#Belgique
Courir plusieurs lièvres à la fois : la GRH en économie sociale
Parmi les éléments définitoires de l’économie sociale figure la priorité des personnes sur le capital. Comment comprendre alors que dans ce secteur qui, enBelgique, occupe près de 10 % des travailleurs, le terme de « gestion des ressources humaines » (GRH) soit fréquemment considéré comme tabou ? Commentcomprendre que des structures dont la richesse quasi exclusive réside dans les compétences de leurs employés et bénévoles, et non dans leurs capitaux, laréflexion sur la GRH n’en soit qu’à ses balbutiements?
Centre d’accueil pour demandeurs d’asile : accompagner tout au long de la procédure
Parallèlement à la réforme de la procédure d’asile, un avant-projet de loi sur l’accueil des demandeurs d’asile a été adopté en deuxièmelecture par les ministres du gouvernement fédéral ce 19 mai.
Vote des étrangers aux communales 2006 : Une voix qui peine à porter !
Les articles parus dernièrement dans la presse quotidienne sont unanimes : une minorité d’étrangers, qu’ils soient issus de l’UE ou non, se sontmanifestés auprès de leur administration communale pour voter le 8 octobre prochain.
Or, le poids du vote des étrangers est loin d’être négligeable : en Région de Bruxelles-Capitale, un quart de l’électorat (25,05 %) potentiel estnon-belge, pour 4 % en Flandre et 11 % en Wallonie1. Dernier délai pour s’enregistrer : le 31 juillet prochain. Pour plusieurs représentants du monde associatif, unsilence douteux règne dans le camp du politique, qui tarde à manifester son intérêt dans cet enjeu pourtant majeur.
L’Interculturalité, qu’estkcekza ?
Interview de Bruno Vinikas, président du Centre bruxellois d’action interculturelle (CBAI) à l’occasion des 25 ans du Centre.
Limbourg : création d’un réseau d’entrepreneurs « allochtones »
La Chambre de commerce du Limbourg (ou Voka-Limburg) a présenté le 23 mai dernier un nouveau projet, baptisé All-in1, qui a pour but de mieux intégrer lesentrepreneurs d’origine étrangère dans les réseaux existants. Un aspect intéressant est que, à la base, le projet n’est pas une initiative des instancesdirigeantes de la chambre de commerce mais bien une initiative de certains de ses membres. Le nombre d’entrepreneurs d’origine étrangère a augmenté de 25 % en cinq ans auLimbourg.
Journée des insertions : La coopération vue d’une commune, d’une université et du Forem
Trop souvent, la tendance serait de penser que la coopération ne se passe qu’au niveau fédéral qui détient, jusqu’à ce jour, cette compétence.Séjours diplomatiques des ministres de la Coopération au développement (Armand De Decker, VLD) ou des Affaires étrangères (Karel De Gucht, VLD), missionshumanitaires des grandes ONG : ces événements sont relatés, le plus souvent, à fortes doses d’émotivité dans les médias audiovisuels.Qu’en est-il dès lors des actions menées aux échelons locaux ? Quelques exemples d’initiatives prises « ici » pour collaborer avec « là-bas».
Le combat contre les centres fermés et pour les sans-papiers de deux collectifs de Liège
La manière actuelle dont fonctionne la procédure d’asile en Belgique a pour conséquence que le nombre de sans-papiers grandit de jour en jour. Si leur situation estaujourd’hui portée sur la place publique, peu de personnes connaissent encore ce qui se passe réellement dans les centres fermés (cf. article sur la campagne du Cirédans ce même numéro d’Alter Échos) sur notre territoire. Un groupe de citoyens liégeois tente pourtant, avec de petits moyens il est vrai, d’informer lapopulation.
Ouvrir les yeux sur les centres fermés : exposition photographique urbaine
« Ni ici ni ailleurs, ni dedans ni dehors, ni morts ni vivants. Des gens qui ne sont nulle part. »1 Tel pourrait être résumé le message transmis par larécente campagne de sensibilisation du Ciré (Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers)2, du FAM (Forum asile migration)3 et duJRS Belgique (Jesuit Refugee Service)4.
Journée des insertions : L’insertion des jeunes par la culture
L’espace-rencontre culture a réuni huit expériences de terrain. Chacune met en avant, à sa manière, l’intérêt de travailler l’insertion à partir dulevier culturel. Ces projets mettent l’accent sur la dimension participative, l’expressivité, l’intérêt de croiser les points de vue, de se décentrer, travailler lesdifférences…
Protection juridique des travailleurs sans-papiers : les écueils restent nombreux
Les 23 et 24 mars derniers se tenaient à Bruxelles deux journées de réflexion et d’échange de pratiques de divers acteurs européens – ONG, syndicats,lobbys, juristes, chercheurs – sur le dilemme suscité par la reconnaissance des droits fondamentaux d’une catégorie de travailleurs pourtant dans l’ombre : lessans-papiers. Ces rencontres étaient organisées par la Platform for International Cooperation on Undocumented Migrants (Picum)1, le European Policy Centre (EPC)2,la Fondation Roi Baudouin3 et la Confédération européenne des syndicats (CES)4. De Bruxelles à Amsterdam en passant par Londres ou Genève, leconstat est identique à l’issue de la rencontre : les travailleurs migrants même « illégaux » ont des droits, même si ces derniers leur sont trop souventrefusés.
Atelier photo pour primo-arrivants : derrière les clichés, des vies !
C’est en 2000 à la suite de la vague de régularisation de près de 40.000 dossiers de personnes en situation irrégulière qu’est lancé le projetSampa (acronyme du Service d’aide aux Molenbeekois primo-arrivants)1. Cette même année, l’Académie de dessin – datant de 1880, et classéedepuis 1996 – se voit également octroyer un budget communal et régional pour répondre au besoin des habitants et artistes de disposer d’un lieud’échanges dans le quartier. Ce lieu deviendra la Maison des cultures et de la cohésion sociale (MCCS)2. Le 7 juin prochain, une dizaine d’adultes primo-arrivantsexposeront le travail effectué dans ce cadre durant une année. Le moment de s’arrêter un instant sur les parcours de vie de ces personnes, de parler « d’avant etd’ailleurs »3…
Forem La Louvière : formation à distance grâce à Interreg III
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication rapprochent la Belgique et la France. Dans le cadre du projet Interreg III Chaw1, qui met en relation laRégion wallonne et la Champagne-Ardennes, le Forem formation de La Louvière et le Greta de Charleville-Mézières, ont mis leurs ressources et leurs stagiaires en communafin de développer un projet transfrontalier de travail collaboratif à distance. Baptisé « Au fil de l’eau », il a pour but la remise au travail par la mise enpratique des acquis et la complémentarité des compétences.