Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

#budget

Archives

Bilan de Four Cities :maintenir la participation

D’août 1999 à septembre 2001, des résidents des quartiers de quatre villes européennes ont participé au projet européen Four Cities1. Ce projets’inscrivait dans le cadre du programme Interreg IIC. Le budget s’élevait à 2 046 634 euros. Quant aux quartiers impliqués, il s’agissait de la zone d’Antrim Road/Shore Roadà Belfast, de la zone du plan de quartier intégré Liberties/Coombe à Dublin, de la zone de partenariat Liverpool 1 (L1) à Liverpool et de la municipalité deSchaerbeek à Bruxelles. Aujourd’hui, les participants ont dressé le bilan de cette opération.

Archives

Cohésion économique et sociale dans une Europe élargie

Le fonctionnement futur de l’Union issue de son cinquième élargissement, le plus large de l’histoire de la construction européenne, risque d’êtrefortement redevable des résultats de la Convention1. La capacité de l’Europe à réviser le budget communautaire, ses politiques agricole et structurelleest à l’épreuve. À budget constant, il semble impossible de réussir cet élargissement à d’autres pays alors que subsistent d’énormesdisparités entre les nouveaux membres et les Quinze.

Archives

Sainte-Marguerite : des logements pour les familles nombreuses

Le chantier de rénovation de six maisons, n° 52 à 62 de la rue Sainte-Marguerite à Liège a débuté le 24 février. Les bâtiments, anciennespropriétés de l’Évêché et d’un particulier, ont été achetés pour être restaurés en décembre 1999 par le Fonds dulogement des familles nombreuses de Wallonie1. Le budget de l’acquisition/rénovation s’élève à 1 million d’euros, subsidié pour 75 %par la Région wallonne (dans le cadre de la ZIP). La fin des travaux est prévue pour le mois d’août 2004. Les immeubles sont très vétustes (le n° 62 estpresque en ruine) et il s’agit d’une rénovation lourde : façades, planchers, menuiseries, sanitaires… Le projet architectural prévoit sept logements de 1, 3, 4et 5 chambres – dont un appartement pour les personnes à mobilité réduite. L’ancienne cour de récréation, mitoyenne de l’écoleSaint-Joseph, sera également réaménagée. Les loyers, adaptés aux ressources (et à l’éventuel endettement) des locataires, atteindra maximum 15 %des revenus familiaux.

Archives

Coopération fédéral-Bruxelles-Capitale : encore plus de moyens

Le 20 février, la ministre fédérale de l’Emploi et du Travail, Laurette Onkelinx1, présentait à la presse l’avenant n° 8 del’accord de coopération État fédéral et Région de Bruxelles-Capitale visant à promouvoir le rôle international et la fonction de capitale deBruxelles. À ses côtés étaient présents : pour le fédéral, Isabelle Durant (Mobilité) et un représentant de Rik Daems (Entreprises etParticipations publiques) ; pour la Région, le ministre-président François Xavier de Donnéa, Eric Tomas (Emploi, Revitalisation des quartiers et Logement) et Jos Chabert(Travaux publics et Transport). Sur le plan budgétaire, l’apport fédéral s’élève à quelque 102 millions d’euros pour 2003, soit le doubledu budget attribué en 1999. Selon Laurette Onkelinx, cette année, l’avenant n° 8 met davantage l’accent sur « l’amélioration de la vie des Bruxelloisdans leur ville » et non plus sur les seuls travaux de grande infrastructure.

Archives

Couveuses wallonnes de petites entreprises : premiers succès engrangés

De demandeur d’emploi à indépendant : le chemin est désormais sécurisé grâce aux couveuses de petites entreprises. Importée de France, laformule a été dupliquée à titre expérimental en Wallonie : Job’In à Liège, le Sace pour Système d’accompagnement à lacréation d’entreprises dans la communauté urbaine de Charleroi et depuis peu Créa Job à Huy-Waremme. Elle devrait ensuite être coulée en décretd’ici à la fin de la législature. Tel est en tout cas le souhait de la ministre wallonne de l’Emploi, Marie Arena.

Archives

Bébé Bus Basse-Sambre… une halte-garderie mobile

Le Groupe d’animation de la Basse-Sambre, le GABS1, service régional indépendant d’éducation permanente et organisme d’insertionsocioprofessionnelle, a inauguré, ce lundi 17 mars, la première halte-garderie itinérante pour les enfants de 0 à 3 ans en Communauté française, et àvrai dire, en Belgique. Les activités de Bébé Bus démarreront le 24 mars prochain. Le concept existe dans le nord de la France, sur le plateau Picard, et y fait un tabac.Une expérience pilote qui mobilise les communes de Jemeppe-sur-Sambre, Sambreville et Sombreffe et vivifie une sous-région marquée par un chômage important et endéficit d’offres de formation, surtout pour les femmes. Des communes qui s’impliquent par la mise à disposition de locaux inoccupés aménagés pouraccueillir quinze enfants au maximum, et agréés par l’ONE, un apport financier au prorata de la participation financière des parents, la présence des échevinsde la petite enfance au sein du Comité d’accompagnement qui suit de près le projet. Des communes qui pourront défendre le projet de manière conjointe auprèsdes pouvoirs publics afin de le pérenniser, fin octobre 2003, espère Claudio Pescarollo, directeur du GABS. Un projet qui aura nécessité pour son lancement un budget de161 131 euros (6 500 000 FB) et produit, au total, la création de six emplois, à durée déterminée pour le moment (deux puéricultrices, deuxéducatrices, une animatrice à mi-temps, et une coordinatrice à mi-temps). Le projet Bébé Bus est porté par le Fonds expérimental « Services deproximité » géré par la Fondation Roi Baudouin (FRB). Une première enveloppe de 49 578 d’euros (2 000 000 FB) a permis de faire une étude defaisabilité et d’engager deux personnes. Une enquête menée auprès de deux cent cinquante personnes a permis de répondre par l’affirmative à laquestion : « L’idée d’une halte d’accueil itinérante vous semble-t-elle intéressante ? »

Archives

Un décret pour remodeler le secteur wallon de l’accueil des adultes en difficultés

Le 20 février, le ministre Detienne1 a présenté en première lecture au gouvernement wallon un décret sur l’hébergement et l’accompagnement despersonnes en difficultés sociales. D’une part, il actualise les réglementations héritées de la Communauté française sur les centres d’accueil pour adultes etsur les maisons maternelles, tous regroupés sous l’appellation générale de maisons d’accueil ; d’autre part, il reconnaît d’autres types de structures dont l’interventionest complémentaire.

Archives

Plus de culture dans le volet citoyenneté de l’Ouest du Brabant wallon ?

Faire de l’animation citoyenne ou culturelle pour vitaliser la citoyenneté de l’Ouest du Brabant wallon et comment l’articuler aux autres volets économique, politique, social, c’estun débat auquel participent une série d’acteurs de cette région en pleine reconversion. AE fait le point avec Luc Schoekens1, Olivier Van Hee2 et DanielRoland3, à quelques jours du colloque « Villes et communes : quelle politique culturelle ? »

Archives

Pluri-services Mons Borinage : le service à domicile par Internet et pour tous

Prendre son temps. Une notion qui tend aujourd’hui à disparaître tandis que notre rythme quotidien s’accélère en fonction de nos besoins toujours plusnombreux. Dans ce canevas d’une société en constante prise de vitesse, il est important de ne pas créer de fossé vis-à-vis d’une population moinsautonome, ralentie par le vieillissement, le handicap, la maladie. C’est la raison pour laquelle a vu le jour, en août 2002, une plate-forme de services de proximité dans larégion montoise : Pluri Services Mons-Borinage. Sa particularité : l’offre de services à domicile et la possibilité de prendre commande en ligne surInternet1.

Archives

Protection du consommateur face au crédit : du changement dans les lois

« Ouvertures de crédit et surendettement : du neuf en matière de protection du consommateur » : c’était le thème de la « rencontre du vendredi» du 14 mars 2003 organisée par le Service d’Études et de documentations sociales au campus provincial à Namur avec l’intervention de Françoise Domont,responsable de « Budget et Droits » de Test-Achats, et de Pierre Dejemeppe, conseiller au cabinet du ministre de l’Économie, Charles Picqué.

Archives

Écolo-Ixelles veut créer 1 300 nouveaux logements privés en quatre ans

Le 13 mars, Écolo-Ixelles1 présentait son plan de campagne pour augmenter le parc du logement sur le territoire de la commune. Membres de la majorité communaledepuis les dernières élections, les « verts » souhaitent créer 1 300 nouveaux logements en quatre ans, « renforcer la part du logement public et en assouplir lagestion par la création d’une Régie foncière ». De plus, ils exigent de la Région qu’elle affecte les charges d’urbanisme prioritairement àune politique sociale du logement. Ils rappellent l’importance de lutter contre les logements vides et l’insalubrité des logements privés. Le parti rappelle sa demande,introduite au niveau fédéral, pour réguler les prix du marché locatif.

Archives

Une partie du budget 2004 du CPAS de Bruxelles-Ville discutée avec les habitants

Le budget participatif made in Porto Alegre a fait, c’est le moins qu’on puisse dire, de nombreux émules en Europe et depuis, on voit éclore par-ci par-là quelquesexpériences pilotes proches ou éloignées du modèle original. Aujourd’hui, c’est au tour du CPAS de Bruxelles-Ville1 de s’essayer àl’exercice. Il a en effet décidé de mener deux opérations pilotes dans le quartier Anneessens qui dépend de l’antenne Dam-Bodeghem et dans le quartier du basde Laeken, dans les environs de la place Bockstael, couvert par l’antenne Champ de l’Église. Enjeu : décider de l’attribution d’une partie du budget 2004 duCPAS2.« Nous avons entamé une réflexion sur la manière de faire participer les citoyens à l’élaboration partielle du budget, développeYvan Mayeur, président du CPAS. Il ne s’agit pas de débattre du montant du minimex ou des dépenses du personnel mais nous couvrons une série de matières quipeuvent se gérer en tenant compte de l’avis de la population.3 » Les matières en question sont l’insertion socioprofessionnelle, le logement et la gestiondu patrimoine du CPAS. Objectif : faire participer les citoyens et plus particulièrement le public défavorisé du CPAS. Des réunions se sont déjà tenues avecle milieu associatif et les assistants sociaux des antennes, afin de leur expliquer le budget du CPAS « Ce sont des choix politiques avant d’être des chiffres », insiste YvanMayeur. Des premiers contacts, il ressort que les habitants de Laeken (où l’on compte 500 bénéficiaires du revenu d’intégration sociale) réagissent demanière plus enthousiaste qu’au centre-ville.