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Budget bruxellois 2006 : continuité
Le 16 décembre, le gouvernement bruxellois1 présentait son budget 2006. L’économie, l’emploi et le logement restent au centre des priorités.
Fonds structurels européens : une ouverture pour le logement ?
Permettre au secteur du logement d’accéder aux fonds structurels européens est un combat mené depuis des années par ses représentants et partisans. Dèslors, quelle ne fut pas la surprise de ces derniers lorsqu’ils ont pris connaissance de la proposition de la présidence européenne britannique. Le Conseil des ministres européenssur les perspectives financières 2007-2013 a effectivement décidé de rendre tout le secteur du logement (et pas seulement le logement social) éligible aux fondsstructurels…. Mais uniquement pour les dix nouveaux États membres, et la Bulgarie et la Roumanie.
Associations de migrants en Flandre : conception et organisation
Coup de tonnerre dans le ciel associatif wallon : fin novembre 2005, la ministre de l’Action sociale, de la Santé et de l’Égalité des chances, Christiane Vienne(PS), supprimait les subsides à 82 des 147 associations œuvrant pour l’intégration des migrants. Mais que se passe-t-il de l’autre côté de lafrontière linguistique ?
La Ville de Liège va relooker le complexe social de Droixhe
Le complexe social de Droixhe compte 1.820 logements publics sociaux locatifs dont les cinq gratte-ciels vides murés de l’avenue de la Croix-Rouge : 920 ménages logent encoreaujourd’hui dans la cité et 7,3 % des 2.070 habitants sont actifs. Pour le bourgmestre liégeois Willy Demeyer, » on ne peut plus attendre. Si la Ville ne fait pas preuved’imagination, on ne sortira pas de l’impasse. «
La limitation du temps de travail divise toujours les Européens
En plus du débat sur la fameuse directive Services, aujourd’hui examinée au Parlement européen, la présidence autrichienne, à la tête del’Union européenne (UE) depuis le 1er janvier, retrouve l’autre dossier qui divise toutes les capitales : la directive sur le temps de travail, déjàrefoulée en première lecture au Parlement européen. La révision du texte promue par la Commission européenne déclenche en effet les passions entre partisansde la flexibilité du travail et protecteurs des droits et de la santé des travailleurs.
Le réseau des Jardins et Fermes solidaires perd le soutien de la ministre de l’Action sociale
La ministre wallonne de l’Action sociale, Christiane Vienne (PS)1, a apparemment décidé de faire le grand ménage dans l’octroi des subsides ditsfacultatifs : après la coupe sombre dans les subsides des associations œuvrant à l’intégration des personnes étrangères et ceux des écoles dedevoirs, c’est à présent au tour du réseau des Jardins et Fermes solidaires de Wallonie2 de se voir retirer le soutien financier de la ministre. Le réseausoutenu par le ministre précédent, Thierry Detienne, et actif depuis mai 2004, regroupe quelque 17 jardins et fermes solidaires en Belgique. Il a pour finalité » de rassemblerles groupes et les organismes communautaires, issus du milieu privé ou public, qui utilisent le potentiel du jardinage comme outil de changement et de développement social, commestratégie aux efforts de sécurité alimentaire dans leur quartier et comme moyen pour impliquer les citoyens à améliorer leur qualité de vie « .
Vers un décret pour les services de proximité wallon
Après une phase expérimentale de plus de cinq ans, les services de proximité sont en voie de faire l’objet d’un cadre de reconnaissance légale en Wallonie. C’est dumoins ce qui ressort de l’approbation par le gouvernement wallon d’un avant-projet de décret relatif à l’agrément et au financement de services de proximité àfinalité sociale. Le texte en a désormais été transmis au CESRW (Conseil économique et social de la Région wallonne) pour concertation. L’objectif dugouvernement est de conclure le parcours législatif d’ici la rentrée 2006 en vue d’une application effective sur le terrain dès le début de l’année prochaine.
Théâtre-action : des articles 60 du CPAS de Liège jouent devant les détenus de Namur et de Marneffe
Les 1er, 2 et 5 décembre dernier, cinq comédiens ont présenté le spectacle de théâtre-action « Amorces » aux détenus desprisons de Namur et de Marneffe : cinq représentations de leur vécu sur le travail. Le spectacle, créé et mis en scène grâce à un partenariat entre leThéâtre de la Communauté1 et la cellule « Réinser » du CPAS de Liège, fait coup double dans le sens de la réinsertion, tant pour lescomédiens sous contrat article 60 que pour les détenus. Voilà une manière artistique de rencontrer une population pour laquelle la réinsertion après laprison n’est pas le moindre des problèmes.
» Dis, tu crèches où ? « , un parcours pour lancer la campagne de » Vivre Ensemble » sur le droit au logement
À Droixhe, les locataires attendent l’ascenseur social. à Saint-Léonard, le soleil n’éclaire plus les impasses. En Pierreuse, les habitants moinsaisés sont partis. L’asbl Vivre Ensemble1 interpelle les autorités politiques avec une pétition.
Le modèle social européen est-il à la merci de la politique monétaire de la Banque centrale européenne ?
En invoquant la montée du prix du pétrole et la croissance rapide du crédit, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé, jeudi 1erdécembre, après l’avoir annoncé, de relever les taux d’intérêt d’un quart de point. Ceux-ci passent donc de 2 à 2,25 %.
Avec ce geste de lutte contre l’inflation dans la zone euro, la BCE n’a pas tenu compte de l’avis des principaux acteurs européens. Contre cette initiative, les ministresdes Finances de l’Eurogroupe espèrent du moins que la BCE ne s’engagera pas dans un cycle de relève des taux susceptible de bloquer la relance de la croissance et de laconsommation, déjà anémique. Jean-Claude Trichet, président de la BCE, a démenti ce scénario.
Le troisième rapport pauvreté vient de paraître : lassitude des associations
Ce 21 décembre, lors d’une conférence de presse, le Service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale du Centre pourl’égalité des chances et la lutte contre le racisme, a remis son troisième rapport bisannuel1 officiellement au ministre Christian Dupont, président de laConférence interministérielle de l’Intégration sociale. Le titre de ce rapport, » Abolir la pauvreté » renvoie à l’accord de coopération quiprécise les missions du Service2. Françoise De Boe, coordinatrice adjointe de celui-ci, rappelle que dans cet accord » la pauvreté a été définiecomme une violation des droits de l’homme par le législateur et où les différents gouvernements du pays se sont engagés à coordonner leurs efforts pour lacombattre « . Et il reflète l’état d’esprit du terrain : la lecture de ce document indique que ceux et celles qui luttent au quotidien contre la pauvreté lancent unappel urgent aux responsables politiques en faveur d’un débat et d’actions volontaristes.
Focus sur l’approche territoriale
L’approche territoriale fait partie de ces concepts dont tout le monde a déjà entendu parler. Quant à savoir ce que cela recouvre effectivement, c’est une autre affaire. On yassocie généralement le travail en réseau sur un espace géographiquement défini. » Le territoire est aujourd’hui perçu comme une construction desacteurs où s’entrecroisent, dans un cadre géographiquement et historiquement circonscrit, des relations à la fois économiques, sociales, culturelles, politiques etsymboliques. Le niveau local apparaît donc comme l’échelle d’action efficace pour aborder les problèmes rencontrés par les populations. C’est à ceniveau qu’il est possible de mettre en œuvre des solutions globales, intersectorielles et participatives pour lutter contre la complexité des phénomènesd’exclusion et de pauvreté. Cette évolution se traduit par l’adoption de principes de bonne gouvernance dont l’objectif est d’améliorer le rapport entregouvernants et gouvernés « .
Fort de ces convictions, le réseau européen d’intelligence territoriale (REIT) a choisi de les mettre à l’épreuve dans l’organisation de deuxjournées de réflexion, mi-octobre, où acteurs économiques, invités à l’initiative du Groupe de Redéploiement Économique du Pays deLiège, et acteurs sociaux se sont retrouvés dans des interventions croisées au profit d’une seule et même idée : développement économique,bien-être et cohésion sociale sont intimement liées et ce, à partir d’un même territoire. Si ces » Rencontres du 3e type » n’ont pas atteintl’objectif de rapprochement entre deux mondes qui souvent s’ignorent, la démarche est suffisamment originale et riche d’enseignements que pour mettre en lumièrequelques-uns des points de vue fédérateurs, en tout cas du côté des acteurs sociaux. L’occasion aussi de développer, à partir d’expériencesinternationales pour la plupart, cette notion de territoire. Alter Echos s’est penché sur ce concept et les pratiques qu’il sous tend à travers les nombreuses contributions de cecolloque.