entreprises d’insertion (EI) et des initiatives locales de développement de l’emploi (Ilde) ? À ce jour, 36entreprises et associations ont reçu un agrément. 13 issues de l’associatif flamand et 23 du francophone. 4 EI et 32 Ilde, nouvellement créées ou préexistantes(p.ex. à l’initiative de missions locales), de toutes tailles et dans des secteurs très variés, avec deux dominantes : le reconditionnement de matériel informatique et lesservices à domicile (titre-services).

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Que font les écoles de promotion sociale des moyens de la D+ ?

À la fin du mois de janvier, le gouvernement de la Communauté française a décidé d’octroyer 1.122.000 euros aux 72 établissements de promotion sociale dela Communauté française qui répondent aux critères établis pour bénéficier des discriminations positives : ces critères, fixés par unarrêté, portent, d’une part, sur la proportion, d’autre part sur le nombre de demandeurs d’emploi et de bénéficiaires du revenu d’intégration sociale inscrits dansles écoles. Ceux-ci doivent être respectivement de 50 % et de 200 – ce taux de 50 % avait, par le passé, été poussé jusqu’à 55 % afin derépondre aux critiques de l’Inspection des finances qui parlait de « saupoudrage ». Cette année, chaque école bénéficiaire recevra une enveloppesupplémentaire moyenne de 15.583 euros. Une somme qui, pour les écoles non organisées par la Communauté française, transitera par les troisfédérations de PO concernées Cpeons (Conseil permanent de l’enseignement officiel neutre subventionné), Segec (Secrétariat général de l’enseignementcatholique) et Felsi (Fédération des établissements libres subventionnés indépendants).

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Philippe Van Muylder (FGTB) : « Le gouvernement bruxellois relance la concertation ? »

En mars 2005, les partenaires sociaux bruxellois signaient le Contrat pour l’économie et l’emploi (C2E). Quelques mois plus tard, en décembre, le gouvernement sortait un Plan pourl’emploi des Bruxellois. Rencontre avec Philippe Van Muylder1, le secrétaire général de la FGTB-Bruxelles.

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Femmes en quête d’emploi : stéréotypes et inégalités ont la vie dure

Le Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-CapitalE présentait le 24 octobre dernier les résultats d’une étude consacrée à lapolitique de l’emploi et de la formation professionnelle sous l’angle du genre1. Il s’agit de la deuxième étape sur trois que comptera l’enquêtemenée par l’Observatoire bruxellois du marché du travail et des qualifications dans le cadre du Pacte social pour l’emploi des Bruxellois lancé en 2002. Constats etinterpellations.

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Le non-marchand bruxellois met la pression

Au moment où le ministre-président du collège de la Cocof, Benoît Cerexhe (CDH) présentait sa déclaration de politique régionale devant le Parlementfrancophone bruxellois, il est un secteur qui était particulièrement à l’écoute. Dans le non-marchand bruxellois, les enjeux apparaissent en effet de plus en plusclairement – à défaut des réponses politiques qui y seront apportées.

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Budget 2006 : économies en vue

C’est traditionnellement au mois de juillet qu’ont lieu les discussions parlementaires sur les ajustements budgétaires aux Régions et aux Communautés. Cesajustements servent à réorienter, en fonction des priorités politiques du moment, les moyens disponibles; et aussi (et même surtout) à vérifier que lesdépenses ne dépasseront pas les recettes. Une manière aussi de prévoir le climat budgétaire de l’année prochaine. Pour la Région wallonne, troiséléments viennent assombrir les perspectives : l’accord au comité de concertation fédéral en juin dernier, la faible croissance et l’application de laméthodologie SEC 95, une nouvelle manière de comptabiliser recettes et dépenses imposée au niveau européen. Conséquence: l’année 2006 sera difficile.À la Cocof, les choses sont plus simples, mais aussi plus dramatiques. L’endettement augmente alors que certains engagements, tels les accords du non-marchand dans le secteur de laCohésion sociale, n’ont pas encore trouvé de financement. Par ailleurs, les projections du Centre de recherche sur l’économie wallonne (Crew)1, publiéesfin juin, montrent que si la croissance ne reprend pas, l’année 2006 sera difficile pour toutes les entités francophones.

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Le Créahm-Bxl fête ses 20 ans et demande une meilleure reconnaissance

Depuis que Pascal Duquenne a littéralement crevé l’écran dans le « Huitième jour », plus personne n’ignore l’existence du Créahm(Créativité chez les personnes handicapées mentales). Fédérateur et plus parlant qu’un long discours, le cinéma et, en l’occurrence le film de Jaco VanDormael, a conscientisé les foules, levé les tabous et sensibilisé les âmes réfractaires. Dommage qu’il ait fallu autant de temps pour que le grand public se rendecompte des possibilités artistiques des personnes handicapées, diront certains. Le Créahm-Liège, lui, développe cette créativité depuis 1979, labranche bruxelloise de l’association depuis 1983. Elle fête donc cette année ses 20 ans d’existence. Rencontre avec Véronique Chapelle, directrice du Créahm-Bruxelles1.

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180 nouveaux ACS en Région bruxelloise

Eric Tomas, le ministre de l’Emploi du gouvernement bruxellois, a présenté une nouvelle procédure d’octroi des postes ACS. Depuis plusieurs années,l’Orbem est régulièrement confronté à de multiples demandes de contractuels subventionnés : il est devenu impossible de satisfaire l’ensemble desdossiers en suspens.

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L’ULAC insère et rénove aux Goujons

Depuis le 1er janvier 2003, l’Union des locataires d’Anderlecht-Cureghem (ULAC)1 mène un projet pilote d’insertion socioprofessionnelle etd’embellissement de l’immeuble des Goujons (400 logements, 18 étages). Le projet vise à peindre les communs du bâtiment : soit les quelque 1.500 portesd’appartements, de caves et de locaux techniques, les plafonds et les murs en crépi des 18 couloirs. Il est aussi prévu d’embellir les abords de l’immeuble.L’opération devrait durer environ 30 mois, soit deux ans et demi pour une équipe de quatre hommes à plein temps. Pour l’ULAC, « ce travail à pourobjectifs transversaux : de former deux personnes en difficulté sur le marché du travail ; d’améliorer l’environnement de vie des locataires des 400 logementssociaux, soit 800 personnes ; de contribuer à mettre en place une culture de l’entretien régulier de ce type d’habitation sociale ».