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Évaluations externes des élèves en français : focale sur la deuxième professionnelle
Les résultats des évaluations externes non certificatives, qui se sont déroulées en février dernier en 2e et 5e primaire ainsi qu’en2e secondaire, ont à nouveau mis en évidence les difficultés de compréhension à la lecture d’une part importante des élèvesfrancophones belges. On insiste, à raison, sur l’absolue nécessité d’agir le plus tôt possible pour ne pas laisser les difficultés se creuserinexorablement. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’y a rien à faire au niveau où la situation est la plus inquiétante : en 2e professionnelle.Ces tests ont, comme le rappelle la ministre Marie Arena « une visée essentiellement diagnostique et formative pour les écoles et les équipes éducatives»1, et ce, pour toutes les années testées.
MSF et d'autres dénoncent l’enfermement des mineurs dans les centres pour étrangers
Une journée d’étude sur les enfants dans la migration était organisée par l’Association du droit des étrangers1 et le service Droit desjeunes2 ce 25 mai. L’occasion de faire, le point sur la détention d’enfants dans les centres fermés pour étrangers et l’actualité importante de cesdernières semaines sur le sujet.
Le bracelet électronique : vers quel accompagnement social ?
Évolution des mentalités, nécessité de désengorger nos prisons ? L’emprisonnement ne constitue plus, en tous cas, la seule solution envisagée pourrésoudre le problème de la délinquance. En Belgique, depuis une dizaine d’années, des alternatives à l’incarcération ont vu le jour :médiation pénale, travaux d’intérêt général, peine de travail autonome, surveillance électronique… Cette dernière mesure avaitjusqu’ici été relativement peu utilisée. Or, sur les trois dernières années, le nombre de bracelets électroniques a quasiment doublé. Uneaugmentation qui n’est pas sans conséquences, notamment, sur l’accompagnement social…
Mariage et migrations : une étude et des projets de sensibilisation
Le mariage, l’un des principaux canaux d’immigration légaux dans notre pays, est parfois synonyme de malentendu, de fragilité ou de désespoir. La Fondation RoiBaudouin (FRB)1 soutient seize initiatives porteuses d’espoir ou de solutions efficaces, pour éviter aux personnes issues de l’immigration d’aboutir dans uneimpasse familiale, sentimentale ou juridique dans le cadre d’une union non pleinement consentie.
Justice pour la jeunesse : il n'y a pas de fossé nord-sud dans les pratiques
Francophones laxistes contre Flamands ultra-répressifs ? Selon Johan Put, professeur de droit de la jeunesse à la KULeuven, ce schéma simpliste, souvent mis en avant par lespolitiques au moment des discussions sur la loi sur la protection de la jeunesse, ne colle pas à la réalité. Pour lui, il existe bien en Belgique des visions trèsdifférentes sur la délinquance juvénile et la manière dont elle doit être abordée, mais ce n’est pas une ligne de démarcation linguistique qui lessépare.
Le Relais social urbain namurois prêt pour cet été
Bientôt, les acteurs publics et privés du travail social de Namur et environs pourront se coordonner grâce à la mise sur pied d’un relais social urbain. Plusieurs projets– encore en chantier – viseront à répondre aux besoins des personnes en situation d’exclusion. Alter Echos a rencontré trois partenaires de ce réseau : leCPAS de la Ville de Namur1, le Resto du coeur2 et le Centre de service social3.
Logement et communes : constats préoccupants du Service de lutte contre la pauvreté
Récemment, le Service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme(CECLR)1 a publié un rapport sur “le droit au logement au regard des compétences communales”. Mention : “peuvent mieux faire”
Phase 3 du plan logement bruxellois : accueil positif du RBDH
La ministre bruxelloise Françoise Dupuis, en charge du Logement1, a présenté la phase 3 du Plan logement : il concerne 1 163 nouveaux logements. Le RBDH-BBRoW(Rassemblement bruxellois pour le droit à l’habitat)2 accueille positivement la nouvelle.
La FEB et l’UCM, même combat ?
Parmi les partisans de la première heure du plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs (le PAS), figurent en bonne ligne les employeurs. S’ils approuvent laméthode, ils se montrent toutefois critiques quant aux résultats. Interviews de Bart Buysse, conseiller au département social de la Fédération des entreprises deBelgique (FEB)1 et de Thierry Evens, rédacteur en chef du périodique de l’UCM : Union & Actions2.
Flandre : une solution de compromis pour l’accueil flexible et occasionnel à la petite enfance
Cela faisait des mois, sinon des années, que l’on en discutait au sein de l’exécutif flamand, notamment autour de la question des titres-services, mais finalement ils sont là: les arrêtés d’application pour l’accueil flexible et occasionnel (c’est-à-dire, en dehors des heures normales) de la petite enfance. Ils prévoient un renforcement dessecteurs existants via un pool de 200 collaborateurs, 193 places d’accueil supplémentaires dans des structures locales et un usage possible des titres-services, mais seulement dans des casbien précis.
Accueillir les demandeurs d’asile et rétablir les liens familiaux : deux missions de la Croix-Rouge
L’asile est une question complexe, à l’image des réalités vécues par les personnes qui ont dû quitter leur pays. Afin de mieux aborder les diversesdimensions du suivi des demandeurs d’asile, la Croix-Rouge de Belgique a mis en place un département qui propose plusieurs services d’accompagnement des personnesdéplacées, dont notamment le rétablissement des liens familiaux.
L’Entre-temps accompagne des jeunes en rupture de liens sociaux
On se souvient de la grogne à l’Institution publique de protection de la jeunesse de Fraipont. Le 12 février dernier, éducateurs et surveillants de la sectionfermée partent en grève. En cause, la présence d’un jeune qualifié de délinquant mais présentant également des troubles psychiatriques. Soncomportement « imprévisible et violent » déstabilise l’équipe et la met en grandes difficultés. Et le climat est à la perte de patience face auxintentions déclarées, mais non traduites dans les faits, de prévoir des centres d’accueil pour ces jeunes qui relèvent aussi de la santé mentale.
Nous ne reviendrons pas ici, sur les mesures annoncées depuis (voir Alter Éduc n°141). Mais plutôt sur l’Entre-temps1, le service appelé « à la rescousse » par le cabinet de la ministre Fonck. Quel est ce service ? Commentest-il intervenu à l’IPPJ ? Quels sont ses apports à la réflexion sur l’accompagnement de jeunes pour lesquels on peut se sentir parfois dépassé ?Comment s’inscrit-il dans la transversalité entre secteurs ?2
