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Un décret pour remodeler le secteur wallon de l’accueil des adultes en difficultés
Le 20 février, le ministre Detienne1 a présenté en première lecture au gouvernement wallon un décret sur l’hébergement et l’accompagnement despersonnes en difficultés sociales. D’une part, il actualise les réglementations héritées de la Communauté française sur les centres d’accueil pour adultes etsur les maisons maternelles, tous regroupés sous l’appellation générale de maisons d’accueil ; d’autre part, il reconnaît d’autres types de structures dont l’interventionest complémentaire.
Médiation sociale : miser sur les espaces de rencontre
Mis sur pied en avril 2000, le Service de médiation sociale – logements sociaux d’Etterbeek1 est actif sur les sites de Boncelles et Casernes Rolin. Ce projet decohésion sociale a pour objectif d’améliorer les rapports et le dialogue entre les locataires sociaux de ces sites, au travers d’actions communautaires.
Observatoire du logement d’Etterbeek : un outil performant au niveau local
Depuis 10 ans, un phénomène se développe dans la commune d’Etterbeek, la division des maisons unifamiliales en petits logements, parfois dans les caves et les combles. Ceci sefait sans respecter les règles en matière de permis d’urbanisme. L’Observatoire du Logement d’Etterbeek1 vise à répondre à la problématiqueparticulière des infractions en matière d’urbanisme. Pour lutter contre ces dernières, il faut connaître l’affectation des biens. L’existence de l’Observatoire permetd’éviter des heures de recherches d’archives. Au travers d’un outil informatique très précis, il est possible de déterminer l’affectation du bâtiment (sur based’anciens plans, de photographies aériennes permettant de repérer l’aménagement des combles, etc.) et d’identifier les éventuelles irrégularités.L’Observatoire existe comme service à part entière depuis décembre 2001 – janvier 2002. Avant cela, en 1999-2002, il dépendait de l’Urbanisme.
Deux propositions de résolution pour réinvestir dans le logement social wallon
Le 26 février, deux propositions de résolution sur le logement social étaient déposées au Parlement wallon. L’une émane de la majorité (MauriceBayenet – PS, Philippe Fontaine – MR et Monique Vlaminck – Écolo), l’autre de l’opposition (Jacques Etienne – CDH). Les deux textes constituent une réaction au drame des «Mésanges », à Mons, survenu le 20 février1. Les auteurs des deux propositions soulignent la vieillesse du parc social locatif. Selon eux, lavétusté de nombreux logements sociaux risque d’entraîner d’autres drames similaires.
Droixhe : une pétition contre le risque d’incendie
Les locataires de la tour Match1, avenue de Lille dans le complexe social de Droixhe à Liège, ont signé une pétition de 121 signatures contre le risqued’incendie. L’immeuble compte 28 étages et 150 appartements. Les escaliers de secours et les armoires de compteur à gaz sont encombrés par les sacs-poubelle et lesdétritus. La société de gestion Atlas confie ponctuellement le nettoyage à des sociétés privées, mais la facture est envoyée aux locataires.Hamdam Al Damri habite au 26e étage de la tour : « Les portes d’entrée, dit-il, sont ouvertes parce que les parlophones ne fonctionnent pas, des squatteurs occupent ainsiles lieux et certains locataires n’utilisent pas les sacs réglementaires ou ne respectent pas les heures d’ouverture du local pour les poubelles : il suffirait d’uneallumette pour déclencher un incendie. En outre, cette facturation est injuste pour les locataires respectueux du règlement ».
Le Centre régional d’intégration du Brabant wallon prend ses marques
Après six mois de fonctionnement, le Centre régional d’intégration du Brabant wallon1 est en phase d’activation et se donne encore six mois pour mettre en place unesérie de projets et convaincre son public. Alter Échos a rencontré Pierre Anthoine, son directeur, ancien animateur de rue à Bruxelles et natif de la province.
Françoise Noël (ULB) : « La mixité sociale est une notion consensuelle et un concept-valise »
De plus en plus, les acteurs de la ville recourent au terme de « mixité », et plus exactement de « mixité sociale ». Ce concept est le plus souventassocié à la problématique du logement. Il est évoqué le plus souvent à propos des logements sociaux et des villes. Concrètement, il s’agit defavoriser le mélange de personnes défavorisées avec des revenus moyens, de rapprocher ces personnes.
Plus de culture dans le volet citoyenneté de l’Ouest du Brabant wallon ?
Faire de l’animation citoyenne ou culturelle pour vitaliser la citoyenneté de l’Ouest du Brabant wallon et comment l’articuler aux autres volets économique, politique, social, c’estun débat auquel participent une série d’acteurs de cette région en pleine reconversion. AE fait le point avec Luc Schoekens1, Olivier Van Hee2 et DanielRoland3, à quelques jours du colloque « Villes et communes : quelle politique culturelle ? »
Le Fonds d’entreprises « La Wartoise » quitte la Fondation Roi Baudouin et se rebaptise « Cap 2010 »
Après avoir investi environ 4 millions d’euros dans sa région via son « Fonds la Wartoise » (clôturé après avoir soutenu 48 projets), et via unesérie d’actions menées en direct, la Fondation Chimay-Wartoise lance une nouvelle initiative sous le slogan « Cap 2010 ».
Quelques réponses pour contrer la violence sexuelle entre jeunes
Début mars, la France fut le théâtre de plusieurs marches répondant à l’appel de femmes des banlieues, sous le cri » ni putes, ni soumises « 1. Parmiles éléments moteurs de la mobilisation: le constat de la difficulté d’être fille dans certains quartiers aujourd’hui. Par ailleurs, le ministre françaisdélégué à l’Ensei-gnement scolaire, Xavier Darcos, constatait l’augmentation du nombre de « cas d’actes graves de violences sexuelles » dans les établissementsscolaires français.
Article 27 : la demande va croissant tandis que les subsides stagnent
Depuis 1999, le projet « Article 27 »1 permet aux plus démunis d’accéder aux spectacles en ne payant qu’une quote-part minimale. Nous avons souvent parlé de cetteinitiative dans Alter Echos. Aujourd’hui, l’asbl tire la sonnette d’alarme : faute de subsides supplémentaires, elle ne peut plus faire face à la demande sans cesse grandissante. Depuis2000, l’association est soutenue par les autorités publiques. Si au départ, elle n’était soutenue que par la seule Région bruxelloise (via la Commission communautairefrançaise), aujourd’hui, par l’intermédiaire d’un contrat-programme, les subventions émanent également de la Communauté française. Soit pour 2003, un totalde 445.000 euros à répartir entre l’antenne bruxelloise et les dix autres antennes créées en Région wallonne, un budget largement insuffisant au regard de lademande… « Article 27 a vécu une année 2002 contrastée selon qu’on se trouve en Wallonie ou à Bruxelles, explique Laurence Adam, responsable de l’antennebruxelloise. En effet, la croissance a continué en Région wallonne où les tickets utilisés sont passés du simple au double, où deux nouvelles cellules ontété créées à Huy et Verviers, où nous avons obtenu un emploi Plan Rosetta en janvier et 2 postes PRIME en fin d’année et où les cellulesrégionales se sont étendues. Néanmoins les moyens financiers de l’asbl n’ont pas augmenté dans les mêmes proportions et il a fallu réduirel’utilisation des tickets à Bruxelles, conséquences : interruption de partenariats, pas de tickets en juillet et août, 50 associations en attente de conventionnement.Actuel-lement, la demande de places est proche du double de ce qu’il est possible de compenser. Contraste encore au niveau des moyens humains. Si à Bruxelles, la stabilité desemplois a permis de développer l’aspect qualitatif de l’action via notamment les ambassadeurs culturels ; en Wallonie, le manque de moyens humains (il manque plus de neuf emploistemps plein), se traduit par une croissance inégale et insuffisante des cellules régionales. Or, on constate que les cellules qui disposent d’un emploi temps plein sedéveloppent plus rapidement et plus efficacement. »
Le droit à l’intégration sociale à l’épreuve de trois droits constitutionnels
À l’heure où les juridictions sont appelées à élaborer une nouvelle jurisprudence fondée sur l’application de la loi du 26 mai 2002 concernantle droit à l’intégration sociale, l’Association des maisons d’accueil (l’AMA)1, a jugé opportun de rappeler certains droits fondamentaux quisous-tendent l’action des CPAS vis-à-vis des demandeurs du droit à l’intégration sociale. Pour ce faire l’AMA a fait appel au cabinet d’avocats bruxelloisLanglet & Moreno2, spécialisé dans les affaires afférentes à la législation du travail et de la sécurité sociale, qui arédigé pour le compte de l’association une contribution très fouillée sur la question et l’a exposée lors d’une journée organisée parl’AMA le 27 mars dernier.
