#féminisme
Le genre de la fête
Quatre ans après le lancement du mouvement Balance ton bar qui a mis sous les projecteurs les violences sexuelles et discriminatoires dans le monde de la nuit et de la fête, qu’en est-il aujourd’hui? Les femmes et les personnes minorisées peuvent-elles faire la fête plus en paix, lâcher prise sans craindre pour leur sécurité et leur intégrité? Dans cette chorégraphie toujours très masculine, des femmes – par envie et par survie – dessinent de nouvelles pratiques pour une fête plus inclusive, plus responsable, plus sûre.
Être un homme, mode(s) d’emploi
Comment être un homme aujourd’hui ? A l’ère post-Me Too, certains font le choix de devenir des «alliés» féministes avec plus ou moins d’ardeur militante. D’autres, au contraire, reviennent aux valeurs patriarcales les plus rétrogrades, comme en témoigne la vague masculiniste sur les réseaux sociaux, qui déborde dans les attitudes des garçons à l’école. De la manosphère aux groupes de paroles d’hommes en déconstruction, en passant par un stage de «masculinité sacrée», on a exploré les lieux où les hommes se cherchent.
Cyclisme et féminisme, un chemin d’émancipation à vélo
Depuis les premières générations de vélocipèdes au XIXe siècle jusqu’à l’essor actuel du cyclisme féminin, le vélo s’est imposé comme un symbole de liberté et d’autonomie pour les femmes. Malgré tout, des inégalités persistantes subsistent, tant dans l’accès à la pratique que dans la représentation des femmes à vélo.
Quand une union de femmes luttait contre l’alcoolisme
Fondée en 1899, l’Union des femmes belges contre l’alcoolisme fut la première association féminine dédiée à la lutte contre l’alcoolisme en Belgique. Bien que mixte, cette union était principalement dirigée par des femmes et s’attaquait avant tout à l’alcoolisme masculin, particulièrement au sein des classes ouvrières et dans un contexte où l’addiction à l’alcool était moins perçue comme enjeu de santé publique que comme obstacle au productivisme.
Hep taxiwoman!
Faire monter des inconnus dans sa cinq portes allemande, c’est son métier. Joëlle*, 55 ans, ancienne commerciale, est l’une des rares taxiwomen de Wallonie. Le temps d’une course, Alter Échos s’est assis sur le siège passager.
«La famille ne fait plus rêver»
Nucléaire, nombreuse, traditionnelle, recomposée, monoparentale, plurielle… La famille se décline aujourd’hui sous plein de formes. Est-elle encore un enjeu politique? Fonder une famille reste-t-il un projet désiré et désirable ? Pour Madeleine Guyot, directrice de la Ligue des familles, et Laura Merla, professeure à l’UC Louvain et membre du Centre interdisciplinaire de recherche sur les familles et les sexualités (Cirfase), l’émancipation des femmes et les contraintes économiques ont changé la donne.
Loger les femmes: le «care» au centre de l’architecture féministe
Un logement rien que pour des femmes, accessible aux plus précaires. L’idée du collectif féministe Angela D a pris forme au sein du projet d’habitat groupé Calico dans un quartier de Forest en pleine construction. Nous sommes allés à la rencontre d’une de ses habitantes, Emma, une maman solo qui y vit avec ses deux ados.
Une histoire conflictuelle des associations féministes
L’histoire du féminisme est longue et les débats qui l’ont traversée sont nombreux. Des débats qui ont permis aux grandes associations féministes d’évoluer et de devenir au cours du XXe siècle ce qu’elles sont aujourd’hui.
Trois femmes puissantes
C’est une (r)évolution palpable et réjouissante : les femmes sont aux manettes de nombreuses associations et mouvements. Elles peuvent, à ces postes, insuffler des bonnes pratiques, mettre en valeur les travailleuses, changer concrètement les manières de penser. Rencontre avec Sylvie Pinchart, directrice de Lire et Écrire, Sarah de Liamchine, codirectrice de Présence et Action culturelles et présidente Solidaris Wallonie chez Solidaris, et Ariane Dierickx, directrice de L’Îlot
Arpentage : découper pour mieux penser
Un livre, quelques feuilles de note, des stylos et un bon cutter. Tels sont les outils d’une pratique qui fait florès dans les mondes associatifs et militants : l’arpentage. Une lecture collective sous forme de défrichage qui se veut à la fois un instrument d’accès au savoir et un prétexte à des échanges intimes et politiques.
«La reconnaissance économique du travail domestique est restée un trou noir dans le débat politique»
Féministe marxiste italienne, Leopoldina Fortunati publie en 1981 L’Arcane de la reproduction, dans lequel elle repense le marxisme à l’aune du féminisme, en faisant du travail domestique des femmes un objet de lutte à part entière. Son ouvrage est paru en français en 2022. De passage en Belgique, Alter Échos est allé à la rencontre de cette figure importante du féminisme.
Les questions de genre, angle mort du travail social ?
Psychologue clinicienne, Audrey Heine enseigne la psychologie sociale et interculturelle à l’Université libre de Bruxelles (ULB). Elle a codirigé deux récents ouvrages collectifs portant sur les pratiques interculturelles féministes. Pour valoriser les pratiques de terrain à la croisée des enjeux interculturels et de genre, ces travaux rendent visibles les récits, difficultés et ressources, des femmes migrantes à travers la voix et le regard des professionnelles du secteur social-santé qui les accompagnent.
