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« Gagne un an de loyer gratuit » : polémique et révélateur ?
Pure FM1, radio de la RTBF, lançait ce 17 avril un concours invitant ses auditeurs à gagner jusqu’à un an de loyer gratuit. Une opportunité en ces temps decrise du logement ? Peut-être, mais les spots d’annonce également passés en TV offrent un contraste flagrant avec la réalité quotidienne de milliers depersonnes.
Flandre : Vous voulez un logement social ? Allez apprendre le néerlandais !
Le nouveau code du logement (« wooncode » en néerlandais) du ministre Marino Keulen (VLD), approuvé le 24 février dernier par le gouvernement flamand, risque peut-être dedéboucher sur un nouveau conflit communautaire. Il contient en effet des dispositions à caractère linguistique : tout candidat à un logement social en Régionflamande devra s’engager à suivre des cours de langue néerlandaise s’il ne peut faire preuve de ses connaissances en la matière. Et, fort d’un avis plutôt positif duConseil d’État, le gouvernement d’Yves Leterme semble avoir décidé de se passer de toute concertation avec les francophones.
Télé-Accueil Bruxelles étend son offre d’écoute et s’ouvre au « chat »
On connaît depuis près de cinquante ans ce service d’écoute et de soutien par téléphone. Quelque 600.000 personnes en Communauté française,dont près de 230.000 rien que dans la capitale, composent chaque année son numéro de téléphone gratuit1. Depuis quelques mois, un nouveau moyen decommunication est disponible via le poste de Télé-Accueil de Bruxelles : le « chat-accueil »2.
Régularisation : des propositions mais pas de majorité pour les porter
Depuis octobre 2005, une centaine de sans-papiers se battent pour être régularisés. Ils occupent l’église Saint-Boniface à Ixelles et viennent de durcir lemouvement en entamant une grève de la faim. Même si le ministre de l’Intérieur reste sourd à leurs revendications, leur action structurée par l’Udep, l’Union dedéfense des sans-papiers1, un mouvement national créé et géré par des étrangers en situation irrégulière, aura au moins permisl’émergence de plusieurs propositions de loi.
Livraison pour les supervisions collectives dans le non-marchand
« Aujourd’hui, la supervision est à la mode ». Sur ce constat, trois opérateurs de formation ont entamé un travail de réflexion avec d’autrespraticiens de la supervision. Ils ont ensuite mené un plus large débat avec des acteurs concernés par la thématique de la supervision collective dans le secteurnon-marchand. Ils publient aujourd’hui les traces de ces échanges.
Deux formats y donnent accès. D’une part, le livre « Supervisions collectives. Croisements des pratiques, des regards et des savoirs »1 qui vient deparaître sous l’impulsion du trio (Centre de formation permanente de l’Institut Cardijn, Cesep – Centre socialiste d’éducation permanente – et Ciep –Centre d’information et d’éducation populaire du Mouvement ouvrier chrétien –). D’autre part, un cahier électronique sur le site www.labiso.be. Ce dernierintroduit la formule papier en reprenant quelques éléments de manière synthétique. Il pose le cadre en présentant les opérateurs de formationconcernés et leurs pratiques de supervision ; en évoquant les pistes de travail futur.
Les pédagogies émancipatrices au service de la cohésion sociale
Dans les débats sur et autour de l’école, une des questions les plus récurrentes concerne l’opportunité de faire entrer « le monde extérieur » dansl’enceinte scolaire. Tour d’ivoire, citadelle assiégée, ou au contraire maillon essentiel du réseau social, les métaphores les plus contradictoires font florèsà son sujet… C’est en partant de la question symétrique que le CFS (Collectif Formation Société) organisait ce 16 février une soirée de rencontres etd’échanges : qu’est-ce qui peut sortir de l’école ou, plus précisément, comment des pédagogies émancipatrices peuvent-elles êtreréappropriées par les acteurs de la cohésion sociale ? Pour tenter d’y répondre, le collectif avait invité pédagogues et travailleurs sociaux mais aussi exsans-abri.
Vote sur la “Directive services” au Parlement européen : à chacun son compromis
Les eurodéputés ont adopté, jeudi 16 février à Strasbourg, un rapport qui doit modifier en profondeur le projet ultra-polémique de directive dite »Bolkestein ». Du nom de l’ex-commissaire au Marché intérieur, elle avait été présentée pour la première fois en janvier 2004. Cette directive vise lalibéralisation des services dans l’Union européenne (UE). Ce vote résulte d’une longue négociation entre quelques délégués du partisocialiste européen (PSE) et du parti populaire européen (PPE, droite). Ce coup de poker droite-gauche mêle à l’extrême libéralisme etpréservation des acquis sociaux1. Reste en suspend une définition plus précise des SIEG, les services d’intérêts économiquesgénéraux. À ce propos, le Crisp vient de sortir un cahier consacré aux Services d’intérêt général (SIG), ces activités de service,marchandes ou non, considérées d’intérêt général par les autorités publiques (des États membres) et soumises pour cette raison à desobligations spécifiques de service public2.
La Moudawana : à petits pas vers l’égalité entre femmes et hommes
Alors que plusieurs colloques et séances d’information se sont dès à présent tenus à Bruxelles sur la réforme du Code de la famille au Maroc,c’est dans une ambiance festive que le service AMO Jeunesse maghrébine1 lançait le samedi 11 février dernier, une campagne d’information, desensibilisation et de débat autour de la « Moudawana ». Ainsi, à travers le slogan « Les Saveurs de l’égalité », le texte juridique de laréforme du Code de la famille marocain (mis en œuvre en 2003 au Maroc) sera expliqué à nombre de jeunes femmes et femmes d’origine marocaine et de Marocaines vivantsur le territoire belge.
Renforcer le pouvoir d’achat : les mesures prioritaires des socialistes
Dans le cadre des 10 chantiers prioritaires du gouvernement fédéral, le PS propose de nouvelles mesures prioritaires1 pour renforcer le pouvoir d’achat des gens. Cesmesures visent, en priorité, les travailleurs qui ont des bas ou moyens salaires et les plus démunis qui vivent avec le revenu d’intégration.
La reconversion des bureaux, une piste pour créer du logement ?
Ce 16 février, le CIVA (Centre international pour la ville, l’architecture et le paysage)1 organisait un colloque sur la « Polyvalence des fonctions urbaines -adaptation des bâtiments existants à l’offre et à la demande en bureaux et en logements ». Impulsé par Françoise Dupuis, secrétaired’État bruxelloise en charge du Logement et de l’Urbanisme, cet après-midi d’études a mis l’accent sur les possibilités de reconvertir des bureauxen logements. Et pour cause, il existe un fort potentiel à Bruxelles. En Wallonie, ce sont plutôt les sites d’activités économiques désaffectés (SAED)qui font l’objet de tels enjeux.
Schaerbeek s’attaque aux logements vides
« Logements vides, vide de sens ». C’est par ce slogan que la Coordination de l’action sociale de Schaerbeek (CASS)1 a décidé de sensibiliser lespropriétaires. Objectif : leur faire confier la gestion de leurs biens locatifs à une AIS (agence immobilière sociale).
Le grand retour de l’allocation-loyer
Dans la foulée de la « modération » des loyers, l’allocation-loyer refait parler d’elle. L’une comme l’autre semblent indissociables. Ébauchée àBruxelles, cette mesure n’existe pas en Wallonie. Question de budget ?