Le 15 décembre 99 était clôturé un appel à projets lancé dans la perspective du programme européen Objectif 2 sur quelques quartiers du centrebruxellois et de la plupart des communes de la « première couronne ». Le 23 mai, le ministre Tomas en charge de la Revitalisation des quartiers1 annonçait la sélection de 61projets retenue par le gouvernement sur les 170 déposés. Soit une mise de fonds totale de 3,9 mia de 2000 à 2006 (2,2 mia de fonds publics belges et 1,7 mia de fondseuropéens).
La moitié des fonds sera consacrée au soutien de l’activité économique locale :
n centres d’entreprises (4 nouveaux centres),
n guichets d’économie locale,
n dispositif d’octroi de micro-crédit « BrinFin » (252 millions gérés par la SRIB sur base de l’expérience en cours de Micro-Bruxelles),
n 252 millions pour des primes à l’investissement majorées pour les entreprises d’insertion,
n la pérennisation de « services locaux d’intérêt collectif » expérimentés notamment dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de transitionprofessionnelle.
L’autre moitié des fonds est destinée à l’amélioration du cadre urbain « en complément aux autres mesures comme les contrats de quartier et les quartiersd’initiative, d’ailleurs en voie de refonte » : espaces publics extérieurs, accueil de la petite enfance, infrastructures sportives, maisons de quartier, etc., avec un accent sur lestechnologies nouvelles et les formations aux métiers qui y sont liés.
Outre la localisation des projets, les critères de choix utilisés mis en évidence par le ministre sont : le soutien réel de l’institution candidate, la volonté desoutenir une large variété de projets, la non redondance avec les programmes existants et la viabilité après le programme.
Le premier commentaire entendu de la part des observateurs est la forte concentration des aides sur des projets portés par des structures publiques (communes et CPAS en particulier) ouparapubliques au sens large (missions locales, logements sociaux, parastataux). De fait, sur les 61 projets retenus, seuls 11 émanent de structures d’initiative privée et 3d’établissements d’enseignement. Ce qui n’empêche pas que nombre de projets publics ont été montés en partenariat avec une multiplicitéd’opérateurs.
Les premiers projets pourront se lancer dans les prochains mois. Il reste pour ce faire une dernière étape formelle à passer : l’approbation finale par la Commissioneuropéenne du programme (Docup).
1 Cabinet : bd du Régent 21-23 à 1000 Bruxelles, tél. : 02 506 33 11, fax : 02 513 50 80.
Archives
"Objectif 2 Bruxelles : le gouvernement approuve 61 projets"
Alter Échos
29-05-2000
Alter Échos n° 76
Alter Échos
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