#associatif
Les sans-papiers de l’église Saint-Boniface avancent leurs revendications
Depuis le 19 octobre dernier, quelque quatre-vingts sans-papiers, originaires de plusieurs continents, se sont rassemblés pour occuper une aile de l’église Saint-Boniface,située au cœur de Matonge, à Ixelles. Dans un quartier où la solidarité prime, ces adultes et ces familles font entendre leur voix à travers un mouvement quise veut fédérateur : l’Udep, l’Union pour la défense des sans-papiers1. Il s’agit, fait peu courant, d’un collectif mis en place par et pourles personnes réfugiées.
Identité masculine et précarité : une association difficile
Après deux recherches anthropologiques plus particulièrement orientées vers les jeunes et les femmes1, on attendait Pascale Jamoulle sur un terraind’enquête plus masculin. C’est chose faite avec son dernier ouvrage Des hommes sur le fil. La construction de l’identité masculine en milieuxprécaires2, écrit sur la base d’enquêtes menées dans plusieurs cités ouvrières du Hainaut.
Les réseaux associatifs de transmission et de lobbying
On parle souvent des lobbies européens. Ils représentent un des maillons essentiels de la machine européenne. C’est connu: les parlementaires sont souventdépassés par la complexité des dossiers à traiter. Les lobbyistes leur viennent alors en aide pour y voir clair et prendre la « bonne » décision. Ceslobbies sont en contact régulier avec les fonctionnaires de la Commission. À côté des grands lobbies industriels, il existe aussi des plateformes d’acteurs,regroupant au niveau européen les intérêts des collectivités locales et des ONG pour reprendre la terminologie eurocrate. Explication et présentation de ces lobbiespas tout à fait comme les autres.
Commissions paritaires locatives : où en est-on?
Le 1er juillet dernier, le gouvernement fédéral lançait trois projets pilotes de commissions paritaires locatives (CPL) à Bruxelles-Ville, Charleroi et Gand.Composées de représentants à la fois des locataires et des propriétaires, ces CPL ont pour mission de mettre en place, au niveau local, un outil de concertation et demédiation pour le règlement des conflits locatifs sur une base volontaire. Il s’agit d’éviter une procédure judiciaire longue et coûteuse pour les parties. Parailleurs, ces commissions devront également déterminer des critères objectifs pour la fixation des loyers, en vue de mettre au point une grille indicative de fixation des loyers.Elles élaboreront aussi un projet de bail-type. Les trois villes pilotes ont été choisies parce qu’elles comptent une proportion élevée de locataires :respectivement 67 %, 47 % et 41 % de locataires. Un comité d’accompagnement assurera le suivi de ces expériences, lesquelles feront l’objet d’un suivi scientifique. Au terme de cesexpériences, des recommandations seront formulées en vue d’une généralisation optimale des CPL. Petit tour de la question.
Écologie sociale, un oxymore ? Un colloque de l’Igeat fait le point
Parmi les trois sphères ou piliers du développement durable (économique-social-environnemental), la réflexion et les projets concrets se sont jusqu’àprésent consacrés à articuler l’économique et le social d’une part, l’économique et l’environnemental d’autre part. Bien plus rares sont les tentativesd’articulations conceptuelles ou organisationnelles entre les dimensions sociale et environnementale. C’est en partant de ce constat de carence que l’Igeat (Institut de gestion de l’environnement etd’aménagement du territoire –ULB1) a décidé de mettre sur pied un colloque consacré à l’environnement et aux inégalités sociales.Compte rendu de quelques-unes des interventions qui ont nourri les réflexions des 150 participants à cette journée du 10 novembre.
Débats autour de l’application de la réforme de l’éducation permanente
Le secteur de l’éducation permanente connaît de gros changements depuis quelques mois. Un nouveau décret, voté sous la législature précédente,vise à le professionnaliser. Son application est progressive. Avec la publication des arrêtés en juin 2004, un premier appel s’est concrétisé par lareconnaissance de 16 associations en septembre 2005. Mais pour la majorité du secteur, que ce soit les associations anciennement reconnues ou les nouvelles prétendantes, lesdémarches ne font que commencer. Une petite centaine d’associations ont rendu une nouvelle demande de reconnaissance en mars 2005. Pour elles, le processus devrait se terminer en marsprochain, date à laquelle un nouveau train d’associations aura remis sa demande. La clôture des renouvellements des associations précédemment reconnues par ledécret de 1976 interviendra en mars 2008.
Adoption d'un « Plan national de lutte contre la fracture numérique »
En matière de lutte contre la fracture numérique, les actions – et les résultats – n’avaient jusqu’à présent que très partiellement suivi lesdiscours. Qu’on se souvienne, par exemple, du projet des ministres Daems et Onkelinx d’offrir des chèques-PC et des chèques-connexion aux ménages à faibles revenus(« e-Day »). Projet abandonné en fin de législature passée, suite aux blocages de la Région flamande… Peu de chance qu’un tel scénario se reproduisecette fois-ci, cependant, puisque la Conférence interministérielle « Intégration dans la société » a adopté ce 12 octobre un Plan nationalde lutte contre la fracture numérique, à l’initiative de Christian Dupont, ministre de l’Intégration sociale (PS)1, et Peter Vanvelthoven, secrétaired’État à l’informatisation de l’État (et désormais également ministre de l’Emploi, suite au jeu de chaises musicales au sein du SP.A).
Adoption d’un « Plan national de lutte contre la fracture numérique »
En matière de lutte contre la fracture numérique, les actions – et les résultats – n’avaient jusqu’à présent que très partiellement suivi lesdiscours. Qu’on se souvienne, par exemple, du projet des ministres Daems et Onkelinx d’offrir des chèques-PC et des chèques-connexion aux ménages à faibles revenus(« e-Day »). Projet abandonné en fin de législature passée, suite aux blocages de la Région flamande… Peu de chance qu’un tel scénario se reproduisecette fois-ci, cependant, puisque la Conférence interministérielle « Intégration dans la société » a adopté ce 12 octobre un Plan nationalde lutte contre la fracture numérique, à l’initiative de Christian Dupont, ministre de l’Intégration sociale (PS)1, et Peter Vanvelthoven, secrétaired’État à l’informatisation de l’État (et désormais également ministre de l’Emploi, suite au jeu de chaises musicales au sein du SP.A).
La plate-forme « Justice pour tous » prône l’égalité face aux frais de justice
En raison des frais importants que peut engendrer un procès, trois quarts des Belges n’ont pas accès aux tribunaux. La plate-forme « Justice pour tous » souhaiteque soit introduite, en matière d’accès à la justice, une sécurité sociale comparable à celle mise en place dans le domaine médical. Regroupantavocats et membres de neufs associations1 actives en matière d’aide juridique et sociale, elle vient de signer une note d’orientation dont le but est de garantirl’accès à la justice pour tous.
Le point : Journée mondiale de l'alphabétisation
« La Belgique survit, l’analphabétisme aussi. ». C’est pour rappeler cet état de fait que Lire & Écrire avait ainsi titrél’événement organisé dans le cadre de la Journée internationale de l’alpha et des 175 ans de la Belgique. Selon l’association, 10 % des Belges ne saventni lire ni écrire, c’est-à-dire qu’ils « ne comprennent pas un exposé simple des faits en rapport avec leur vie quotidienne », selon la définition del’Unesco. Cette année, la première conférence interministérielle nouvelle formule se réunissait à cette même occasion. Les cinq ministresfrancophones ayant l’alpha dans leurs compétences ont fait le point d’une année de travail dans un secteur qui bénéficie de nouveaux moyens depuis deux ans. Enjeuxet perspectives.
Le point : Journée mondiale de l’alphabétisation
« La Belgique survit, l’analphabétisme aussi. ». C’est pour rappeler cet état de fait que Lire & Écrire avait ainsi titrél’événement organisé dans le cadre de la Journée internationale de l’alpha et des 175 ans de la Belgique. Selon l’association, 10 % des Belges ne saventni lire ni écrire, c’est-à-dire qu’ils « ne comprennent pas un exposé simple des faits en rapport avec leur vie quotidienne », selon la définition del’Unesco. Cette année, la première conférence interministérielle nouvelle formule se réunissait à cette même occasion. Les cinq ministresfrancophones ayant l’alpha dans leurs compétences ont fait le point d’une année de travail dans un secteur qui bénéficie de nouveaux moyens depuis deux ans. Enjeuxet perspectives.
Pacte associatif : juste avant les premiers pas de danse
Le pacte associatif a sa méthodologie. Le gouvernement conjoint Région wallonne – Communauté française du 7 juillet dernier en a fixé les grands principes(voir Alter Échos n° 191, p. 29), suivi le 30 août par le gouvernement bruxellois. Pour rappel, des consultations sont prévues d’ici fin octobre. Un projet depacte sera sur la table des gouvernements à la fin de l’année. S’ensuivront débats parlementaires et concertations au sein des conseils d’avis concernés.L’adoption du pacte est attendue pour juin 2006. Au-delà de la signature d’un cadre général, il s’agira de relire et, le cas échéant,d’adapter les décrets fondateurs, secteur par secteur, aux principes du pacte.