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Flémalle : 30 206 347 euros pour le logement
Dans le cadre de l’ancrage communal, l’échevin du logement flémallois Jean-Jacques Vervaeren a présenté lors du dernier conseil communal un programmespécial d’investissement en vue d’obtenir une aide régionale de 30 206 347 euros pour la rénovation des logements sociaux. Le parc locatif de la sociétéd’habitations sociales « Maison des Hommes »1 compte 2 754 habitations. Des travaux de rénovation seraient effectués dans 567 logements et 204démolitions seraient réalisées « car le coût de restauration est trop élevé » : les 204 habitations sont situées sur le plateau des Trixhes(Unité 4, quartier des Voisinages), dont « 104 sont inoccupées, car inoccupables », a déclaré l’échevin. Le conseil compte égalementreconstruire quelque 30 logements et la Maison des Hommes « envisagera toute piste pour reconstruire des habitations sur le lieu de démolition ». Le dossier sera envoyéà la Région wallonne pour le 15 février et les conclusions doivent parvenir à la commune pour le 15 avril. Les travaux seront ensuite effectués sur une duréede cinq ans.
Proposition de loi anti-squat à la Chambre
La législation anti-squat pourrait bientôt être renforcée. Ce 11 février, trois députés CD&V ont déposé une proposition de loiallant dans ce sens1. Elle incrimine le squat d’immeubles et étend l’incrimination à la violation de domicile. Par ce biais, les auteurs souhaitent mieux protéger lesimmeubles inoccupés par rapport à la pratique du squat. Il s’agit aussi de modifier le Code pénal afin de protéger « non seulement la maison, l’appartement, lachambre ou le logement habités ou leurs dépendances, mais également toute habitation ou tout immeuble, dont autrui a l’usage ». Le texte sanctionne également le faitde « continuer à séjourner illicitement dans ces lieux après que le propriétaire ou le locataire légitime a demandé de quitter immédiatementl’immeuble. »
Sainte-Marguerite : des logements pour les familles nombreuses
Le chantier de rénovation de six maisons, n° 52 à 62 de la rue Sainte-Marguerite à Liège a débuté le 24 février. Les bâtiments, anciennespropriétés de l’Évêché et d’un particulier, ont été achetés pour être restaurés en décembre 1999 par le Fonds dulogement des familles nombreuses de Wallonie1. Le budget de l’acquisition/rénovation s’élève à 1 million d’euros, subsidié pour 75 %par la Région wallonne (dans le cadre de la ZIP). La fin des travaux est prévue pour le mois d’août 2004. Les immeubles sont très vétustes (le n° 62 estpresque en ruine) et il s’agit d’une rénovation lourde : façades, planchers, menuiseries, sanitaires… Le projet architectural prévoit sept logements de 1, 3, 4et 5 chambres – dont un appartement pour les personnes à mobilité réduite. L’ancienne cour de récréation, mitoyenne de l’écoleSaint-Joseph, sera également réaménagée. Les loyers, adaptés aux ressources (et à l’éventuel endettement) des locataires, atteindra maximum 15 %des revenus familiaux.
Domaine de Pincemaille : 400 résidents sans eau potable
Le 2 avril dernier, Michel Huin (MR), député wallon, a ramené le débat au Parlement régional sur la problématique des résidents permanents dans lescampings et les domaines. Les 400 habitants du domaine de Pincemaille à Estinnes n’ont plus accès à l’eau potable à cause d’une coupure de ladistribution. La Société wallonne de distribution d’eau n’a pas eu d’autre choix, par suite du non-payement des factures d’eau par le propriétaire desparcelles – actuellement en vacances à l’étranger et injoignable. La dette serait relativement élevée. Le propriétaire aurait en effet mis sur pied, il y aquelques années, un système de distribution privée interne au domaine, très peu fiable, d’où des consommations d’eau excessives. LaSociété wallonne de distribution d’eau aurait longtemps hésité à couper, connaissant les conséquences sociales d’une telle décision. Ladéglingue du système de distribution l’a contrainte à fermer les vannes.
Le squat vu par le propriétaire
En février dernier, une proposition de loi incriminant le squat d’immeubles et étendant l’incrimination à la violation de domicile étaitdéposée à la Chambre. Le Syndicat national des propriétaires s’est positionné par rapport à ce texte par la voix de Yan Matthys, président de lasection de Charleroi1. Il applaudit l’initiative. Pour lui, il faut lutter contre le phénomène du squat des immeubles, qui ne cesse de s’étendre.
Grâce-Hollogne : 28 hectares de logements pour compenser l’aéroport
Le conseil communal de Grâce-Hollogne a approuvé le périmètre du plan communal d’aménagement (PCA) à l’est du village de Horion-Hozémont: les 28 hectares, répertoriés auparavant en zone agricole sur le plan de secteur, ont été classés au printemps en zone d’habitat à caractèrerural pour compenser les pertes de logements dans les quartiers de Rouvroy et Fontaine, suite au développement de l’aéroport de Bierset. Le périmètre du PCA estdélimité officiellement pour ne pas enclaver le terrain dans la ceinture des quelques habitations déjà construites sur les voiries équipées. Les projetsseront débattus au conseil communal. « La commune désignera d’abord un architecte paysagiste qui nous fera des propositions », précise l’échevin del’Aménagement du territoire, Daniel Parent (PS). Les idées maîtresses ? « C’est prématuré, répond-il, mais la majoritéprivilégiera un habitat convivial mixte acquisitif et locatif – à caractères privé et social : pas question de construire une cité ghetto ! »
Grâce-Hollogne : l’atteinte à la vie privée rayée du formulaire pour les candidats au logement social
Les Écolos de Grâce-Hollogne se sont dernièrement insurgés contre le document soumis aux propriétaires des habitations quittées par les candidats aulogement social. Le formulaire de la SLGH (Société de Logement de Grâce-Hollogne) comptait notamment des questions sur les éventuels retards de loyer et l’entretiendu logement : pour Écolo, « c’est inadmissible. Il s’agit d’une atteinte à la vie privée pourtant garantie par l’article 22 de la Constitution. Cedocument n’est pas exigé par la Région wallonne ». Et de réclamer « le retrait immédiat du formulaire ». L’échevin du logement, DanielParent (PS), a « relativisé : un propriétaire privé sera content de voir partir un locataire en retard de paiement et ne le signalera pas », mais, pour le bourgmestreet président de la SLGH, Maurice Mottard (PS), « le formulaire, déjà amendé, n’est pas inamovible. Nous n’avons jamais fait preuve de sectarisme. Chaquegroupe politique est représenté à la SLGH ». Il a donc soutenu la requête écolo lors du dernier conseil d’administration de la société.
L'Inspection régionale du logement bruxellois sur le terrain
Mise sur pied ce 1er juillet, l’Inspection régionale du logement de la Région de Bruxelles-Capitale1 n’a pas chômé cet été. Elle comptedéjà quelque 150 dossiers ouverts.