En juillet dernier, un échange piquant opposait les ministres bruxellois de l’Emploi et de l’Environnement, par presse interposée, au sujet d’une étude surle potentiel d’emplois que pourrait générer le développement de l’alimentation durable en Région bruxelloise.

Frédérique Hellin est chargée de missions pour la restauration collective à BioForum Wallonie. Elle conseille notamment des collectivités (écoles,hôpitaux, etc.) sur l’intégration de critères durables dans leurs achats alimentaires. Elle nous montre en quoi les marchés publics permettent
de soutenir le développement de l’alimentation durable.

L’aide alimentaire se donne pour mission première de nourrir les plus démunis. Est-ce possible de concilier cet objectif avec une alimentation durable ? Si la question faitdébat, elle est souvent considérée comme accessoire. D’autres s’interrogent : à trop vouloir du durable, ne tendrait-on pas à imposer des comportementsaux plus pauvres ?

Quand on parle durable, beaucoup pensent environnement. Et quand on parle alimentation durable, soit l’interlocuteur ne comprend pas, soit il pense bio et évoque parfois le commerceéquitable.
Se pencher sur le grouillement d’initiatives de terrain nous a permis d’élargir le regard : soutien des productions locales, autoproduction, réduction du gaspillage,entreprises sociales horeca, etc., sont autant de manières de concrétiser l’idée d’alimentation durable. Qui plus est, ces dimensions encore discrètes sontpétries de préoccupations sociales.

L’alimentation est aujourd’hui un énorme champ d’innovations. Plus saine. Plus durable. Au juste prix, etc. Avec bien souvent un oeil sur la dimension sociale, pas que sur l’environnement. Les acteurs sociaux, quant à eux, sont confrontés à des populations pour qui le droit à l’alimentation (de qualité ou pas) ne va pas de soi.

Frédérique Hellin est chargée de missions pour la restauration collective à BioForum Wallonie. Elle conseille notamment des collectivités (écoles, hôpitaux, etc.) sur l’intégration de critères durables dans leurs achats alimentaires. Elle nous montre en quoi les marchés publics permettent
de soutenir le développement de l’alimentation durable.

Interview d’Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation

Les maladies non transmissibles causées par la surnutrition font autant de victimes que la dénutrition1. L’OMS va jusqu’à parler d’une épidémie de l’obésité. Or l’obésité touche davantage les personnes en situation de précarité. Mais quand s’enchevêtrent alimentation et précarité, on s’attaque à une question aux contours plus complexes qu’il n’en a l’air.

L’aide alimentaire se donne pour mission première de nourrir les plus démunis. Est-ce possible de concilier cet objectif avec une alimentation durable ? Si la question fait débat, elle est souvent considérée comme accessoire. D’autres s’interrogent : à trop vouloir du durable, ne tendrait-on pas à imposer des comportements aux plus pauvres ?

Si vous souhaitez aborder la thématique de l’alimentation durable avec vos usagers et/ou orienter votre organisation vers une consommation alimentaire plus durable, de nombreuses ressources sont à votre disposition.

Quand on parle durable, beaucoup pensent environnement. Et quand on parle alimentation durable, soit l’interlocuteur ne comprend pas, soit il pense bio et évoque parfois le commerce équitable.
Se pencher sur le grouillement d’initiatives de terrain nous a permis d’élargir le regard : soutien des productions locales, autoproduction, réduction du gaspillage, entreprises sociales horeca, etc., sont autant de manières de concrétiser l’idée d’alimentation durable. Qui plus est, ces dimensions encore discrètes sont pétries de préoccupations sociales.