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Formation : du neuf pour les secteurs « verts »

Rehausser le niveau de formation des entreprises wallonnes. Et, plus précisément, faire progresser de 15 % la participation de la population active à la formation, d’icià 2004, voilà l’un des objectifs du CAWA, le Contrat d’avenir pour la Wallonie actualisé. Pour y parvenir, le gouvernement wallon se doit de mettre en œuvre desincitants à la formation et favoriser le développement de formations en matière de qualité pour les acteurs des filières agricoles et agroalimentaires.

01-08-2005 Alter Échos n° 137

Rehausser le niveau de formation des entreprises wallonnes. Et, plus précisément, faire progresser de 15 % la participation de la population active à la formation, d’icià 2004, voilà l’un des objectifs du CAWA, le Contrat d’avenir pour la Wallonie actualisé. Pour y parvenir, le gouvernement wallon se doit de mettre en œuvre desincitants à la formation et favoriser le développement de formations en matière de qualité pour les acteurs des filières agricoles et agroalimentaires.

Dans cette optique, la ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Marie Arena1, a signé le 31 janvier dernier, une convention de collaboration entre laRégion wallonne, le Forem et les fonds social et de garantie des secteurs « verts ». Cette convention-cadre définit les possibilités de formation et d’insertionprofessionnelle dans le domaine de l’implantation et l’entretien des parcs et jardins, celui des entreprises horticoles, celui des entreprises de travaux techniques agricoles ethorticoles. Par ce biais, la Région wallonne espère résorber le déséquilibre existant en matière de formation entre la Flandre,sur-représentée, et la Wallonie2.

« Cette convention s’appuie sur quatre principes fondamentaux, indique la ministre : voir quels sont les besoins en formation des quatre sous-secteurs3, déterminer dequelle manière nous pouvons répondre à l’offre, obtenir la validation de ces formations par le secteur professionnel, régler le problème des emploissaisonniers et leur permettre d’être rapidement compétents dans les entreprises wallonnes, en assurant leur protection sociale. »

La convention-cadre, dès sa mise en œuvre, permet la signature de conventions particulières entre les entreprises de chaque sous-secteur, et le Forem, pour ledéveloppement de ces formations. Dès qu’elle disposera d’un travailleur en formation, l’exploitation agricole pourra être non seulement remboursée dusalaire de ce travailleur, pendant la formation, mais également de ses frais de déplacement.

Le décret relatif à la formation professionnelle dans l’agriculture définit la mise en place d’une commission consultative constituée dereprésentants de l’ensemble des secteurs, dont la mission est de remettre son avis sur l’agrément des centres de formation4.

1. Cécile Druart, attachée de presse de la ministre Marie Arena, tél. : 081 23 47 53 et 0478 26 67 43, courriel : cecile.druart@gov.wallonie.be
2. En Flandre, les conventions régissent déjà plus de deux tiers des formations. En Wallonie, seulement un tiers. Les deux tiers restants dépendent de cotisationssalariales.
3. Agriculture, horticulture, entreprises de matériel agricole, parcs et jardins.
4. http://www.agris.be/fr/01/607f01.asp

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