Social

14,8 % de taux de pauvreté, anomalie ou évidence ?
Le 25 mars, le SPP Intégration sociale présentait pour la deuxième année consécutive un Annuaire de la pauvreté. L’occasion de revenir sur la controverse qui a cours en matière de mesure de la pauvreté. Ou comment s’interroger sur la fièvre et ses remèdes sans oublier le thermomètre.
Le personnel de la Capac crie son malaise
Suite à notre article sur la gestion de la Capac, les agents de l’institution publique ont décidé de dénoncer leurs conditions de travail. Nous nous sommes procuré un rapport faisant état de la situation.

Ces boulets d’Européens
Si les ressortissants européens sont en Belgique depuis moins de cinq ans, qu’ils prennent garde. Recourir à l’aide sociale peut leur coûter leur place, parce qu’ils sont identifies comme une « charge déraisonnable » pour la sécurité sociale. la délation n’est pas organisée. Elle est informatisée.
Pauvres femmes
Dans un communiqué de presse dédié à l’égalité salariale homme/femme, la FGTB note qu’aujourd’hui encore, les femmes gagnent 21% de moins que les hommes. Cette différence était de 26% il y a dix ans. Et la FGTB de noter qu’ « à ce rythme-là, il faudra encore attendre 40 ans pour accéder à l’égalité salariale. En attendant, pour atteindre l’égalité salariale, les femmes doivent travailler deux mois et dix-huit jours de plus que les hommes ».
En attendant la Capac…
Téléphone inaccessible, files d’attente à rallonge, nombre d’agents en diminution… La députée fédérale, Zoé Genot (Ecolo) souhaite une évaluation des services rendus par la Capac.
Sociologie mise en scène
Des sociologues de la Fédération des services sociaux ont travaillé avec une scénographe pour présenter les premiers résultats d’une recherche en cours sur les relations entre usagers et professionnels des services sociaux.

Parents en solo : flirt avec la précarité
En préparant ce dossier nous n’avions pas prémédité qu’il partirait chez l’imprimeur le jour de la Saint-Valentin ! Nulle intention de notre part de jouer les troubles fêtes. Mais aujourd’hui, il faut bien admettre que le nombre de ruptures et de divorces est toujours plus important.
Familles et écoles, la pauvreté du lien
La Fondation Roi Baudouin et le mouvement Changements pour l’égalité (Cgé) proposent douze clés pour améliorer le lien entre familles précaires et écoles. En parallèle, Cgé participe à l’appel pour une refondation de l’école

« Monoparentes » et exclues du chômage
Des « monoparents » sanctionnés par l’Onem ? Le problème serait réel, bien que peu analysé. En Wallonie, des chiffres plus précis existent. Et soulignent une tendance : ce sont les femmes qui sont les plus concernées.
« Ce sont des battantes mais aussi des femmes épuisées »
Pendant un an, Marie-Claude Chainaye, coordinatrice de projets au Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, a rencontré des familles monoparentales précarisées à Bruxelles et en Wallonie. Au total, trois cents pages d’interviews qui révèlent beaucoup d’épreuves mais aussi un farouche désir de « sortir la tête de l’eau ».
Parents en solo, parents abandonnés
Les familles monoparentales affolent les compteurs sociaux : risque de pauvreté accru de plus de 50 %, isolement, taux de chômage important, mauvaises conditions de logement. Le nombre de ces familles ne cesse d’augmenter parallèlement à celui des ruptures et des divorces. Mais les politiques sociales ne suivent pas.
La lutte contre la pauvreté : sans les pauvres ?
Le modèle participatif serait en rade. Les premiers concernés seraient de moins en moins écoutés et leurs associations de plus en plus contrôlées par le politique. Tout n’est pas perdu, mais une spirale négative de surveillance, de culpabilisation et de marginalisation limiterait le droit d’association et la participation citoyenne des plus pauvres.