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Regard critique · Justice sociale

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Rénovation Lemmens : l'Ulac veut tirer parti de son expérience

En 1996-1997, au début du Contrat de quartier La Rosée, l’Union des locataires Anderlecht-Cureghem (ULAC)1 obtient six maisons de la commune d’Anderlecht par le biais d’unbail emphytéotique. L’ULAC envisage de les rénover pour y créer 13 logements pour de grandes familles2, qui seront pris en gestion par l’AIS Quartiers. Elle profite del’occasion pour monter un projet à trois dimensions : création de grands logements, projet d’insertion socioprofessionnelle et embellissement du quartier.

Revenu d'intégration sociale : des étudiants protestent

La loi sur le revenu minimum d’intégration est en application depuis près d’un an. Ses répercussions sur les étudiants du supérieur ont amené leComité de défense des usagers et des sans-emplois de Bruxelles (CEDUC) à revendiquer un statut spécial pour les étudiants. La ministre de l’Intégrationsociale, Maria Arena (PS)1, va évaluer la réforme mais elle déclare ne pas vouloir d’un statut spécifique pour les étudiants. De son côté, la ministreFrançoise Dupuis (PS)2 concrétise une réforme du système de bourse au niveau de la Communauté française.

Reconversion de sites d’activité économique désaffectés en zones d'habitat à Jambes et Theux

Le 4 septembre, le gouvernement wallon a marqué son accord concernant l’octroi de subventions visant à assainir ou à rénover trois sites d’activitééconomique désaffectés (SAED), sur proposition de Michel Foret, ministre régional de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et del’Environnement1. Les trois SAED visés sont : « Établissements Neu » à Arlon, « Menuiserie » à Jambes (Namur) et « Salle communale» à Theux. Le montant total des subventions s’élève à 868 580 euros. Les sites de Jambes et de Theux seront reconvertis en zones d’habitat.

Demandeurs d'asile : les petits boulots dans les centres d'accueil bientôt réglementés

Ces derniers jours, la Croix-Rouge1 a connu plusieurs grèves, d’abord tournantes, ensuite générale, dans ses différents centres d’accueil pour demandeursd’asile. En cause : le licenciement pour faute grave par le directeur de la Croix-Rouge, Jean-Pierre Arnould, de quatre employés : le directeur du département « accueil desréfugiés » et trois personnes du centre d’accueil « Le Merisier » de Fraipont (province de Liège) dont le directeur. À l’origine du conflit : un auditqui aurait révélé l’exploitation des demandeurs d’asile dans de gros travaux de réaménagement au centre de Fraipont. Selon le directeur de l’associationhumanitaire, alors que plusieurs sociétés étaient concernées par ces importants travaux de réaménagement, des résidents auraient étéexploités de façon régulière pour livrer des prestations lourdes, notamment dans la construction. « Pourtant, ils n’ont le droit de ne réaliser que destravaux de petits entretiens tels que du nettoyage et du jardinage pour gagner de l’argent de poche. Des demandeurs d’asile ont effectué des milliers d’heures de travail sur le chantier et ce,en dehors de toute protection sociale et dans des conditions de sécurité précaire » 2.

Groupement d’employeurs : Agrinsert tire sa révérence tandis que Jobiris engrange les succès

Une formule de création d’emplois qui répond aux mêmes besoins que l’intérim du point de vue des employeurs, mais permet de faire entrer le personnel mis àdisposition dans un parcours professionnel basé sur la formation et la qualification, avec des vrais contrats de travail ? C’est le groupement d’employeurs. Le pionnier en Belgique en lamatière, c’est Agrinsert, qui s’est lancé en 1998 dans le Hainaut. Cinq ans plus tard, Agrinsert met la clé sous le paillasson tandis que Jobiris, confrère bruxellois,fête avec succès sa première année d’existence.

Anti-discrimination, la loi est en vigueur

La nouvelle loi contre les discriminations venant de sortir au Moniteur, le Centre pour l’égalité des chances organisait avec les ministres de l’Emploi et des Affaires sociales unaprès-midi de rencontres et de témoignages pour illustrer dans quelles situations – en particulier en entreprise – peut s’appliquer la loi, et quelles réponses elleapporte. La même semaine, le MRAX publiait les résultats d’une enquête, première étape de sa campagne sur les discriminations sur le marché locatifprivé.

Dow Jane : des outils d’animation pour mobiliser et former à la démocratie paritaire

Sur une affiche à Londres, deux enfants, une fille et un garçon, avec ce texte : « Donnez-lui moins d’argent de poche (à la fille), vous l’éduquerezaux réalités professionnelles », rapporte Brigitte Grésy, responsable du Service des Droits des Femmes et de l’Égalité au ministèredélégué à la Parité et à l’Égalité professionnelle français. C’est le nœud de la question traitée par leréseau Flora1, l’OISP « Retravailler Liège » 2 et leurs partenaires français et italiens, dans le cadre du 5e programme communautaireÉgalité des Chances entre les femmes et les hommes et qui répond au doux nom de « Dow Jane ». Les associations participantes ont mené une réflexion surles représentations sexuées des valeurs du travail et de l’argent. En quinze mois, elles ont mutualisé, testé et imaginé des outils pour aborder cesthèmes avec des personnes en recherche d’insertion socioprofessionnelle, des travailleurs/euses et des syndicalistes. Une collaboration concrétisée par une malletted’outils3.

Dream crée des liens entre le monde professionnel et l’école

Le 20 mars, c’était la journée Dream ou « Dream Day ». Le constat est là, implacable : la plupart des jeunes terminant leurs études secondaires nesavent quelle orientation donner à leur avenir ! L’Ichec-PME est à l’origine de cette initiative qui existe depuis cinq ans. Elle s’est, petit à petit,affinée pour répondre davantage aux besoins et aux volontés des jeunes en fin de scolarité secondaire. Sur l’ensemble de la Belgique, ce sont plus de 600 «témoins » qui ont ainsi reçu la visite de 9 300 élèves, issus de tous les niveaux d’enseignement secondaire.

Sommet de printemps : agenda chargé

Le Conseil européen de printemps qui s’est tenu à Bruxelles les 20 et 21 mars 2003 était consacré à la situation économique, sociale etenvironnementale de l’Union, soit les trois piliers de la stratégie de Lisbonne. Ce sommet avait été précédé par un appel de la Plate-forme sociale desONG en faveur d’une véritable intégration des objectifs sociaux dans les politiques économiques dans la mesure où la balance penche nettement en faveur de cesderniers. D’après la Plate-forme sociale, les politiques sociales sont plus que jamais subordonnées aux politiques économiques et budgétaires ou à lacroissance. Le réseau EAPN abondait dans le même sens : « Les défis sociaux ne sont pas pris en compte dans l’évaluation de l’efficacité et del’impact des politiques économiques. Les sections relatives à la cohésion sociale et au développement durable sont très faibles et manquentd’engagements fermes. »

Une évaluation, un décret et un guide pour les entreprises d’insertion wallonnes

« Grâce à l’insertion par l’économique, synonyme de rupture par rapport à une logique d’assistance, les entreprises d’insertion (EI)permettent à des personnes ayant eu “moins de chance” de trouver une place dans la société. Elles sont donc porteuses de cohésion sociale. En outre, les EIœuvrent dans le cadre de l’économie sociale marchande, garante d’un fonctionnement économique différent, porteur de valeurs : service et travail avant capital etprofit; finalité sociale, développement durable, responsabilité, solidarité, émancipation ». Marie Arena1, ministre régionale wallonne del’Emploi, commente de la sorte sa volonté de revoir le décret EI et la mission d’évaluation et de prospective qu’elle a confiée l’an passé auxagences-conseil Crédal2 et Fébécoop3.

Premier forum des écrivains publics de Wallonie-Bruxelles à Charleroi

Les écrivains publics francophones s’étaient donné rendez-vous à Charleroi le 15 mars dernier pour participer au 1er Forum des écrivains publics,organisé à l’initiative de M. Hervé Hasquin, ministre-président de la Communauté française Wallonie-Bruxelles. Lors de cette journéeconsacrée au statut de l’écrivain public et à ses expériences sur le terrain, les participants ont abordé les principaux débats et enjeuxenvisagés au programme : donner une information générale sur le métier, favoriser la rencontre avec le grand public et lancer le débat sur les facettes dumétier, le relier avec la lutte contre l’analphabétisme et discuter du statut et de la reconnaissance de la profession. Des représentants des académies suisse etfrançaise1 d’écrivains publics étaient également présents pour apporter leurs témoignages sur la structuration de la profession dans leurspays.

Pluri-services Mons Borinage : le service à domicile par Internet et pour tous

Prendre son temps. Une notion qui tend aujourd’hui à disparaître tandis que notre rythme quotidien s’accélère en fonction de nos besoins toujours plusnombreux. Dans ce canevas d’une société en constante prise de vitesse, il est important de ne pas créer de fossé vis-à-vis d’une population moinsautonome, ralentie par le vieillissement, le handicap, la maladie. C’est la raison pour laquelle a vu le jour, en août 2002, une plate-forme de services de proximité dans larégion montoise : Pluri Services Mons-Borinage. Sa particularité : l’offre de services à domicile et la possibilité de prendre commande en ligne surInternet1.