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Regard critique · Justice sociale

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Remembrement : dans quelles mains, l’habitat urbain ?

Le remembrement urbain est un nouvel outil juridique qui permet de suspendre provisoirement les normes d’aménagement et d’urbanisme couvrant un périmètre àdéterminer et d’y accélérer les procédures administratives. Le temps de soumettre à enquête publique et d’y réaliser un projetd’aménagement d’envergure. Objectif : favoriser l’implantation de projets d’urbanisme en lieu et place de chancres dans les centres-villes plutôtqu’à la périphérie. Avantages et inconvénients d’une mesure controversée, d’après les participants aux derniers  » Midis del’Urbanisme »1 à Ottignies.

Développement local : enjeux pour Ixelles

Pourquoi la Maison de l’emploi d’Ixelles1 s’intéresse-t-elle au développement local ? D’abord parce qu’il implique une collaboration despouvoirs locaux et régionaux, pour dynamiser l’emploi sur la commune. Ensuite parce qu’il met en contact des réseaux et permet de croiser besoins et opportunités sur unterritoire donné. De cette manière, l’insertion peut devenir un projet transversal à l’ensemble des projets de développement. Plus largement, cettejournée de réflexion organisée par la Maison de l’emploi a présenté des différentes manières d’aborder le développement local : àtravers l’économique, l’insertion professionnelle, le culturel , la revitalisation urbaine ou le plan communal de développement. Comme souvent, ce sont les contrats de quartier qui ontsuscité le plus de débats.

Apatrides en Belgique : humains ou fantômes ?

Combien notre pays compte-t-il de personnes qu’aucun État ne considère comme faisant partie de ses ressortissants ? Les chiffres sont flous, comme les limites juridiquesentourant ce statut pourtant régi par deux conventions internationales1. Conventions que la Belgique peine à ratifier, elle qui n’a pas traduit en droit interne lesdispositions de cette protection.

Lutte contre les violences conjugales : de nouvelles mesures

Quelques jours avant la Journée internationale contre la violence faite aux femmes, la 3e conférence interministérielle sur l’intégration dans lasociété a pris une série de mesures pour améliorer le plan national de lutte contre les violences conjugales. Un premier pas pour répondre aux critiques desassociations de terrain, mais les besoins sont loin d’être satisfaits.

Semaine de l’emploi à Ixelles : réflexions croisées sur le métier d’insertion

La « Semaine de l’emploi » organisée à Ixelles par la Maison de l’emploi proposait dans son programme un atelier plus intimiste, réservé aux professionnelsde l’insertion1. Animé par Abraham Franssen, professeur de sociologie aux Facultés universitaires Saint-Louis, il proposait une réflexion sur les enjeux de la pratiqued’insertion en éclairant la parole de ceux qui en sont les principaux artisans. La méthode: l’animateur versera au débat quelques éléments théoriques ouautres résultats de recherche pour mettre en contexte, faire rebondir, donner l’éclairage de l’expert, et ensuite susciter le débat avec la salle, pour l’essentielcomposée de professionnels de l’insertion.

Médiateurs de terrain en matière de pauvreté : état des lieux

Des « médiateurs de terrain », ayant connu des situations d’extrême pauvreté, aident à faire le lien entre personnes précarisées et services publics. Cetteexpérience, unique en Europe, est encore actuellement à l’état de projet pilote. Lancé en 2004 par le ministre Christian Dupont1 et la secrétaired’État Els Van Weert2, le projet a été évalué à mi-parcours ce 23 novembre.

Flandre : Frank Vandenbroucke veut faire davantage pour la diversité

Frank Vandenbroucke (SP. A), à la fois ministre de l’Enseignement de la Formation et de l’Emploi au sein du gouvernement flamand, fait le point sur les politiques de discrimination positivemenées dans sa région, et ce n’est pas brillant. En particulier, les pouvoirs publics ne donnent pas l’exemple : selon ses chiffres, seuls 0,2 % des fonctionnaires de l’administrationflamande sont allochtones. Il veut fixer à celle-ci des objectifs en matière d’emploi des femmes, des allochtones, des handicapés et des plus de 55 ans. Et puis continuerà développer le système des plans de diversité.

Titres-services : l’après-manif

4 000 à 5 000 personnes ont manifesté dans les rues de Bruxelles le 10 novembre dernier pour protester contre la décision du gouvernement fédéral deréduire son intervention financière dans le système des « titres-services » (cf. Alter Échos n°219). À l’issue de la rencontre entre le ministre et unedélégation de manifestants, la déception était importante chez ces derniers : le ministre est resté inflexible pour 2007, ouvrant à peine des portes pour2008, laissant entendre qu’une augmentation du prix des titres-services pourrait être demandée aux utilisateurs ou que des négociations avec les régions pourraientêtre entamées. Des décisions concernant l’augmentation de l’intervention ont cependant été prises lors du dernier Conseil des ministres.

Un film tourné au cœur des « Cités-mères » de Sambreville.

Le Centre culturel de Sambreville, en partenariat avec le CPAS, vient de réaliser un documentaire sur la vie dans les cités de Sambreville vue à travers les yeux et les motsd’une trentaine de femmes qui y élèvent seules leurs enfants1. Découpé en cinq parties à l’image de ses cités – celle deKeumiée, Seuris à Auvelais, les Bachères à Tamines, le Poncia à Moignelée, les Minrias à Falisolle, – le film Cités-mères alterneles paroles des mères et les images grises de ses quartiers abandonnés.

Quand le privé prône un logement décent pour tous

Ce 30 novembre, le consultant immobilier GVA Grimley1 organisait un colloque sur le thème : “Un logement décent pour tous”. À l’heure où lesnouveaux collèges et conseils communaux vont être installés, il lui semblait opportun de faire le point sur les six années à venir et un nécessairepartenariat entre le public et le privé pour un “renouveau résidentiel” en Région wallonne et en Région de Bruxelles-Capitale.

261 solutions

Le local est un échelon incontournable pour la mise en œuvre des politiques sociales ou culturelles… C’est acquis. Reste la question du comment procéder d’autantqu’en travaillant au niveau communal, d’autres difficultés s’invitent entre-temps. A la lecture des articles qui précédent, on distinguera 3 enjeux étroitementimbriqués : la mise en concurrence des communes, le financement et l’avènement d’une approche intégrée et territorialisée.

Le Plan stratégique transversal II, un an après

Le 30 août 2005, le gouvernement wallon, encore présidé par Jean-Claude Van Cauwenberghe adoptait en deuxième lecture un des nombreux plans globaux quicaractérisent désormais son mode de gouvernance. Un peu particulier, ce « Plan stratégique transversal II », vite rebaptisé PST II, s’appliquait aux politiquesde recherche et de formation. Flanqué d’un PST I consacré à la création d’activités et d’emplois et d’un PST III consacré à la cohésionsociale, ce PST II, sous-titré « Développer les connaissances et les savoir-faire en Wallonie », se distinguait par son caractère mixte : bon nombre des mesures ou« impulsions » qu’il annonçait relevait en effet de politiques croisées ou au moins de partenariats avec la Communauté française. En tant que ministre wallonnede la formation et ministre-présidente de la Communauté française, c’est donc Marie Arena (PS) qui s’en est vu confier le pilotage. Alter Échos a pris rendez-vousavec Noël Scherer, son tout nouveau directeur de cabinet en charge de la formation, en vue de faire le point sur la mise en œuvre du plan1.