#chômage
Faciliter l’accès des allocataires sociaux au statut d’indépendant : une proposition de Benoît Drèze
Le député fédéral CDH Benoît Drèze vient de déposer une proposition de loi visant à faciliter la transition du statut de chômeur ou debénéficiaire du revenu d’intégration sociale (RIS) à celui d’indépendant. S’inspirant de dispositifs existant à l’étranger,elle vise à garantir un minimum de revenus à l’indépendant pendant les douze premiers mois de son activité. En atténuant le choc lié au changement destatut, elle vise à développer cette autre forme d’activation qu’est l’autocréation d’emploi.
Au féminin précaire : la rupture amoureuse comme révélateur
À la veille de la journée de la femme de ce 11 novembre, Vie féminine a présenté les résultats d’une étude sociologique1réalisée au départ du témoignage de femmes issues de différents horizons, une étude intitulée « Au féminin précaire ». Des femmescoincées entre des politiques sociales de plus en plus restrictives et des salaires si bas qu’ils ne permettent pas de vivre dignement. Des femmes qui découvrent brutalement leurpauvreté après une séparation. Des femmes qui mettent leur travail entre parenthèses pour s’occuper des enfants et se retrouvent plus tard avec une pensionminuscule. Des femmes pour qui, se loger décemment, se soigner, se cultiver sont des désirs hors de portée. Des femmes qui vivent sur le fil, redoutant le grain de sable quipourrait les faire basculer dans la pauvreté.
Femmes et précarité sur le marché du travail : encore du chemin à parcourir…
De plus en plus de travailleurs sont précarisés. Salaires faibles, peu ou pas de formation continue, horaires difficiles, temps partiel plus ou moins volontaire… sont desindicateurs de cette précarisation. Il semble que pour certaines femmes, en particulier celles qui sont moins bien formées, la situation sur le marché du travail est plusdifficile encore. Alors que le monde politique met de plus en plus l’accent sur les politiques de formation, on observe des différences et/ou des discriminations en défaveur des femmesnon pas en matière de participation à des activités de formation mais bien en termes de modalités, d’intensité ou de motivation des formations. Ce sont làles principales conclusions tirées par l’Institut du développement durable1 dans une étude qu’il vient de diffuser, intitulée : » Femmes etprécarité sur le marché du travail « 2.
« Faire ville(s) » : pour une nouvelle approche urbaine
Le 23 juin, le centre de recherches urbaines de la VUB Cosmopolis1 organisait une journée d’étude sur le thème « Faire ville(s)». Cette rencontremultilingue visait non pas à présenter des résultats de recherche sur la Cité, mais des trajectoires et des recherches en cours. Deux d’entre elles ont retenu notreattention.
Les offres d’emploi voyagent. Et les chômeurs?
Le 24 février 2005, les Régions wallonne et bruxelloise, les Communautés flamande et germanophone, et la Commission communautaire française (Cocof) signaient un accordde coopération concernant la mobilité interrégionale des chercheurs d’emplois.
Le grondement monte en coulisses de l’éducation permanente
Avis négatif de la ministre à la suite d’un, deux ou trois avis négatifs du côté de l’administration, de l’inspection, du Conseil supérieur del’éducation permanente. Refus de certains axes auxquels ils prétendaient pour d’autres. En attente – parfois après retrait du dossier dans le premier train dereconnaissance – pour les troisièmes.
Jan Béghin plaide pour un plan d’urgence de lutte contre la pauvreté à Bruxelles
Jan Béghin1, un député bruxellois à la personnalité atypique, qui a quitté le CD&V en raison de son rapprochement avec les nationalistes dela N-VA.
Journée des insertions : Comment l’enseignement peut-il être un vecteur d’insertion ?
C’est la question qui a traversé le deuxième thème de cette journée des insertions. Autour de la table, des responsables politiques pour aborder le premier vecteurd’insertion que constitue l’enseignement obligatoire.
Flandre : étude du VDAB sur le chômage des jeunes
Le VDAB vient de publier son rapport annuel sur la situation des jeunes nouvellement arrivés sur le marché du travail. L’étude, qui est la 21e du genrepubliée par l’équivalent flamand du Forem et de l’Orbem, porte sur 78.976 jeunes pour qui les études se sont achevées en juin 2004, et évalue leur situation un anplus tard. Constat le plus frappant : au bout de cette première année dans le monde des actifs, un tiers des jeunes dépourvus de diplôme d’études secondaires n’atoujours rien trouvé.
Wallonie : les pénuries de main d’œuvre à l’ordre du jour
Comment se fait-il que les entreprises wallonnes ne trouvent pas de candidats compétents pour certains emplois offerts, alors que la Wallonie compte plus de 260.000 demandeurs d’emploi ?Cette question, vieille comme la montée du chômage, a déjà connu diverses réponses politiques et diverses dénominations : fonctions critiques,pénuries, difficultés d’appariement. Récemment, le plan Marshall prévoyait de consacrer 75 millions d’euros à cette problématique, en utilisant surtoutl’instrument de la formation. Le Forem a commencé à en opérationnaliser les grandes lignes depuis le début de cette année. Fin mars, c’est un rapport de recherchesur cette question que présentait le Dulbea (Département d’économie appliquée de l’ULB). Commandé par les ministres Arena (Formation – PS) et Marcourt(Économie et Emploi – PS), il s’appuie notamment sur neuf tables rondes sectorielles qui ont permis aux acteurs concernés – employeurs, salariés, Forem, enseignants,fonds sectoriels, intérim (Federgon) – d’échanger leurs points de vue1. Retour sur une question qui a déjà suscité beaucoup de mesures, sans queleurs effets n’aient toujours été visibles.
Europe : une communication pour ancrer les services sociaux dans le marché européen
La Commission européenne a adopté, le 26 avril 2006, une communication sur les services sociaux d’intérêt général (SSIG). Le document, attendu parles eurodéputés socialistes ainsi que par les professionnels du secteur social, cherche à protéger les services sociaux des vagues de libéralisation, et notammentde la directive « Services ». Présentation et premier décodage.
Petit déjeuner de proximité : la participation des travailleurs et des bénéficiaires chez Gammes
C’est peut-être l’odeur du café fumant Oxfam ou plus sérieusement le thème de la participation dans les services de proximité qui a attiré unevingtaine de personnes1 le vendredi 7 avril dernier dans les locaux hôtes de Gammes2 en plein cœur de Saint-Gilles. Lancée par la Fédération desservices de proximité à finalité sociale3, cette rencontre conviviale – qui en était à sa seconde édition pour 20064 –abordait le thème de la participation des travailleurs et des bénéficiaires.
