#Belgique
Des jumelages citoyens entre villes : c’est désormais possible !
Qui n’a pas déjà aperçu, à l’entrée des communes de Belgique, de France ou de Navarre, des panneaux annonçant le jumelage avec telle autreville européenne ? Aujourd’hui, 35% environ des 88 000 communes européennes1 sont partenaires d’un ou plusieurs jumelages. Le plus souvent, cescoopérations sont assez institutionnelles, ou se limitent à des secteurs comme le sport et la culture. Désormais, grâce au coup de pouce financier de la Commissioneuropéenne, les échanges entre communes sont encouragés à devenir plus « citoyens ». Explications.
La Ligue des familles interpelle sur la conciliation vie professionnelle/vie familliale
Le 15 mai, journée internationale des familles, était le jour choisi par la Ligue des familles1 pour lancer le prix Entreprise familles admises, ou Pefa. Entouré dereprésentants de l’EgiD (Études sur le genre et la diversité en gestion) de l’Université de Liège2, de la secrétaired’État aux Familles et aux Personnes handicapées et de l’administrateur délégué de l’Union wallonne des entreprises3 ; le secrétairegénéral de la Ligue des familles, Philippe Andrianne, a explicité ce projet destiné à valoriser la recherche de conciliation entre vie privée et vieprofessionnelle au sein des entreprises.
La Commission nationale des droits de l'enfant émerge
Suggérée par Genève, elle était attendue depuis longtemps. Quasiment dix ans que le chantier est ouvert. Elle vient de tenir sa première réunion. LaCommission nationale des droits de l’enfant sort de terre1.
L'environnement comme nouveau terrain des inégalités
Que la question sociale puisse aussi se jouer sur le terrain environnemental, et plus particulièrement sur le terrain de l’exposition aux nuisances, on en avait eu en Belgique unpremier exemple saisissant lorsqu’à l’été 1999, le gouvernement fédéral décida d’abandonner la politique de concentration des survolsaériens sur les zones les moins densément peuplées au profit d’une politique de dispersion (verspreiding). Symbolique de ce basculement : le survol – nouveauà l’époque – des quartiers populaires situés autour du canal, par les avions suivant la route dite Onkelinx.
MSF et d'autres dénoncent l’enfermement des mineurs dans les centres pour étrangers
Une journée d’étude sur les enfants dans la migration était organisée par l’Association du droit des étrangers1 et le service Droit desjeunes2 ce 25 mai. L’occasion de faire, le point sur la détention d’enfants dans les centres fermés pour étrangers et l’actualité importante de cesdernières semaines sur le sujet.
Mariage et migrations : une étude et des projets de sensibilisation
Le mariage, l’un des principaux canaux d’immigration légaux dans notre pays, est parfois synonyme de malentendu, de fragilité ou de désespoir. La Fondation RoiBaudouin (FRB)1 soutient seize initiatives porteuses d’espoir ou de solutions efficaces, pour éviter aux personnes issues de l’immigration d’aboutir dans uneimpasse familiale, sentimentale ou juridique dans le cadre d’une union non pleinement consentie.
Justice pour la jeunesse : il n'y a pas de fossé nord-sud dans les pratiques
Francophones laxistes contre Flamands ultra-répressifs ? Selon Johan Put, professeur de droit de la jeunesse à la KULeuven, ce schéma simpliste, souvent mis en avant par lespolitiques au moment des discussions sur la loi sur la protection de la jeunesse, ne colle pas à la réalité. Pour lui, il existe bien en Belgique des visions trèsdifférentes sur la délinquance juvénile et la manière dont elle doit être abordée, mais ce n’est pas une ligne de démarcation linguistique qui lessépare.
Union européenne : un bilan pas très social…
La huitième édition du Bilan social de l’Union européenne réalisée par l’Observatoire social européen (OSE) laisse peu de place àl’enthousiasme pour les tenants d’une Europe sociale forte1. Sur presque tous les fronts – dialogue social, avenir des services sociaux et de santé,bien-être au travail –, il semble en effet que l’année 2006 ait été essentiellement défensive.
Les politiques européennes pour l’emploi : quid de l’État social actif ?
Présenté par les uns comme un indispensable outil de rattrapage pour une Belgique mauvaise élève de l’Union européenne, critiqué par les autres commemachine d’inspiration néolibérale imposée par les instances européennes, le Plan d’accompagnement se trouve visiblement au cœur d’un débat dont les termesdépassent nos frontières. Qu’en est-il exactement ?
Les syndicats et le PAS
Sous le régime dit « de l’article 80 », une règle de limitation de la durée d’octroi des allocations de chômage aux cohabitants avait été introduite.Les syndicats exigeaient depuis longtemps l’abrogation de cette disposition. Cette revendication a été rencontrée au cours des négociations ayant menéà l’adoption du « Plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs » (PAS). Malgré cette victoire, le plan a été d’emblée fortement critiqué par lesorganisations syndicales. Début 2004, la FGTB indiquait qu’à ses yeux « abolir cette mesure pour la remplacer par une ‘chasse aux chômeurs’ généralisée etculpabilisante » était absolument « scandaleux »1.
Les activateurs : mettre les chômeurs au travail… sur eux-mêmes
À l’avant-garde de l’État social actif et de ses dispositifs, la mise en œuvre du plan d’accompagnement des chômeurs s’accompagne del’émergence de nouvelles catégories de professionnels de l’action sociale.
Aux dénominations encore plurielles et incertaines, facilitateurs à l’Onem, conseillers d’accompagnement professionnel au Forem, conseillers emploi à l’Orbemet dans les missions locales, « jobcoachers », « agents d’insertion » ou « case manager »,… les agents des dispostifs d’insertion et del’activation dessinent les contours d’un nouvelle catégorie professionnelle.
Évaluations du plan d'accompagnement et de suivi : controverses sur des chiffres et une lettre
Si l’évaluation globale du PAC annoncée pour juillet 2007 devrait permettre au prochain gouvernement de disposer d’un bilan complet du dispositif adopté en 2004, unesérie d’informations quantitatives et qualitatives permettent déjà de tirer quelques enseignements partiels. Depuis septembre 2006, le ministre Vanvelthoven (SP.A) affiche ainsirégulièrement sa pleine satisfaction quant aux résultats engrangés. Que ce soit au niveau des sorties du chômage, de l’augmentation des sanctions ou de lacommunication entre services administratifs, il souligne l’impact positif du PAS. Du côté des organisations syndicales et de la société civile, on est moins enthousiaste.À la tête de l’opposition au Plan, la Plate-forme « Stop chasse aux chômeurs »1 dénonce des manipulations statistiques et affirme que le PAS « sape le droit auchômage, s’en prend aux plus faibles, ne crée pas d’emploi »2. Pour la CSC, en l’absence d’une action publique sur la demande de travail, le Plan se résumeà « un parcours aberrant de recherches de preuves administratives »3.
