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Regard critique · Justice sociale

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PAN inclusion 2003-2005 : inventaire en matière de lutte contre la pauvreté

Le 5 septembre, le gouvernement fédéral a approuvé la version finale du Plan d’action national pour l’inclusion sociale (PAN inclusion) que chaque Étatmembre de l’Union remet cet été à la Commission européenne dans le cadre de la méthode ouverte de coordination des politiques économiques et sociales.Un premier PAN Inclusion avait été réalisé mi-2001.

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Partenariat régional avec des EFT autour de l’aménagement d’un sentier Ravel

Le long de la Sambre se déroule une région industrielle en recherche de valorisation d’image de marque. L’asbl Paysage et patrimoine1 récemment crééeveut apporter sa pierre à cette reconstruction avec notamment un projet reliant les peintures paysagistes de Jean-Baptiste Scoriel, un homme du cru, dont la réputation adépassé nos frontières, mort en 1956, et les paysages qu’il a peints, grâce à des panneaux en verre, un matériau fort lié à larégion, et à l’aide de nombreux partenaires parmi lesquels les EFT (entreprises de formation par la travail) et les écoles de la région. Rencontre avec Pierre Crappeet Alain Roly, moteurs de « Paysage et patrimoine ».

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CPAS de La Louvière : un service d’aide et de maintien à domicile avec les titres-services

En 2002, grâce aux crédits de la Fondation Roi Baudouin, le CPAS de La Louvière1 faisait réaliser par la société de sondage Sonecom une étudesociologique auprès de 500 familles afin de déterminer les besoins de la population par rapport à l’offre du service social, en matière d’aide et de maintienà domicile. En première position, figuraient tous les besoins liés au logement2. Conscient de la demande croissante et de l’impossibilité de son serviced’aides ménagères à y répondre, le CPAS décidait de modifier son fonctionnement. L’arrivée des titres-services3 lui en offrel’opportunité.

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Reconversion de sites d’activité économique désaffectés en zones d’habitat à Jambes et Theux

Le 4 septembre, le gouvernement wallon a marqué son accord concernant l’octroi de subventions visant à assainir ou à rénover trois sites d’activitééconomique désaffectés (SAED), sur proposition de Michel Foret, ministre régional de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et del’Environnement1. Les trois SAED visés sont : « Établissements Neu » à Arlon, « Menuiserie » à Jambes (Namur) et « Salle communale» à Theux. Le montant total des subventions s’élève à 868 580 euros. Les sites de Jambes et de Theux seront reconvertis en zones d’habitat.

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Malgré nombre de projets en cours, Thierry Detienne ne craint pas l’embouteillage de fin de législature

Plus que neuf mois de législature régionale. Sans encore entamer un bilan, Alter Échos a rencontré le ministre wallon des Affaires sociales et de la SantéThierry Detienne1 sur la manière dont il envisage cette dernière ligne droite, son calendrier, ses priorités. Embouteillage en perspective ?

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Demandeurs d’asile : les petits boulots dans les centres d’accueil bientôt réglementés

Ces derniers jours, la Croix-Rouge1 a connu plusieurs grèves, d’abord tournantes, ensuite générale, dans ses différents centres d’accueil pour demandeursd’asile. En cause : le licenciement pour faute grave par le directeur de la Croix-Rouge, Jean-Pierre Arnould, de quatre employés : le directeur du département « accueil desréfugiés » et trois personnes du centre d’accueil « Le Merisier » de Fraipont (province de Liège) dont le directeur. À l’origine du conflit : un auditqui aurait révélé l’exploitation des demandeurs d’asile dans de gros travaux de réaménagement au centre de Fraipont. Selon le directeur de l’associationhumanitaire, alors que plusieurs sociétés étaient concernées par ces importants travaux de réaménagement, des résidents auraient étéexploités de façon régulière pour livrer des prestations lourdes, notamment dans la construction. « Pourtant, ils n’ont le droit de ne réaliser que destravaux de petits entretiens tels que du nettoyage et du jardinage pour gagner de l’argent de poche. Des demandeurs d’asile ont effectué des milliers d’heures de travail sur le chantier et ce,en dehors de toute protection sociale et dans des conditions de sécurité précaire » 2.

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Aide sociale aux enfants illégaux : un coup dans l’eau ?

Le 23 juillet 2003, la Cour d’arbitrage rendait un arrêt en matière d’octroi d’aide sociale aux enfants illégaux, que d’aucuns ont qualifié, sans doute un peu trop vite,d’historique. À l’analyse, il semble que l’arrêt soit difficilement applicable. De quoi s’agit-il ? Cet arrêt de la Cour d’arbitrage a été rendu à la suited’une question préjudicielle du Tribunal du travail de Bruxelles1 qui partait du principe que la Convention internationale des droits de l’enfant n’étaitpas directement applicable et ne pouvait servir à écarter l’application de l’article 57, § 2 de la loi du 8 juillet 1976, organique des centres publics d’aide sociale(jugements du 10 octobre 2002).

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Gand organise l’accueil d’urgence des demandeurs d’asile mal logés

Début septembre, un jeudi soir, Katie Van Cauwenberge1, coordinatrice de la politique de la Ville de Gand en matière d’asile et de réfugiés, apprendque l’Inspection du logement de l’administration flamande va, le lendemain, déclarer inhabitable et faire fermer un bâtiment de huit appartements dans un quartierimmigré. Elle a 24 heures pour, avec son équipe, trouver des solutions d’urgence pour 38 demandeurs d’asile.

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Aide aux victimes de groupes sectaires : champs et enjeux de l’intervention sociale et thérapeutique

Ce qui est dénommé « sectes » constitue un sujet médiatique de choix, réunissant tous les ingrédients pour inquiéter. Et les occasionsn’ont pas manqué et ne manqueront sans doute guère dans les années à venir pour telle « Église », tel mouvement « ufologique », telgroupe apocalyptique d’être projeté sur la scène médiatique. De fait, les groupes sectaires proposent à travers leur projet individuel ou collectif desexpériences de vie en décalage avec les consensus sociaux et les droits de l’homme. Au point que la question fait occasionnellement irruption dans les pratiques du travailpsycho-social, voire dans les politiques sociales, avec la victime de secte comme nouveau sujet. Si les associations et institutions attachées à informer, prévenir et aider lesvictimes travaillent dans l’ombre et se professionnalisent, quels sont leurs apports face à la multiplication et l’évolution des pratiques sectaires ? Élémentsde réponses et clarifications sur un débat délicat.

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Crise du logement à Bruxelles : actions, débats et propositions

Une fois de plus, la crise du logement bruxelloise focalise l’attention. Le secrétaire d’État bruxellois à l’Aménagement du territoire, Willem Draps,formule plusieurs pistes pour la résoudre. Ses solutions se traduisent au travers d’une politique d’Aménagement du territoire et d’une politique foncièreefficaces. Le Collectif COLERe, lui, dénonce l’impossibilité pour de nombreuses familles d’accéder à un logement décent. Les nombreux outils mis enplace ne suffisent pas. Enfin, le RBDH a organisé une Action bidonville dénonçant la situation du logement bruxellois.

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L’Ancre, un service de gardes-malades de nuit au CPAS de Saint-Ghislain

Le 23 septembre, le CPAS de Saint-Ghislain1 inaugurait son nouveau service insertion et par la même occasion un service de proximité à l’attention de sesusagers. Un projet qui s’inscrit directement dans le cadre de l’Accord de coopération relatif à l’économie sociale conclu en 2000 par l’Étatfédéral, les Régions et la Communauté germanophone. Le service en question est un service de gardes-malades, baptisé « L’Ancre ». Mis sur pied etsubsidié à la suite d’un appel à projets lancé par l’ex-ministre wallonnie de l’Emploi, Marie Arena, dans le cadre de l’économie sociale(intégration de personnes précarisées par des formations qualifiantes), le service de gardes-malades de nuit est né d’une double nécessité. D’unepart, la volonté du Conseil de l’Aide sociale saint-ghislainois de favoriser l’engagement de minimexés (57 Articles 60 sont actuellement au travail à Saint-Ghislain),principalement des femmes, espérant obtenir une formation qualifiante, dans des délais rapides2. D’autre part, le constat de carence en matièred’encadrement social, pour les personnes âgées, la nuit, période propice au sentiment d’insécurité, d’isolement et dedépendance3.

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Une Banque carrefour favorise les PPP pour la requalification urbaine en Wallonie

Le 14 octobre, la Banque carrefour de la requalification urbaine a vu officiellement le jour. Sa mission consiste à favoriser les partenariats publics-privés (PPP) dans les projetsde revitalisation de noyaux d’habitat. Plus précisément, elle vise « à mieux informer les acteurs tant publics que privés des possibilités departenariat que leur ouvrent les outils juridiques et administratifs existants ainsi que des aides que la Région wallonne peut leur apporter en cette matière. » Cette initiatives’inscrit dans le cadre du CAWA (Contrat d’avenir pour la Wallonie actualisé). Elle réunit quatre acteurs : la Confédération wallonne de la construction(CWC)1, la Société wallonne du logement (SWL)2, l’Union des Villes et Communes de Wallonie (UVCW)3 et la Division de l’Aménagement etde l’Urbanisme de la Direction générale de l’aménagement du territoire, du logement et du patrimoine (DGATLP)4.