Archives : 2025

La Wallonie à vélo, un tour d’errance
La Wallonie a de l’ambition: faire passer l’usage du vélo de 1 à 5% d’ici à 2030. Un défi immense pour mettre un plus grand nombre de Wallons et de Wallonnes en selle, souvent désenchantés, par rapport au peu de progrès des politiques cyclables, au manque d’améliorations significatives à l’échelle locale et régionale.

Le cycliste urbain, ce privilégié
Bobo, gentrificateur, mangeur de produits bio… Les images collant au cycliste urbain, singulièrement à Bruxelles, semblent parfois caricaturales. Pourtant, les chiffres sont là: aujourd’hui, le pédaleur bruxellois n’a rien d’un prolétaire et la pratique de la bicyclette a parfois tout d’un marqueur social. Et ce ne sont pas les nouveaux modèles de vélo en vogue qui vont arranger les choses…

Démocratiser le vélo, une course de fond
Un nombre croissant d’initiatives s’efforce d’élargir l’usage du vélo aux publics moins familiarisés. Mais pour qu’il devienne un véritable outil de mobilité pour toutes et tous, plusieurs freins restent à surmonter.

Le box à vélo, ce nouvel objet urbain
Devenu un élément à part entière du paysage urbain bruxellois, le box à vélo est un symbole parfois clivant. Inégalement réparti sur la région, il reflète les enjeux politiques, sociaux, et urbains de la capitale.

Cyclisme et féminisme, un chemin d’émancipation à vélo
Depuis les premières générations de vélocipèdes au XIXe siècle jusqu’à l’essor actuel du cyclisme féminin, le vélo s’est imposé comme un symbole de liberté et d’autonomie pour les femmes. Malgré tout, des inégalités persistantes subsistent, tant dans l’accès à la pratique que dans la représentation des femmes à vélo.

Le chagrin des profs
Ces derniers mois, plusieurs mouvements de grève ont touché les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Un mouvement d’ailleurs largement suivi. À chaque fois, lors de pareil événement, le spectre des grèves des années 90 et 96 refait surface dans la presse et parmi certains commentateurs.

«Les syndicalistes ont leur place au sein du Parlement européen»
Ex-secrétaire générale de la FGTB Bruxelles, Estelle Ceulemans a franchi le pas vers la politique. Son parcours de cabinettarde l’avait déjà frottée aux matières liées à l’emploi et aux affaires sociales, mais depuis juillet dernier, la Rocourtoise siège au Parlement européen sous la bannière S&D (Alliance progressiste des socialistes et démocrates). Face à la désindustrialisation européenne et à la montée des extrêmes, elle souhaite continuer de porter la voix des travailleurs.

Pincemaille, la vie de chalet
En Wallonie, près de 12.000 personnes vivent de manière permanente dans des sites initialement dédiés au tourisme, que ce soit par hasard, nécessité ou conviction. Au domaine de Pincemaille, dans le Hainaut, les habitants historiques cohabitent avec les nouveaux venus, en quête d’un mode de vie alternatif ou d’un chez-soi à moindres frais.

Cancer: quand rémission rime
avec dépression
Le parcours médical d’un cancer n’est pas linéaire. Parfois bien supportés, souvent éprouvants, les traitements jalonnent une trajectoire imprévisible. Au-delà des soins, l’après-cancer ouvre un nouveau chapitre, entre soulagement, angoisse de la récidive, perte de repères et sentiment de vide. Un cheminement parfois marqué par des symptômes dépressifs.

CPAS, are you «REDI» ?
En 2023, 424 CPAS wallons et bruxellois adoptaient un nouvel outil de calcul d’aides complémentaires, le logiciel REDI. Son objectif? Permettre aux bénéficiaires de participer pleinement à la société et soulager les assistantes sociales d’une surcharge de travail.

La droite européenne lance l’offensive contre les ONG
Des députés de la droite européenne trouvent choquant que des ONG, surtout les plus actives dans la défense de l’environnement, utilisent des fonds européens pour des activités de lobbying. L’extrême droite boit du petit-lait. Quant aux ONG, elles craignent pour leur avenir… et pour la démocratie.

Espagne : un congé menstruel, et si peu de femmes pour en bénéficier
Depuis 2023, les travailleuses espagnoles qui souffrent de douleurs menstruelles peuvent faire une pause au travail, mais très peu l’ont fait. La raison ? Des obstacles préexistants, tels que l’invisibilisation de certaines maladies ou le sexisme dans la société, que la législation n’a pas vraiment surmontés.