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Regard critique · Justice sociale

Emploi/formation

Unisoc et Maribel

Dans son numéro 399, l’article «Maribel social, stop ou encore?» a suscité une réaction de l’Union des entreprises à profit social.

04-06-2015 Alter Échos n° 403

Dans son numéro 399, l’article «Maribel social, stop ou encore?» a suscité une réaction de l’Union des entreprises à profit social.

Dans ce papier, il est mentionné que «plusieurs fédérations patronales, dont l’Unisoc (…), ont clairement signalé au ministre qu’elles ne voulaient plus du Maribel social.» Cette information nous avait été transmise par trois sources. Cependant, l’Unisoc souhaite corriger cette affirmation: «L’Unisoc a demandé une mise en œuvre de l’augmentation de la dotation Maribel de 30 millions d’euros en 2015, conformément à ce qui était prévu dans l’AR du 22 mai 2014, cela en vue de garantir des emplois stables et durables. Les employeurs relevant du secteur à profit social sont conscients du fait que la qualité des services et des soins est intrinsèquement liée à la qualité de l’emploi dans leurs secteurs, mais également au nombre d’emplois. Un nombre suffisant d’emplois qualitatifs est donc une priorité pour nos employeurs. 

Toutefois, nous avons également soulevé, dès le début des discussions, que le contexte actuel est tel que nos employeurs doivent focaliser leurs efforts sur la sauvegarde des emplois existants. (…) Il est également difficile de créer des emplois supplémentaires via le Maribel social dans ce contexte en raison de caractéristiques inhérentes au dispositif: au-delà du fait que le Maribel ne couvre pas l’entièreté des coûts liés au personnel, l’intervention doit être accompagnée d’une augmentation nette des effectifs exprimés en ETP. (…)

L’Unisoc a confirmé et défendu cette position lors d’un entretien avec la cellule stratégique responsable des Affaires sociales de la ministre De Block le 11/12/14. Après avoir été informée de la décision du Conseil des ministres annulant définitivement l’AR du 22 mai 2014, l’Unisoc a immédiatement fait part de son incompréhension totale face à cette décision dans une lettre adressée au Premier ministre, aux vice-Premiers ministres et aux ministres responsables (De Block et Peeters), et a demandé à nouveau avec insistance que le gouvernement fédéral maintienne l’attribution des moyens prévus pour le secteur à profit social en 2015.»

 

 

Pierre Jassogne

Pierre Jassogne

Journaliste (social, justice)

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