#Bruxelles
Libéralisation de l’éducation : la Communauté française lance une réflexion sur le rôle des États
Les négociations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sont, comme on le sait, enlisées depuis de nombreux mois dans des conflits entre États du Sud et du Nord dela planète, notamment à propos de l’agriculture. Mais on aurait tort de croire que la libéralisation du « marché » des services d’éducationet de formation s’en trouve pour autant au point mort. En dehors du cadre multilatéral de l’OMC, des accords bilatéraux entre États ont pris le relais dans ce domainecomme dans bien d’autres secteurs. Interpellée par ces évolutions, tout comme par les débats qui se sont déroulés autour de la directive européenne« Services », la Communauté française (CFWB) a décidé de prendre l’initiative en lançant une réflexion sur le rôle des Étatsen matière d’éducation. Un comité, animé par Roger Dehaybe, a déjà communiqué une première note au gouvernement, le 30 mars dernier.Objectif : tenter de dégager un « nouveau consensus » international.
Phase 3 du plan logement bruxellois : accueil positif du RBDH
La ministre bruxelloise Françoise Dupuis, en charge du Logement1, a présenté la phase 3 du Plan logement : il concerne 1 163 nouveaux logements. Le RBDH-BBRoW(Rassemblement bruxellois pour le droit à l’habitat)2 accueille positivement la nouvelle.
Et si les terrils favorisaient la réinsertion des SDF?
Une quinzaine de SDF squattent depuis trois semaines le plateau d’un terril à Charleroi. Ils s’auto-organisent au quotidien de manière collective.
PAS : contrôles accrus, emplois trop rares…
Place à l’activation des chômeurs. Jusqu’en 2004, seuls les cohabitants perdaient leurs allocations si leur chômage dépassait une certaine durée,c’était ce qu’on appelait l’article 80. Depuis bientôt trois ans, les chefs de ménage et les isolés sont eux aussi dans la ligne de mire. Ils sontpriés de s’activer, de démontrer leurs efforts pour chercher un travail, décrocher un intérim, une formation. Le super-conseil des ministres de Petit-Leez de lami-janvier 2004 a en effet accouché d’un projet d’accompagnement et de suivi des chômeurs proposé par Frank Vandenbroucke, à l’époque, ministre fédéralde l’Emploi (SP.A), Un plan qui prévoit une gradation d’avertissements et de sanctions.
Les politiques européennes pour l’emploi : quid de l’État social actif ?
Présenté par les uns comme un indispensable outil de rattrapage pour une Belgique mauvaise élève de l’Union européenne, critiqué par les autres commemachine d’inspiration néolibérale imposée par les instances européennes, le Plan d’accompagnement se trouve visiblement au cœur d’un débat dont les termesdépassent nos frontières. Qu’en est-il exactement ?
Forem, Orbem et VDAB : Les acteurs administratifs au travail
Mesure fédérale, le PAS est effectivement mis en œuvre par l’Onem dans sa dimension de contrôle et, le cas échéant, de sanction àl’égard des demandeurs d’emploi, tandis que ce sont les organismes régionaux, VDAB, Forem et Orbem, qui sont chargés de l’accompagnement des demandeursd’emploi. Pour autant, la frontière entre contrôle et accompagnement est loin d’être étanche puisque c’est notamment sur la base des informationstransmises par les organismes régionaux que l’Onem apprécie le degré d’activation du « chômeur-demandeur-chercheur d’emploi ». Cettedéclinaison régionale d’un plan fédéral a fait l’objet, dès le début, de plusieurs polémiques portant sur les différences, voiresur les divergences d’approches et de résultats entre les trois organismes régionaux.
Le Quiz : Métamorphoses de la question sociale
Quiz proposé par Abraham Franssen et Edgar Szoc
Les sicav éthiques sont à la mode mais pas dans les agences bancaires
On parle beaucoup d’investissement durable, dans des entreprises respectueuses de critères moraux, sociaux et environnementaux élevés. Ces sicav se multiplient, et legouvernement travaille à permettre une déduction fiscale plus avantageuse pour l’épargne pension investie dans ce type de fond. Mais malgré une communication positive dessièges centraux des banques sur ces investissements, sur le terrain, les informations que prodiguent les agences sont parfois approximatives, à en croire l’enquêteréalisée par Test-Achats1.
Éducation permanente : troisième train de reconnaissances
Fadila Laanan, la ministre de la Culture, de l’Audiovisuel et de la Jeunesse de la Communauté française (PS)1, a approuvé le troisième train dereconnaissances d’associations actives dans le secteur de l’éducation permanente. Cette décision, qui concerne 78 associations, complète les deux premiers trains dereconnaissances de 2005 et 2006, qui concernaient respectivement 16 et 34 associations. Toutes ces reconnaissances interviennent en application du décret du 17 juillet 2003.
Les magistrats de la jeunesse dénoncent…
La mobilisation des magistrats francophones de la jeunesse, ce mardi 24 avril à Bruxelles, avait des accents d’exceptionnel. Une manifestation de magistrats, ce n’estdéjà pas légion. Mais en plus, celle-ci comptait sur une participation massive. Juges et substituts de la jeunesse étaient là en nombre, renforcés par laprésence de représentants d’autres secteurs, de l’aide à la jeunesse notamment. Rassemblés à l’initiative de l’Union des magistratsfrancophones de la jeunesse1, ils citent à comparaître les pouvoirs publics et les partis politiques, tirant ainsi « un signal d’alarme cinglant (…)concernant les enfants et les familles à l’égard desquels les magistrats sont trop souvent mis dans l’impossibilité de prendre leurs responsabilitéslégales ».
Les scouts ont 100 ans
Jamboree le week-end dernier à Bruxelles : plus de 80 000 scouts se sont réunis pour fêter les cent ans du mouvement. À ce sujet, un livre vient de paraître fortopportunément aux éditions Luc Pire1 ; il analyse la réalité des mouvements de jeunesse aujourd’hui.
Quand féminin rime avec salaire en moins
Année européenne de l’égalité des chances pour tous, 2007 voit la publication du premier rapport annuel sur l’écart salarial entre hommes et femmes enBelgique1. Réalisé par l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IEFH)2 et commandité par le SPF Emploi, Travail et Concertationsociale, il met en exergue les causes structurelles à la source des différences qui persistent entre les salaires masculins et féminins (de 15 à 25 % selon les indicateursretenus). Outil de travail et d’autocritique pour les acteurs du domaine de l’Emploi, la parution du rapport a été l’occasion pour les ministres Vanvelthoven et Dupont de s’entretenirsur la question avec les partenaires sociaux.