"prison"
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Le point : Journée mondiale de l’alphabétisation
« La Belgique survit, l’analphabétisme aussi. ». C’est pour rappeler cet état de fait que Lire & Écrire avait ainsi titrél’événement organisé dans le cadre de la Journée internationale de l’alpha et des 175 ans de la Belgique. Selon l’association, 10 % des Belges ne saventni lire ni écrire, c’est-à-dire qu’ils « ne comprennent pas un exposé simple des faits en rapport avec leur vie quotidienne », selon la définition del’Unesco. Cette année, la première conférence interministérielle nouvelle formule se réunissait à cette même occasion. Les cinq ministresfrancophones ayant l’alpha dans leurs compétences ont fait le point d’une année de travail dans un secteur qui bénéficie de nouveaux moyens depuis deux ans. Enjeuxet perspectives.
Proposition de loi anti-squat à la Chambre
La législation anti-squat pourrait bientôt être renforcée. Ce 11 février, trois députés CD&V ont déposé une proposition de loiallant dans ce sens1. Elle incrimine le squat d’immeubles et étend l’incrimination à la violation de domicile. Par ce biais, les auteurs souhaitent mieux protéger lesimmeubles inoccupés par rapport à la pratique du squat. Il s’agit aussi de modifier le Code pénal afin de protéger « non seulement la maison, l’appartement, lachambre ou le logement habités ou leurs dépendances, mais également toute habitation ou tout immeuble, dont autrui a l’usage ». Le texte sanctionne également le faitde « continuer à séjourner illicitement dans ces lieux après que le propriétaire ou le locataire légitime a demandé de quitter immédiatementl’immeuble. »
Violences conjugales : stop au classement sans suite
Depuis septembre 2004, plus aucune plainte de femme victime de violences conjugales ne doit rester sans réponse à Liège. C’est le sens de la circulaire «tolérance zéro » mise en œuvre par le procureur du Roi, Mme Bourguignont, à l’intention du parquet et des services de police. Une politique pénale quirompt avec une tradition encore largement répandue par ailleurs de classement sans suite des cas de violence au sein du couple.
Manifestation et créationd’une « intersquatt » pour refuser la criminalisation des squatteurs
C’est en février dernier que trois députés CD&V déposèrent une « proposition de loi incriminant le squat d’immeubles et étendantl’incrimination de la violation de domicile ». Du fait, estime Tony Van Parijs (un des auteurs), que « la législation est insuffisante pour pouvoir sanctionner le squatd’immeubles occupés ». Du sécuritaire encore certes, puisque l’argument demeure le climat d’insécurité, les dégâts et autres nuisancesque sont censés provoquer les occupants indésirables. Ce faisant, s’amplifie ainsi la marginalisation hors la loi d’une frange de militants (y compris des artistes) issusd’horizons divers, revendiquant pour la plupart une alternative aux modes de vie et de consommation habituels, ou d’exclus sociaux – réfugiés, chômeurs,sans-papiers, etc.
À la rencontre des publics éloignés de la lecture
Deux jours de colloque, les 26 et 27 avril 2003, pour réfléchir et échanger sur des actions entreprises avec des publics qui lisent peu ou pas et sont souvent exclus desprojets de lecture. La question des publics éloignés de la lecture, et donc de la culture, interroge le sens démocratique de nos sociétés, introduit Yvette Lecomte,directrice du Service de la lecture publique du ministère de la Communauté française, organisateur de la rencontre avec le Centre de Lecture publique1. La justicesociale et culturelle se construit dans des politiques culturelles avec des apports transversaux, différenciés, interculturels. Or, 10 à 15 % de la population belge estanalphabète, il existe une corrélation forte entre diplôme, classe sociale et pratique de la lecture, 50 % des élèves de l’enseignement technique etprofessionnel (30 % en général) possèdent moins de dix livres à la maison, seulement 19 % du public fréquentent les bibliothèques, et parmi celui-ci, lamoitié a moins de 18 ans2. Le théâtre attire 10 % du public, et l’opéra 2 %, complète Jean Hurstel, de « Banlieues d’Europe»3. Si nous connaissons les pourquoi, nous restons avec des interrogations sur les comment. Nous avons pourtant raison de continuer à nous battre pour contrer la menaced’une régression politique et sociale, poursuit Jean Hurstel. Les services publics de la lecture devraient être utilisés par tous, insiste Yvette Lecomte. Lesbibliothèques sont plus que des stocks de livres. Elles ont un rôle social à jouer et sont des lieux de vie et de communication. Les bibliothèques ne doivent pas devenir,après l’école, un autre lieu d’exclusion.
Le polar pour mieux comprendre la réalité sociale
À l’occasion de la journée portes ouvertes de l’EOS1, section sociale de la Haute École Ilya Prigogine, une conférence-débat étaitorganisée le 10 mai à Bruxelles sur un sujet pour le moins original : « Le polar en tant qu’analyseur du social ». Une petite centaine de personnes avaient fait ledéplacement. Essentiellement des élèves, mais aussi des travailleurs, et anciens de l’école. Pour débattre de l’intérêt du polar commereflet de notre société contemporaine, deux auteurs de romans noirs, Serge Quadruppani et Gérard Delteil, ainsi qu’un philosophe, Aram Mékhitarian, étaientréunis sous l’impulsion de Marc Milants, chargé de cours à l’EOS et spécialiste de la question. Selon le chargé de cours, qui aborde sesséminaires de sociologie par le biais de l’étude du roman noir, ce dernier « agit comme un microscope théorique très souvent critique, incisif et doncparticulièrement révélateur de l’ensemble des problématiques sociales vécues. » Il poursuit en exprimant que « la richesse concrète de cestyle de littérature, longtemps décriée, réside, pour nous, dans son caractère directement en prise avec la réalité sociale et politique ». Ilajoute que « la réalité brute, noire, décrite dans ce genre littéraire, se base très souvent sur les catégories sociales les plus opprimées, surles marges stigmatisées, sur les faits sociaux et politiques les plus cachés ».
Note Verhofstadt : base musclée pour une négociation musclée
L’ex- et futur Premier ministre Guy Verhofstadt a présenté le mardi 3 juin aux représentants des quatre partis qui constitueront le gouvernement – MR, VLD, PS etSPA -, une note qu’ils ont adoptée comme base de négociation. Intitulée « Une Belgique créative et solidaire », l’emploi y apparaît comme leplat de résistance, mais d’autres dossiers y reçoivent une grande attention, comme les soins de santé et la justice. Une « pièce à casser » quiest bien plus qu’un simple prolongement du programme arc-en-ciel.
Injustices sociales, migration et sécurité, au programme de la Fondation Roi Baudouin
La mission de la Fondation Roi Baudouin est à la fois très claire et très large : contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population. Elledispose pour cela d’un budget de fonctionnement d’environ 25 millions d’euros par an. Ce budget permet de réaliser pas mal de choses mais malheureusement pas tout.C’est pourquoi la Fondation a choisi de mettre l’accent sur certains thèmes prioritaires à travers quatre programmes centraux : Justice sociale, Sociétécivile, Gouvernance et Fonds et Philanthropie d’aujourd’hui. Nous avons souvent parlé dans Alter Échos des projets « Justice sociale » comme le Fonds pauvreté, le Fondsexpérimental services de proximité ou le jobcoaching. Certains de ces projets se clôturent, d’autres continuent tandis que de nouveaux surgissent. L’occasion de faire lepoint avec Françoise Pissart, directrice du programme « Justice sociale ».
Coups et insultes racistes : les limites de l’impunité policière
Dix ans après s’être fait rouer de coups et insulter par une dizaine de gendarmes lors d’un contrôle d’identité, Rachid N. vient enfin d’obtenirjustice. En effet, la 14e chambre de la cour d’appel de Bruxelles a condamné, le 30 juin dernier, un des policiers (gendarme à l’époque) à une peine de huitmois de prison avec sursis de cinq ans ainsi qu’à 5.000 euros de dommages et intérêts. Motif de la condamnation : coups, injures et incitation à la discrimination,à la haine et à la violence.
Convention internationale contre la torture : les ONG entendues par le Comité de surveillance de l’ONU
Le 12 juin dernier, la Ligue des droits de l’homme, le MRAX et l’Observatoire international des prisons organisaient une conférence de presse qui visait deux objectifsprincipaux. L’un était de faire connaître le processus de contrôle de la mise en place de la Convention1 contre la torture dans la législation belge.L’autre objectif était de sensibiliser tant le grand public que les mandataires politiques aux failles de la législation belge actuelle en matière de lutte contre latorture.
Lire et Écrire fête ses 20 ans sur fond de polémique
La prise de conscience de la réalité de l’analphabétisme était son credo, dès 1983. Profitant de ce début septembre où l’on célèbrepartout de par le monde la journée de l’analphabétisme, l’association Lire et Ecrire1 fêtait ce 5 septembre ses vingt ans. Un anniversaire quelque peu terni par lapolémique de ces derniers jours autour de l’absence d’invitation de l’association au comité de pilotage de la conférence interministérielle de la Communautéfrançaise sur l’analphabétisme.
L’assistant de justice sous mandat dans les MJ : un équilibre difficile
Les Maisons de Justice1 de Namur, Dinant, Marche, Neufchâteau et Arlon ont participé ce 25 septembre à une rencontre du SEDS2 (Serviced’études et de documentation sociales) sur « Le travail social sous mandat au sein des Maisons de Justice ».