#Belgique
Participation des habitants et rénovation urbaine : aller-retour Belgique-Europe
Le 14 mars se tenait à la Fonderie à Bruxelles un symposium européen sur la participation des habitants aux politiques de développement urbain. Nous avonsrencontré Rik Baeten, chef de cabinet adjoint du ministre de la Politique des grandes villes Charles Picqué1, pour en résumer quelques conclusions et faire un premierpoint sur la participation dans les contrats de ville dans notre pays.
Des terrains décents pour les gens du voyage : débat bruxellois
Trois députés bruxellois de l’opposition invitent la Région bruxelloise à mieux accueillir les gens du voyage. La proposition d’ordonnance d’AlainDaems (Écolo), Paul Galand (Écolo) et Michel Lemaire (CDH) suggèrent la création de quatre terrains de transit. La Commission de l’Aménagement du territoiredu Conseil régional examine le texte. Ses auteurs déplorent la manière dont est géré l’accueil des gens du voyage. » La Belgique ne traite la question deshaltes des caravanes que sous l’angle du stationnement sur la voie publique. » Leur séjour devient donc illégal au bout de 24 heures. De plus, les terrains de stationnement sontsouvent inadaptés : « Ni eau, ni électricité, proximité du trafic routier et non-ramassage des immondices ».
» Al-Jazira » et l’immigration d’origine maghrébine : phénomène identitaire
Avec la multiplication des paraboles ces dernières années, la chaîne de télévision arabe par satellite Al-Jazira semble être rentrée dans lesfamilles d’origine arabo-musulmane et en particulier marocaine où elle est devenue un important pourvoyeur d’images. Face à la guerre de l’information qui vient alimenter laguerre réelle en Irak – et parfois les fantasmes des professionnels du social qui rencontrent ces publics –, Alter Échos a sollicité l’avis de Pierre Vanrie,journaliste au Courrier International et à La Revue nouvelle où il écrit sur le Moyen-Orient.
Service bancaire universel : le Réseau FA veut aller plus loin
La loi qui impose à toutes les banques un service de base universel pour les particuliers entre en vigueur en septembre prochain. Elle ne vide cependant pas la problématique del’accès de tous au service bancaire de base et au crédit. C’est l’analyse que le Réseau Finan-cement alternatif1 propose dans son mémorandum soumis il y aquelques semaines aux partis politiques.
Recommandations de Child Focus pour l'accueil des mineurs étrangers non accompagnés
Child Focus1 vient de présenter une étude consacrée au « profil » et au « trajet » des demandeurs d’asile mineurs d’âgenon accompagnés en Belgique. Ces jeunes étrangers répondant à la douce et obscure abréviation de Damana, un sous-groupe des Mena. Les mineurs étrangers nonaccompagnés peuvent, en effet, être aussi illégaux ou victimes de la traite des êtres humains. Si les données statistiques sont partielles, et en partie incertaines,l’ampleur de la présence de Mena en Belgique semble, au vu des chiffres disponibles, déjà conséquente. 2770 Mena, par exemple, ont été signalésau service de Tutelles2 entre le 1er mai 2004 et le 1er mai 2005, dont 615 ont disparu. Child Focus porte une attention particulière à ces disparitions.En sus de quoi, ce sont les parcours de 683 mineurs qui ont fait l’objet de l’analyse du Centre pour enfants disparus et sexuellement exploités et donné lieu à desrecommandations. La demande émanait du ministre de l’Intégration sociale, Christian Dupont (PS)3 qui prépare une loi sur l’accueil et de l’Agencefédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile (Fedasil)4.
Recommandations de Child Focus pour l’accueil des mineurs étrangers non accompagnés
Child Focus1 vient de présenter une étude consacrée au « profil » et au « trajet » des demandeurs d’asile mineurs d’âgenon accompagnés en Belgique. Ces jeunes étrangers répondant à la douce et obscure abréviation de Damana, un sous-groupe des Mena. Les mineurs étrangers nonaccompagnés peuvent, en effet, être aussi illégaux ou victimes de la traite des êtres humains. Si les données statistiques sont partielles, et en partie incertaines,l’ampleur de la présence de Mena en Belgique semble, au vu des chiffres disponibles, déjà conséquente. 2770 Mena, par exemple, ont été signalésau service de Tutelles2 entre le 1er mai 2004 et le 1er mai 2005, dont 615 ont disparu. Child Focus porte une attention particulière à ces disparitions.En sus de quoi, ce sont les parcours de 683 mineurs qui ont fait l’objet de l’analyse du Centre pour enfants disparus et sexuellement exploités et donné lieu à desrecommandations. La demande émanait du ministre de l’Intégration sociale, Christian Dupont (PS)3 qui prépare une loi sur l’accueil et de l’Agencefédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile (Fedasil)4.
Groupement d'employeurs : Agrinsert tire sa révérence tandis que Jobiris engrange les succès
Une formule de création d’emplois qui répond aux mêmes besoins que l’intérim du point de vue des employeurs, mais permet de faire entrer le personnel mis àdisposition dans un parcours professionnel basé sur la formation et la qualification, avec des vrais contrats de travail ? C’est le groupement d’employeurs. Le pionnier en Belgique en lamatière, c’est Agrinsert, qui s’est lancé en 1998 dans le Hainaut. Cinq ans plus tard, Agrinsert met la clé sous le paillasson tandis que Jobiris, confrère bruxellois,fête avec succès sa première année d’existence.
Revenu d'intégration sociale : des étudiants protestent
La loi sur le revenu minimum d’intégration est en application depuis près d’un an. Ses répercussions sur les étudiants du supérieur ont amené leComité de défense des usagers et des sans-emplois de Bruxelles (CEDUC) à revendiquer un statut spécial pour les étudiants. La ministre de l’Intégrationsociale, Maria Arena (PS)1, va évaluer la réforme mais elle déclare ne pas vouloir d’un statut spécifique pour les étudiants. De son côté, la ministreFrançoise Dupuis (PS)2 concrétise une réforme du système de bourse au niveau de la Communauté française.
Groupement d’employeurs : Agrinsert tire sa révérence tandis que Jobiris engrange les succès
Une formule de création d’emplois qui répond aux mêmes besoins que l’intérim du point de vue des employeurs, mais permet de faire entrer le personnel mis àdisposition dans un parcours professionnel basé sur la formation et la qualification, avec des vrais contrats de travail ? C’est le groupement d’employeurs. Le pionnier en Belgique en lamatière, c’est Agrinsert, qui s’est lancé en 1998 dans le Hainaut. Cinq ans plus tard, Agrinsert met la clé sous le paillasson tandis que Jobiris, confrère bruxellois,fête avec succès sa première année d’existence.
Dream crée des liens entre le monde professionnel et l’école
Le 20 mars, c’était la journée Dream ou « Dream Day ». Le constat est là, implacable : la plupart des jeunes terminant leurs études secondaires nesavent quelle orientation donner à leur avenir ! L’Ichec-PME est à l’origine de cette initiative qui existe depuis cinq ans. Elle s’est, petit à petit,affinée pour répondre davantage aux besoins et aux volontés des jeunes en fin de scolarité secondaire. Sur l’ensemble de la Belgique, ce sont plus de 600 «témoins » qui ont ainsi reçu la visite de 9 300 élèves, issus de tous les niveaux d’enseignement secondaire.
Coopérative d’activités : ça essaime à tout vent
Pour apprendre à nager, il faut se jeter à l’eau. Et on va d’autant plus loin qu’on s’y jette ensemble. C’est un peu le principe de la coopérative d’activité,outil de soutien des créateurs d’entreprise mis au point en France, et aujourd’hui transposé en Belgique par Azi-mut. L’entreprise, qui peut maintenant se targuer de quelquesannées d’expérience, commence à essaimer en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre.
Rosetta sur le terrain : déception, aubaine et perversions
Trois ans après son lancement, le plan Rosetta n’est pas parvenu à toucher sa cible prioritaire des jeunes peu qualifiés sortis de l’écoleprématurément (un tiers seulement des conventions). Sur le terrain, les syndicats affichent leur déception, même s’ils ont contribué, dans la concertation avecle gouvernement, à élargir les publics cibles. Côté employeurs, certaines entreprises ne cachent pas avoir profité de Rosetta pour des embauches déjàprogrammées, tandis que celles qui n’ont pas prévu d’embaucher changent de jeunes Rosetta tous les ans pour remplir leurs quotas. Alter Échos a pris latempérature sur le terrain.
