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Regard critique · Justice sociale

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Bruxelles-Ville investit les logements vides au-dessus des commerces

Depuis 2001, la Ville de Bruxelles s’attaque à la problématique des logements vides au-dessus des commerces. Une politique qui engrange des résultats.

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Liège : le quartier des Vennes ressuscité

La rénovation de 635 logements sociaux de la société d’habitations sociales  » La Maison liégeoise « 1, entamée en 1995 sur la plaine des Vennesà Liège, touche à sa fin : 70 appartements remis à neuf viennent d’être mis en location et le chantier sera complètement terminé dans un an. Lebudget total s’élève à 20 millions d’euros. Les 635 appartements ont été construits en 1925 : 294 ont fait l’objet d’une rénovationlourde avec déménagement des locataires et restructuration complète des espaces pour 13,3 millions d’euros et 341 ont bénéficié d’unerénovation plus légère (toitures, cheminées, façades, menuiserie…) pour 6,7 millions d’euros. La plupart des logements comptent seulement deux chambres:  » Nous n’avons pas vraiment eu le choix, explique le directeur de la Maison liégeoise, Paul Peeters. Nous avons dû sacrifier une chambre à coucher pour installer une sallede bain et une cuisine « . Quid des familles nombreuses? Le directeur répond que  » la demande de location émane de nombreuses femmes seules avec un enfant « . Il précise aussi que » le quartier Jambes de Bois compte quelque 80 appartements de 4 ou 5 chambres pour les familles « . Les locataires qui ont déménagé (relogés par la Maisonliégeoise) reviendront-ils? Paul Peeters constate que  » c’est rarement le cas, mais ils peuvent bien sûr réintégrer leur appartement s’ils le désirent « .Le loyer moyen des logements rénovés s’élève à 185 euros.

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Logements sociaux : au-delà de la rénovation, l’entretien régulier

Ce 25 septembre, au Parlement wallon1, une interpellation et deux questions orales ont porté sur le programme exceptionnel de rénovation des logements sociaux adopté le 3juillet dernier. Le député Philippe Fontaine (MR) a interpellé le ministre du Logement, Michel Daerden, sur le financement du programme et son coût global. Pour lui, il estimportant de déterminer les causes de la situation actuelle, « sinon rien n’empêchera une telle situation de se reproduire à l’avenir ». Ledéputé estime qu’« entretenir quotidiennement un immeuble est moins onéreux que des grands programmes de rénovation ». Il attribue la carence dessociétés de logement en la matière à « une gestion déficiente ou peu adaptée » et à « un déficit structurel en termes demoyens financiers ». Aussi suggère-t-il de « prévoir un plan d’entretien à long terme ainsi que son financement ».