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Regard critique · Justice sociale

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Une école peut-elle agir sur la ségrégation scolaire ? Interview d'un directeur

La ségrégation scolaire, c’est le fait que les élèves les plus faibles ont tendance à être concentrés dans les mêmes écoles endifficulté ; alors que les élèves les plus forts se rassemblent dans des établissements plus « sélectifs ». Cette ségrégation des publicsest, on le sait, une des sources des inégalités scolaires qui marquent notre système éducatif de manière particulièrement forte. Que peut fairel’équipe pédagogique d’une école face à cette réalité qui la dépasse souvent largement ? Interview d’un chef d’établissement,Francis Littré, directeur de l’Institut des Sœurs de Notre-Dame à Anderlecht1.

La formation au centre du décret "Accueil temps libre"

La formation des accueillantes extrascolaires est au cœur de l’action menée par la coordination ATL (accueil temps libre) de Molenbeek-Saint-Jean1, en Régionbruxelloise.

Plan global pour les sans-abri à Bruxelles : six ans d’accouchement

Au bas mot, cela faisait six ans qu’on l’attendait : depuis, au moins, l’adoption par le Collège de la Cocom (Commission communautaire commune), en juillet 2001, des conclusions d’uneétude de l’ULB sur la question des sans-abri à Bruxelles. Cette fois-ci, c’est fait : une note de politique générale en matière d’aide aux sans-abri aété adoptée par le Collège de la Cocom, sur la base d’une proposition des deux ministres compétents, Évelyne Huytebroeck (Écolo) et Pascal Smet(SP.A).

Services de proximité : les premières IDESS wallonnes pour l'automne

Le gouvernement wallon a approuvé ce 21 juin l’arrêté permettant la mise en œuvre effective du dispositif IDESS (Initiative de développement de l’emploi dans lesecteur des services de proximité à finalité sociale). Cette nouvelle mesure vise à créer des emplois dans les secteurs des petits travaux d’entretien de l’habitatet de petits travaux de jardinage mais également pour les activités de buanderie sociale, transport social et de magasin social.

Ashoka en Belgique pour soutenir des projets sociaux innovants

L’association internationale Ashoka1, se consacrant au soutien d’entrepreneurs sociaux innovants, va s’implanter en Belgique. Cela devrait permettre l’appui financier etl’accompagnement d’un porteur de projet par an. Pour réussir son ancrage sur le territoire belge, Ashoka entend s’appuyer sur des têtes de réseaux actifs en Belgique, entre autresdans les domaines de l’économie sociale, de l’action sociale ou encore de l’environnement.

L’interprète social, partenaire de l’ONE

Tous les usagers des services sociaux ne maîtrisent pas l’une des langues nationales, pourtant c’est essentiel en matière de soins de santé,d’éducation, d’emploi… Une vingtaine de services de traducteurs leur assurent une transmission correcte des informations.

Programme de retour volontaire et réinsertion

Cela fait bientôt un an que le Ciré (Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers)1 a lancé un programme de retour volontaire et deréinsertion socioprofessionnelle en collaboration avec Vluchtelingenwerk Vlaanderen. Conçu sur le modèle des programmes de Caritas International et de l’Organisationinternationale pour les migrations, ce service concerne trois pays : l’Algérie, la RD Congo et l’Équateur. L’objectif : accompagner les demandeurs d’asiledéboutés ou les personnes en situation illégale dans leur projet de retour vers leur pays d’origine. Bilan sur un an d’une mission délicate exigeant respect etdignité.

Encadrer la fugue

La « fugue encadrée »… Un dispositif existant ? Un concept théorique en voie de mise en pratique ? Comment imagine-t-on encadrer la fuite, la rupture ? Est-ilpossible d’accompagner sans dénoncer ?

Allocation de garantie de revenus : encourager le travail. Au détriment des chômeurs ?

Lors du Conseil des ministres extraordinaire de Petit-Leez (janvier 2004), le même qui avait décidé du « Plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs », legouvernement violet s’était mis d’accord sur une modification de l’allocation de garantie de revenus (AGR) destinée à soutenir les travailleurs à temps partiel.Entrée en vigueur au 1er juillet 2005, elle fait l’objet d’une évaluation très négative par la FGTB, qui en dénonce notamment les effets anti-femmes.Constituant une grande majorité des travailleurs à temps partiel, elles sont en effet les premières « bénéficiaires » de la mesure.

Relais Santé : de Liège à la Wallonie

Le Relais Santé de Liège1 sert d’exemple pour toute la Wallonie. La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Christiane Vienne (PS)2 entenddévelopper ce projet dans six autres villes wallonnes d’ici 2009. Elle renforce par ailleurs l’effectif de Liège en y créant neuf emplois supplémentaires pour faire faceaux demandes en constante progression.

Des inspecteurs dénoncent les carences de l'Inspection du Travail

À la suite d’une série d’articles sur les filières frauduleuses de travail des Polonais en Belgique, cinq inspecteurs ont écrit à la rédaction duStandaard pour dénoncer les carences des services de l’Inspection sociale. Selon eux, lors de la plupart des contrôles, les Polonais en situation irrégulière sont« laissés tranquilles », les contrôleurs ne sachant plus que faire. Ils affirment que la plupart des procès-verbaux sont classés sans suite par les auditeurs dutravail. Les seules sanctions possibles sont alors des amendes administratives aux montants ridiculement bas, et réclamées des années plus tard.

Les centres PMS en débats et en projets…

Le décret du 14 juillet dernier redéfinit les missions des centres psycho-médico-sociaux au travers d’un « programme de base commun ». Mais cette base doitêtre déclinée en un « programme spécifique » pour chacun des pouvoirs organisateurs et un « projet de centre » pour chacun des CPMS. Notre coup desonde montre que cette obligation formelle a pu être saisie à maints endroits pour débattre en équipe des priorités d’actions des CPMS et des valeurs qui lessous-tendent.