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Flandre : Immigrés dans la police – mobilisation d’immigrés surqualifiés – helpdesk pour la garde d’enfants
Vingt-quatre femmes de la région de Louvain, diplômées de l’enseignement supérieur dans des pays lointains, viennent de créer une asbl pour aider lespersonnes dans leur situation. Beaucoup d’avocats, de docteurs ou d’ingénieurs venus de pays extérieurs à l’Union européenne se retrouvent àtravailler comme ouvriers, réceptionnistes ou femmes de ménage, faute de reconnaissance de leur diplôme en Belgique. L’asbl se donne deux objectifs : l’aideconcrète aux personnes et le lobbying, pour obtenir plus de souplesse dans la reconnaissance des diplômes. Pour les fondateurs de l’association, le VDAB (Service régionalflamand de l’emploi) a trop souvent tendance à considérer l’ensemble des « allochtones » comme une population sous-qualifiée. Ainsi, la plupart des courset des formations pour immigrés ciblent ce type de population. Or, il ressort des statistiques que 53% des candidats à la naturalisation ont suivi des études supérieuresavant d’atterrir chez nous. Quant à la question de l’équivalence des diplômes, selon Saïd Elkhadraoui, député et échevin en charge de lapolitique d’immigration à Louvain, ce problème devrait avant tout être pris en charge au niveau européen.
Création d’un Institut des métiers de la ville en Région bruxelloise
Le 3 avril étaient déposés au Moniteur les statuts de l’asbl Formeville, Institut des nouveaux métiers de la ville, à l’initiative de la mission locale deSaint-Josse1. L’ambition : « Offrir des formations professionnelles qualifiantes dans des métiers liés à la gestion des espaces publics en ville, explique Catherine Geleyn,coordinatrice de la mission locale, mais avec une approche globale, qui aille de l’anticipation et de l’observation des phénomènes sociaux urbains à la formalisation de profilsprofessionnels et de contenus de formation, voire même au montage des financements nécessaires à lancer ou à pérenniser ces nouveaux métiers. »
L’Apef fait le point sur la supervision
L’Apef, Association paritaire pour l’emploi et la formation (association des fonds sociaux des secteurs sociaux francophones)1, vient de consacrer une note exploratoire auvaste thème de la supervision. Revue de la littérature, analyse de résultats d’enquêtes précédentes et interviews complémentaires donnent unétat des lieux synthétique replacé dans une perspective historique.
L’asbl « groupe crédit » du CPAS d’Havelange est en liquidation mais ses activités seront pérennisées
Nous vous avions présenté dans un numéro d’Alter Echos datant de 2001 l’association « Groupe-Crédit », une asbl émanant du CPASd’Havelange1 qui avait confectionné un jeu baptisé « Le Crédit en-jeu », outil destiné à sensibiliser et à prévenir lesurendettement.
Rénovation Lemmens : l’Ulac veut tirer parti de son expérience
En 1996-1997, au début du Contrat de quartier La Rosée, l’Union des locataires Anderlecht-Cureghem (ULAC)1 obtient six maisons de la commune d’Anderlecht par le biais d’unbail emphytéotique. L’ULAC envisage de les rénover pour y créer 13 logements pour de grandes familles2, qui seront pris en gestion par l’AIS Quartiers. Elle profite del’occasion pour monter un projet à trois dimensions : création de grands logements, projet d’insertion socioprofessionnelle et embellissement du quartier.
Internet et inégalités : une radiographie de la fracture numérique
Selon les derniers sondages disponibles à l’automne 2002, il y avait en Belgique 1,32 million de particuliers et 236 000 entreprises connectées à Internet, ce quicorrespond à environ 3,2 millions d’utilisateurs d’Internet, soit un habitant sur trois. À la lueur de ces chiffres, apparemment encourageants, ce qu’on appelle la« fracture numérique », à savoir cette nouvelle forme d’exclusion qu’engendrerait le développement d’Internet en alourdissant le passif desinégalités sociales, ne serait-elle qu’un épouvantail ?
Partenariat régional avec des EFT autour de l’aménagement d’un sentier Ravel
Le long de la Sambre se déroule une région industrielle en recherche de valorisation d’image de marque. L’asbl Paysage et patrimoine1 récemment crééeveut apporter sa pierre à cette reconstruction avec notamment un projet reliant les peintures paysagistes de Jean-Baptiste Scoriel, un homme du cru, dont la réputation adépassé nos frontières, mort en 1956, et les paysages qu’il a peints, grâce à des panneaux en verre, un matériau fort lié à larégion, et à l’aide de nombreux partenaires parmi lesquels les EFT (entreprises de formation par la travail) et les écoles de la région. Rencontre avec Pierre Crappeet Alain Roly, moteurs de « Paysage et patrimoine ».
« NéonNord – Art et Prostitution » : des projets artistiques questionnent les clichés
Dans le cadre du contrat de quartier Aerschot-Progrès, un projet artistique peu courant voit actuellement le jour à Schaerbeek sous la forme d’une exposition en salle et dansl’espace public1. Ainsi, l’initiative « NéonNord. Art et Prostitution » revient à deux structures, l’association Espace P…, centred’accueil, d’aide et d’orientation pour les personnes prostituées, serveuses, clients et leur entourage d’une part, le Projet Rousseau, un service del’échevinat de la Santé de la commune ayant pour « intitulé officiel » : la « prévention de l’exploitation sexuelle et de la prostitution desjeunes et l’accompagnement des personnes exerçant le commerce du charme » d’autre part. Les œuvres sont d’une large facture. On peut découvrir installationssonores, reportages, photographies, interventions directement dans l’espace public (au bord de la voie de chemin de fer, sur certaines vitrines ainsi qu’au long du tunnel entre la rue duProgrès et la rue d’Aerschot) 2. Pas moins d’une vingtaine d’artistes (prostituées ou anciennes prostituées comprises) ou des structures dont letravail présente une dimension artistique (comme BNA/BBOT « Bruxelles nous appartient » ou Idées Nouvelles) ont ainsi créé seul ou en duo.
Santé et qualité de vie : un projet implique les habitants de Marchin à la politique communale
Inciter les communes à mettre en place une politique en matière de santé qui tienne compte de la participation des habitants ; tel est le filigrane d’un appel àprojets lancé par la Communauté française et auquel a répondu la commune de Marchin. Retenue parce qu’elle faisait de la participation son principal objectif, lacommune a confié la réalisation de ce projet « Santé et qualité de la vie » à l’asbl Devenirs1, en raison de son expérience enmesures participatives.
Aide aux victimes de groupes sectaires : champs et enjeux de l’intervention sociale et thérapeutique
Ce qui est dénommé « sectes » constitue un sujet médiatique de choix, réunissant tous les ingrédients pour inquiéter. Et les occasionsn’ont pas manqué et ne manqueront sans doute guère dans les années à venir pour telle « Église », tel mouvement « ufologique », telgroupe apocalyptique d’être projeté sur la scène médiatique. De fait, les groupes sectaires proposent à travers leur projet individuel ou collectif desexpériences de vie en décalage avec les consensus sociaux et les droits de l’homme. Au point que la question fait occasionnellement irruption dans les pratiques du travailpsycho-social, voire dans les politiques sociales, avec la victime de secte comme nouveau sujet. Si les associations et institutions attachées à informer, prévenir et aider lesvictimes travaillent dans l’ombre et se professionnalisent, quels sont leurs apports face à la multiplication et l’évolution des pratiques sectaires ? Élémentsde réponses et clarifications sur un débat délicat.
Formadis : enseignement à distance et formation professionnelle
L’enseignement à distance n’est plus un phénomène marginal. Internet supplante les cours par correspondance et son développement contribue à lamultiplication des initiatives de cyberformation, d’e-learning, de campus virtuel, de téléuniversité ou encore de café-pédagogique… Multiplication maisaussi mondialisation qui risque bien, si l’on n’y prend pas garde, de livrer l’accès à la connaissance aux mains de groupes financiers animés par le seuldésir de bénéfices… Et pourtant, l’enseignement/formation à distance offre aussi une réponse en termes d’intégration etd’émancipation. Convaincus, les promoteurs universitaires du projet Formadis (ULg-ULB) ont mis leurs compétences multidisciplinaires au service d’universités, dehautes écoles, de centres de formation, d’administrations, de fédérations d’entreprises et d’associations d’insertion désireux de mettre àdistance, en accès permanent, leurs cours et leurs formations.
Un fonds pour organiser la formation continuée des professionnels bruxellois de l’insertion
Les partenaires sociaux bruxellois de l’insertion socioprofessionnelle francophone ont créé l’automne dernier un Fonds pour la formation professionnelle des travailleursdu secteur1. Travailleurs et employeurs sont actuellement – avant le 8 octobre – en train de rentrer leurs dossiers de demandes d’intervention de ce « Fonds ISP bruxellois».