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Focus sur l’approche territoriale
L’approche territoriale fait partie de ces concepts dont tout le monde a déjà entendu parler. Quant à savoir ce que cela recouvre effectivement, c’est une autre affaire. On yassocie généralement le travail en réseau sur un espace géographiquement défini. » Le territoire est aujourd’hui perçu comme une construction desacteurs où s’entrecroisent, dans un cadre géographiquement et historiquement circonscrit, des relations à la fois économiques, sociales, culturelles, politiques etsymboliques. Le niveau local apparaît donc comme l’échelle d’action efficace pour aborder les problèmes rencontrés par les populations. C’est à ceniveau qu’il est possible de mettre en œuvre des solutions globales, intersectorielles et participatives pour lutter contre la complexité des phénomènesd’exclusion et de pauvreté. Cette évolution se traduit par l’adoption de principes de bonne gouvernance dont l’objectif est d’améliorer le rapport entregouvernants et gouvernés « .
Fort de ces convictions, le réseau européen d’intelligence territoriale (REIT) a choisi de les mettre à l’épreuve dans l’organisation de deuxjournées de réflexion, mi-octobre, où acteurs économiques, invités à l’initiative du Groupe de Redéploiement Économique du Pays deLiège, et acteurs sociaux se sont retrouvés dans des interventions croisées au profit d’une seule et même idée : développement économique,bien-être et cohésion sociale sont intimement liées et ce, à partir d’un même territoire. Si ces » Rencontres du 3e type » n’ont pas atteintl’objectif de rapprochement entre deux mondes qui souvent s’ignorent, la démarche est suffisamment originale et riche d’enseignements que pour mettre en lumièrequelques-uns des points de vue fédérateurs, en tout cas du côté des acteurs sociaux. L’occasion aussi de développer, à partir d’expériencesinternationales pour la plupart, cette notion de territoire. Alter Echos s’est penché sur ce concept et les pratiques qu’il sous tend à travers les nombreuses contributions de cecolloque.
Chômeur se sachant chassé (sans sa carte de pointage)
C’est, près de quinze mois après l’entrée en vigueur du Plan d’activation des chômeurs, un moment symbolique qu’a choisi la CSCbruxelloise1 pour présenter les conclusions qu’elle tire de ce dispositif phare de l’État social actif à la belge. Sa conférence de presse coïncidaiten effet presque jour pour jour avec celle de la suppression définitive du pointage. De là à dire qu’un mode de régulation et de contrôle remplacel’autre, et que la figure de l’engagement moral supplante celle de la disponibilité physique, il n’y a qu’un pas… que franchissent des sociologues comme Zygmunt Bauman ou Ulrich Beck -ajoutant qu’une des caractéristiques spécifiques de la nouvelle modernité qui est la nôtre est de faire reposer sur les individus, le poids de problèmes enréalité collectifs. Quelle meilleure illustration que ce Plan d’activation dont une évaluation approfondie – notamment qualitative – se fait attendre ?
Le CPAS de Charleroi table sur la Qualité
Le 18 novembre, le CPAS de Charleroi1 présentait à son personnel sa « démarche qualité ». L’objectif était de montrer lesdifférentes réalisations visant à l’amélioration des services.
Colloque pour favoriser un développement plus solidaire de Bruxelles
Au travers d’un colloque, la FGTB Bruxelles1 a ouvert un espace de discussion avec les acteurs associatifs du développement urbain, en vue de rendre Bruxelles plussolidaire. Pour y parvenir, il semble indispensable de disposer d’équipements collectifs de qualité.
L’alternance organisée par l’IFAPME en voie de redressement ?
La chute de fréquentation des formations IFAPME (« classes moyennes ») semble enrayée en Wallonie. Pour la première fois depuis 1998, le nombre de jeunes souscontrat d’apprentissage est reparti à la hausse: une augmentation de 6,03% de 2004 à 2005, selon les premières estimations. En présentant ces résultatsencourageants, la ministre wallonne de la Formation, Marie Arena (PS)1, a également fait le point sur les mesures fédérales prises pour encourager tant les jeunes queles entreprises qui s’inscrivent dans un dispositif d’alternance.
Le secteur associatif en pleine expansion : les derniers chiffres
Une journée d’étude organisée par la Fondation Roi Baudouin a réuni, mardi à Bruxelles, quelque 350 responsables d’associations, représentantsdes pouvoirs locaux, des syndicats et des gouvernements. Son objectif : faire le point sur les évolutions récentes du secteur associatif, en pleine expansion au nord comme au sud dupays, et sur son interaction avec les pouvoirs publics.
Flandre : Vers un système de guichet unique pour l’accueil à l’enfance
Inge Vervotte (CD&V), la ministre flamande de l’Aide sociale, a l’intention de créer 3.000 places supplémentaires pour l’accueil de la petite enfance au coursdes deux prochaines années : 1.000 en 2006, le solde en 2007. Le gouvernement flamand a prévu pour ce faire une enveloppe budgétaire de 6,6 millions d’euros. La ministrecompte également instaurer, à titre expérimental, un système de guichet unique pour les parents, des structures qui pourraient proposer à ceux-ci différentessolutions de prise en charge de leurs enfants. Le secteur applaudit cette mesure… mais pas toutes les solutions alternatives qui sont envisagées.
Présentation du Plan wallon de cohésion sociale
Le Plan wallon de cohésion sociale a été adopté ce mercredi 19 octobre par le gouvernement wallon ; 304 millions d’euros seront dégagés sur les quatreprochaines années. L’ex « PST III », partie « sociale » du Contrat d’avenir renouvelé compte 5 axes. Il couvre les compétences Logement(Antoine, CDH), Emploi (Marcourt, PS), Action sociale et Santé (Vienne, PS) et Formation (Arena, PS). Le plan compte peu de nouveautés. En effet, il traduit en grande partie ladéclaration de politique régionale (DPR) de 2004 et reprend les priorités du gouvernement pour les quatre prochaines années.
Rebondir sur la globalisation : sécu FD (financement, développements)
Quelle sécu pour demain? La question était posée conjointement par Etopia1 et la Chaire Max Bastin2 de l’UCL, mercredi 28 septembre dernierà Louvain-La-Neuve. Que choisir entre ajustements dans le modèle existant et réforme des fondements du système, entre mesures sur les recettes ou sur les dépenses,entre influence européenne et responsabilité nationale? Eléments de contexte européen et enjeux belges en toile de fond des priorités des quatre partisdémocratiques francophones.
Intérim et directive Bolkestein : « in ou out? »
C’est à divers titres que le secteur de l’intérim se trouve au centre des projecteurs de l’actualité. En Belgique, d’abord, le secteur, qui pèsedésormais 2,15 % des heures de travail annuellement prestées, fête son demi-siècle d’existence : après des débuts timides, la véritablecroissance a eu lieu à partir de l’exposition universelle de 1958. Au niveau européen, ensuite, l’inclusion du secteur dans la directive Services (dite Bolkestein) est pourle moins contestée – au moins autant que la directive elle-même. D’aucuns jugent en effet qu’il est prématuré de déréguler un secteur qui n’a pas encoreété harmonisé : un projet de directive Intérim traîne en effet dans les cartons de la Commission et vient d’être officiellement mis au frigo. Petit tourd’horizon de l’actualité européenne dans un secteur à la fois emblématique et spécifique1.
Les projets Equal de Cofetis pour la traduction et l'interprétariat social
Cofetis (Coordination fédérale de la Traduction et de l’Interprétariat social) est une asbl créée en avril 2005 par des services de traduction etd’interprétariat social (Setis) belges. Elle compte actuellement dix-neuf membres flamands, wallons et bruxellois et s’est engagée dans deux projets Equal et un projet FER afin demener ses missions à bien1. Cofetis bénéficie également du soutien du ministère fédéral de l’Intégration sociale.
Le CPAS de Bruxelles-Ville jette une « Passerelle pour l'autocréation d'emploi »
Job Office1, le service d’insertion socioprofessionnelle du CPAS de Bruxelles-Ville a lancé un projet d’autocréation d’emploi. Il répond à une demanderéelle.
