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Rendre l’Internet accessible aux non-voyants
L’accessibilité à Internet pour tous, dans la perspective du développement économique par les nouvelles technologies de la communication (TIC), est unenécessité. Elle est également primordiale, si l’on souhaite éliminer les foyers d’inégalité entre les individus. Le Contrat d’avenir pourla Wallonie actualisé (CAWA) en a fait une de ses vingt priorités1.
Droixhe : une pétition contre le risque d’incendie
Les locataires de la tour Match1, avenue de Lille dans le complexe social de Droixhe à Liège, ont signé une pétition de 121 signatures contre le risqued’incendie. L’immeuble compte 28 étages et 150 appartements. Les escaliers de secours et les armoires de compteur à gaz sont encombrés par les sacs-poubelle et lesdétritus. La société de gestion Atlas confie ponctuellement le nettoyage à des sociétés privées, mais la facture est envoyée aux locataires.Hamdam Al Damri habite au 26e étage de la tour : « Les portes d’entrée, dit-il, sont ouvertes parce que les parlophones ne fonctionnent pas, des squatteurs occupent ainsiles lieux et certains locataires n’utilisent pas les sacs réglementaires ou ne respectent pas les heures d’ouverture du local pour les poubelles : il suffirait d’uneallumette pour déclencher un incendie. En outre, cette facturation est injuste pour les locataires respectueux du règlement ».
Plus de culture dans le volet citoyenneté de l’Ouest du Brabant wallon ?
Faire de l’animation citoyenne ou culturelle pour vitaliser la citoyenneté de l’Ouest du Brabant wallon et comment l’articuler aux autres volets économique, politique, social, c’estun débat auquel participent une série d’acteurs de cette région en pleine reconversion. AE fait le point avec Luc Schoekens1, Olivier Van Hee2 et DanielRoland3, à quelques jours du colloque « Villes et communes : quelle politique culturelle ? »
Article 27 : la demande va croissant tandis que les subsides stagnent
Depuis 1999, le projet « Article 27 »1 permet aux plus démunis d’accéder aux spectacles en ne payant qu’une quote-part minimale. Nous avons souvent parlé de cetteinitiative dans Alter Echos. Aujourd’hui, l’asbl tire la sonnette d’alarme : faute de subsides supplémentaires, elle ne peut plus faire face à la demande sans cesse grandissante. Depuis2000, l’association est soutenue par les autorités publiques. Si au départ, elle n’était soutenue que par la seule Région bruxelloise (via la Commission communautairefrançaise), aujourd’hui, par l’intermédiaire d’un contrat-programme, les subventions émanent également de la Communauté française. Soit pour 2003, un totalde 445.000 euros à répartir entre l’antenne bruxelloise et les dix autres antennes créées en Région wallonne, un budget largement insuffisant au regard de lademande… « Article 27 a vécu une année 2002 contrastée selon qu’on se trouve en Wallonie ou à Bruxelles, explique Laurence Adam, responsable de l’antennebruxelloise. En effet, la croissance a continué en Région wallonne où les tickets utilisés sont passés du simple au double, où deux nouvelles cellules ontété créées à Huy et Verviers, où nous avons obtenu un emploi Plan Rosetta en janvier et 2 postes PRIME en fin d’année et où les cellulesrégionales se sont étendues. Néanmoins les moyens financiers de l’asbl n’ont pas augmenté dans les mêmes proportions et il a fallu réduirel’utilisation des tickets à Bruxelles, conséquences : interruption de partenariats, pas de tickets en juillet et août, 50 associations en attente de conventionnement.Actuel-lement, la demande de places est proche du double de ce qu’il est possible de compenser. Contraste encore au niveau des moyens humains. Si à Bruxelles, la stabilité desemplois a permis de développer l’aspect qualitatif de l’action via notamment les ambassadeurs culturels ; en Wallonie, le manque de moyens humains (il manque plus de neuf emploistemps plein), se traduit par une croissance inégale et insuffisante des cellules régionales. Or, on constate que les cellules qui disposent d’un emploi temps plein sedéveloppent plus rapidement et plus efficacement. »
Le droit à l’intégration sociale à l’épreuve de trois droits constitutionnels
À l’heure où les juridictions sont appelées à élaborer une nouvelle jurisprudence fondée sur l’application de la loi du 26 mai 2002 concernantle droit à l’intégration sociale, l’Association des maisons d’accueil (l’AMA)1, a jugé opportun de rappeler certains droits fondamentaux quisous-tendent l’action des CPAS vis-à-vis des demandeurs du droit à l’intégration sociale. Pour ce faire l’AMA a fait appel au cabinet d’avocats bruxelloisLanglet & Moreno2, spécialisé dans les affaires afférentes à la législation du travail et de la sécurité sociale, qui arédigé pour le compte de l’association une contribution très fouillée sur la question et l’a exposée lors d’une journée organisée parl’AMA le 27 mars dernier.
« Et si on contrôlait les loyers ? », suggère le RBDH
Les élections fédérales approchent, les revendications de terrain fusent. Ce 8 avril, le Rassemblement bruxellois pour le droit à l’habitat/ de Brusselse Bond voor hetRecht op Wonen (RBDH/BBRoW)1 a présenté à la presse son mémorandum : « Un loyer bon comme du pain ».
Des terrains décents pour les gens du voyage : débat bruxellois
Trois députés bruxellois de l’opposition invitent la Région bruxelloise à mieux accueillir les gens du voyage. La proposition d’ordonnance d’AlainDaems (Écolo), Paul Galand (Écolo) et Michel Lemaire (CDH) suggèrent la création de quatre terrains de transit. La Commission de l’Aménagement du territoiredu Conseil régional examine le texte. Ses auteurs déplorent la manière dont est géré l’accueil des gens du voyage. » La Belgique ne traite la question deshaltes des caravanes que sous l’angle du stationnement sur la voie publique. » Leur séjour devient donc illégal au bout de 24 heures. De plus, les terrains de stationnement sontsouvent inadaptés : « Ni eau, ni électricité, proximité du trafic routier et non-ramassage des immondices ».
L'asbl « groupe crédit » du CPAS d'Havelange est en liquidation mais ses activités seront pérennisées
Nous vous avions présenté dans un numéro d’Alter Echos datant de 2001 l’association « Groupe-Crédit », une asbl émanant du CPASd’Havelange1 qui avait confectionné un jeu baptisé « Le Crédit en-jeu », outil destiné à sensibiliser et à prévenir lesurendettement.
Rudy Demotte sur l’éducation permanente : « éviter le repas cannibal »
L’avant-projet de décret Éducation permanente est passé au gouvernement du 13 février. Les discussions autour de ce dernier ont suscité pas mal de remous dans lesecteur et aux alentours. Les points problématiques seront traités dans le cadre des arrêtés d’application. Rudy Demotte (PS) est l’auteur de cet avant-projet.1Il répond aux questions d’Alter Échos.
Le Dispositif d’accrochage scolaire à Bruxelles : de nouveaux moyens et un exemple
Le Dispositif d’accrochage scolaire (DAS) a été lancé par la Région bruxelloise en juin 2000 afin de soutenir des projets améliorant l’attractivitéde l’école. Les initiatives financées sont sélectionnées sur la base d’un appel à projets relayé chaque année par les différents ministresconcernés : Jean-Marc Nollet et Pierre Hazette pour la Communauté française, et Guy Vanhengel pour la Vlaamse gemeenschapscommissie (la commission communautaire flamande quis’occupe de l’enseignement néerlandophone à Bruxelles).
Le Stedenfonds Brussel succède au SIF
Le 30 avril, le collège de la Commission communautaire flamande (VGC – Vlaamse Gemeenschapscommissie) a approuvé le texte relatif au « Stedenfonds Brussel ». Cenouvel outil succède au Sociaal Impulsfonds (SIF), mis sur pied en 1996. L’action du SIF s’inscrivait dans la logique européenne de revitalisation des grandes villes. EnFlandre, l’argent est versé par la Communauté directement aux communes. À Bruxelles, la Communauté octroie l’argent à la VGC qui le redistribue auxassociations actives dans la revitalisation urbaine. Depuis le 1er janvier 2003, le Stedenfonds a donc remplacé le SIF en Flandre. Il fallait prendre une mesure spécifique pourBruxelles. Pour ce faire, la VGC a établi un diagnostic sur Bruxelles en s’inspirant du nouveau PRD (Plan régional de développement).
« Coopérative jeunesse » offre des services encadrés par l’AMO Plan J de Tubize
L’an passé, l’AMO (Aide en milieu ouvert) Plan J de Tubize1 avait réalisé « coopérative jeunesse » un projet pilote soutenu par laCommunauté française (CFWB). Celui-ci visait à encadrer des jeunes de moins de 18 ans offrant des services payants pendant leurs vacances. Le cabinet de l’Aide à lajeunesse n’ayant toujours pas donné de réponse par rapport à une reconduction éventuelle, Plan J s’est dégotté d’autres moyens. Le pointavec Geneviève Perreaux, responsable du projet.