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« Des fils et des mains » et le CPAS de Namur s’associent autour d’un spectacle de marionnettes
Ce 21 mai dernier, sur la place d’Armes à Namur, se produisait dans le cadre du Festival des Arts forains « Namur en mai », un spectacle de marionnettes manipuléespar 11 stagiaires de la compagnie « Des fils et des mains1 » avec sa marionnettiste professionnelle, Corinne Bailleux. Les stagiaires avaient ceci de particulier qu’ilsétaient des usagers du CPAS de Namur2 ayant bénéficié de la subvention accordée en avril 2003 par le ministre de l’Intégration sociale del’époque (Johan Vande Lanotte), pour permettre aux usagers l’accès à la culture (voir AÉ N° 164).
Flandre : menaces sur les alternatifs du bord de l’Escaut
Le centre Scheld’Apen est en sursis. Le centre s’est créé en 1998 dans la cantine désaffectée du personnel du port, sur un terrain le long de la rive droitede l’Escaut, au Herbouvillekaai (quai d’Herbouville). Il est rapidement devenu un des centres de jeunes les plus fréquentés de la métropole : spectacles en plein air,concerts en tous genres (« du métal au classique… »), théâtre, projection de films, expositions, ateliers pour enfants, tournois de volley-ball : toutétait possible dans cet espace non commercial, en pleine verdure et sans aucune contrainte de voisinage. Dès le début, le terrain où elle était situéeétait destiné à devenir un terrain d’accueil pour gens du voyage par le plan de secteur. Mais les travaux d’aménagement avaient pris du retard et la Villed’Anvers avait rapidement agréé l’asbl Autonoom Centrum Scheld’Apen, gestionnaire du centre. Au fil du temps, tout un petit monde alternatif était venus’installer dans des caravanes, des camionnettes ou des roulottes à côté du centre : beaucoup d’artistes et de musiciens, qui travaillaient dans les ateliers ou lessalles de répétition du centre, ou même en plein air. Au début du mois de mai, tous les « nomades » ont reçu l’ordre de partir. Selon un desfondateurs de Scheld’Apen, ils sont maintenant tous dispersés, les uns repartis vivre en appartement, d’autres partis plus à l’extérieur de la ville, avec leurcaravane, ce qui affecte déjà le bon fonctionnement du centre.
La politique du logement à Bruxelles : promesses, dépenses, réalisations, un n° spécial élections d’Art. 23
L’asbl « Rassemblement bruxellois pour le droit à l’habitat1 » vont éditer un numéro spécial « élections »d’Art.23, publication thématique sur le logement bruxellois. Dans le numéro 15 de cette publication, la politique du logement du gouvernement bruxellois de ces cinqdernières années est évaluée, sous le titre « La politique du logement à Bruxelles : promesse, dépenses, réalisations2 ».
Projet X : rendre les logements plus salubres
Le 24 mai, le CPAS de Bruxelles-Ville1 présentait une nouvelle initiative, le projet X. L’objectif poursuivi est la mise en conformité de 200 logements insalubresaux normes du nouveau Code du logement bruxellois, entre le 23 décembre 2003 et le 22 décembre 2007. Autant que possible, les locataires seront maintenus en place avec maintien de leurloyer actuel. Sinon, des opérations-tiroirs seront menées (logement de transit). Les locataires seront relogés ailleurs de manière définitive uniquement en casd’impossibilité de mise en conformité ou en cas de surpeuplement. Au niveau du périmètre d’intervention, ce projet s’inscrit dans le cadre du contrat dequartier Van Artevelde – Notre-Dame au Rouge. Le premier chantier s’est déroulé dans un immeuble de la rue d’Anderlecht.
Le programme triennal communal du logement 2004-2006 est approuvé
Le 13 mai, le gouvernement wallon a approuvé le deuxième programme triennal communal du logement, à l’initiative du ministre compétent, MichelDaerden1. Il porte sur la période 2004-2006 et devrait permettre la création de 2.700 nouveaux logements. Ceux-ci seront réalisés dans 209 des 262 communeswallonnes. Le montant total des investissements s’élève à 227.162.014 euros.
Pour cent culturel dans le logement social : première réalisation à Laeken
Le 12 mai, une première réalisation a été dévoilée dans le cadre du pour cent culturel dans le logement social. Le « Musée duRéverbère » a été inauguré à Laeken. Création des artistes Nathalie Mertens et Christophe Terlinden de l’asbl Tilt, il a pris place entreles numéros 75 et 87 de la rue Delva. L’œuvre ou « musée » consiste en une installation lumineuse de 16 réverbères d’époques et demodèles différents. Ils sont installés devant les façades de logements sociaux (fraîchement rénovés) du Foyer laekenois.
Les agences immobilières sociales bruxelloises se fédèrent
Les agences immobilières sociales (AIS) se développent depuis quelques années à Bruxelles. Elles sont aujourd’hui au nombre de 17 et gèrent un parc deprès de 1000 logements alors qu’en 1999, elles n’en géraient encore que 150. Elles ont décidé de se constituer en fédération1 afin de mieux sefaire connaître auprès des propriétaires et de mieux développer leurs activités.
Territoire de Seraing : Optim@ déménage pour mieux poursuivre son travail de lutte contre l’exclusion
Le 27 mai dernier, l’asbl Optim@ inaugurait ses nouveaux locaux à proximité de l’hôtel de ville de Seraing1. Un événement à inscriredans un contexte doublement particulier. D’une part, la fin d’une législature. Un élément important pour les gestionnaires de l’association, engagée dansune action sociale et médicale, quand on sait que ses sources de financement à titre d’expérience pilote proviennent en partie de la Région wallonne et de laCommunauté française. D’autre part, le désengagement programmé du sidérurgiste Arcelor qui place les acteurs politiques, économiques et sociaux deSeraing, et en particulier Optim@, devant le défi d’une reconversion « colossale », comme l’a qualifiée le bourgmestre Guy Mathot.
Associatif & communication : pistes et formations pour des sites dynamiques
La communication efficace grâce aux outils fournis par l’Internet est un mot d’ordre que non seulement la Communauté française mais encore le monde associatif afait sien. Encore faut-il adapter l’outil aux besoins et aux objectifs des intéressés, c’est-à-dire des utilisateurs-internautes. Or, penser en « langueinternet » nous demande de réaliser une sorte de révolution copernicienne. Jean-Claude Bonfanti1 le rappelait le 27 avril dernier lors d’un colloque organisé par laCommunauté française, « Communiquer la culture » : « Les structures dans lesquelles nous évoluons, sont – ou étaient – linéaires. Avecles nouveaux outils, dont le plus emblématique est assurément le Web, nous sommes entrés dans un monde rhizomique, dans une structure de liens. Cette horizontalité etcette non-hiérarchie des savoirs et des connaissances et donc des systèmes de circulation de la pensée et des connaissances doivent être impérativement prises encompte dans la structuration de nos modes de communication », argumentait-il.
Le clochard, néant de l’humanité ?
Lors de son colloque intitulé « Errer humanum est » (l’errance est humaine) le 6 novembre dernier, l’espace social Télé-Service1 avait entre autresinvités, convié le Dr Pierre Pouwels, de la mission France de Médecin du monde pour une conférence sur le thème du « corps en exil : pathologiesspécifiques et nouvelles migrations ». En guise de préambule, le Dr Pierre Pouwels avait emmené sur vidéo une interview de Patrick Declerck sur la chaînefrançaise LCI. Patrick Declerck est ce psychanalyste et ethnologue qui a suivi la population des clochards de Paris durant plus de 15 ans : dans la rue, dans les gares, dans les centresd’hébergement, au Centre d’accueil et de soins hospitaliers de Nanterre, au Samu social. En 1986, dans le cadre de Médecins du Monde, il a ouvert la premièreconsultation d’écoute destinée aux SDF en France et leur a également consacré un bouquin paru en 2001 sous le titre Les naufragés – Avec les clochards deParis2.
Alain Hutchinson dévoile son Plan logement
Le 19 novembre, le secrétaire d’État bruxellois au Logement, Alain Hutchinson1, a présenté le budget logement 2004 et dévoilé son plan logementà la presse. Par ce biais, il a aussi répondu aux attaques d’Ecolo, qui avait récemment qualifié d’échec ses politiques du logement.
Incendies aux Goujons : ne pas tout ramener à l’insécurité
Durant novembre, plusieurs incendies criminels ont semé l’effroi parmi les locataires sociaux de l’immeuble des Goujons à Anderlecht. La commune a décidé derépondre au sentiment d’insécurité des habitants. Dans un premier temps, il a été décidé de confier la garde de cet immeuble de 18 étagesà deux vigiles, relevant d’une société de gardiennage. Dans un second temps, il est prévu d’apporter des solutions techniques pour sécuriser les lieuxd’ici à mars 2004. Les 800 locataires sont, pour le moment, rassurés par la présence des vigiles. Mais la problématique des « Goujons » est beaucoup plusvaste. Elle ne s’arrête pas à l’insécurité, loin de là.
