
La tyrannie de l’intelligence artificielle
Promesse d’un bonheur ou menace susceptible de mettre fin à l’humanité, les algorithmes sont partout. Ils s’emparent de secteurs clés de nos sociétés comme de nos vies intimes.

« À force de tirer sur la corde, ce métier ne devient plus possible… »
Dans de nombreux hôpitaux, le ras-le-bol est profond. D’année en année, la situation s’est détériorée avec des conséquences catastrophiques pour le personnel comme les patients. De ce constat, un mouvement est né en 2019, celui de «La Santé en lutte», qui réunit des professionnels bruxellois et wallons, d’institutions publiques comme privées, et plaide pour un système de santé basé sur l’humain plutôt que sur la rentabilité financière. Infirmière à Liège, Angélique a décidé de rejoindre ce mouvement de protestation. Elle témoigne de son quotidien.

La barrière des langues
Un enfant bruxellois sur deux grandit dans une famille plurilingue. Une réalité que l’école ne peut plus ignorer, surtout dans un contexte où la capitale se rêve en ville multilingue.

Des familles touchées par la peine
Une incarcération n’impacte pas seulement un détenu, mais aussi sa famille et ses proches. Le maintien des liens familiaux constitue d’ailleurs l’un des facteurs essentiels pour la réinsertion de la personne détenue. Mais existe-t-il un droit au maintien des [...]

Loverboys : les liaisons dangereuses
Les loverboys, des prédateurs sexuels, recrutent leurs victimes, adultes comme mineures, pour les enrôler par la séduction dans la prostitution. Leur cible: des jeunes filles vulnérables belges mais aussi étrangères. Si le phénomène est particulièrement suivi en Flandre, la sensibilisation est bien moindre côté francophone.

« Il m’a détruite psychologiquement »
Les loverboys sont des jeunes hommes qui prostituent leurs petites amies au moyen de pressions psychologiques. Alter Echos consacre dans son dernier numéro une vaste enquête à ce phénomène. Pascale a été victime d’un loverboy au début des années 90. Si le terme n’existait pas encore – il apparaît aux Pays-Bas en 1995, ce recrutement par la séduction était déjà bien réel…

Le retour du primitif flamand
La caricature a fait le tour des réseaux sociaux: – «Papa, c’est quoi les primitifs flamands?» – «Des gens qui économisent sur la culture, chérie.» C’est que la nouvelle a fait l’effet d’une bombe, le gouvernement de Jan Jambon (N-VA) [...]

Activation : une marche en arrière pleine d’avenir
25 ans qu’Alter Échos explore les politiques sociales en Wallonie et à Bruxelles. Chaque mois, notre revue a décidé de replonger dans ses archives. Pour ce premier exercice, on évoque l’activation… Et le bilan est sans appel.

Gwenola Ricordeau : «La punition de certains auteurs de féminicides n’a pas fait baisser leur nombre»
Avec «Pour elles toutes – Femmes contre la prison» (Lux Éditeur, 2019), Gwenola Ricordeau, professeure assistante en justice criminelle à la California State University, réalise un petit miracle, celui de faire converger luttes féministes et luttes pour l’abolition du système pénal et de la prison, deux mouvements souvent présentés comme antagonistes. Son dernier essai explore les formes de protection que les femmes peuvent attendre ou pas du système pénal, en mettant en lumière les manières dont celui-ci affecte leur existence, qu’elles soient incarcérées ou qu’elles aient des proches en pris

Les droits de l’homme rendent-ils idiot ?
Ainsi les droits de l’homme seraient réduits à n’être qu’une forme de bien-pensance pour crétins. Une posture assumée par nombre de responsables politiques pour dénoncer le piège de ces droits inaliénables. Justine Lacroix et Jean-Yves Pranchère, professeurs à l’ULB, [...]

Une partie de campagne
Bien que moins visible qu’en ville, la prostitution à la campagne ne connaît pas la crise. Dans les provinces de Namur et de Luxembourg, le Net a considérablement changé la donne avec de plus en plus de travailleuses indépendantes qui reçoivent à domicile.

G4S pour réinsérer des détenus
À Malines, une maison de transition accueillera prochainement une quinzaine de détenus pour les réinsérer en vue de leur libération. Pour les encadrer, ils seront suivis 7j/7 par la société privée G4S. Un choix qui suscite le malaise auprès des associations et des criminologues.